Thierry Van Hasselt est un membre fondateur du Frémok, maison d’édition franco-belge spécialisée dans la littérature graphique[1].
Il étudie la bande dessinée à l'Institut Saint-Luc à Bruxelles[2]. Il y rencontre Olivier Deprez avec qui il crée la maison d’édition Fréon en 1994. Cette maison d’édition est ensuite devenue Frémok[2] en s’associant avec les éditions Amok. Thierry Van Hasselt l'utilise pour publier ses œuvres ainsi que celles d'autres artistes.
En 1999, il participe au projet Terre-Neuve de l’association Recyclart dont le but premier est de transformer la rupture urbaine provoquée par la jonction Nord-Midi avec les deuxième et treizième panneaux d'une superficie d'environ 16 m2[3]. En 2000, Van Hasselt sort sa première œuvre nommée Gloria Lopez[4]. En 2003, il publie Brutalis qui sera suivi 5 ans après par sa version animée Heureux Alright[5]. En , il publie Les Images volées[6]. Il publie également Match de catch à Vielsalm d'après un projet d’Anne-Françoise Rouche, en collaboration avec Richard Bawin aux éditions FRMK en 2009. De 2010 à 2012, il participe au collectif Aktion mix comics commando (6 numéros) chez le même éditeur. Puis en 2015, il contribue à Knock Outsider, Vers un troisième langage (RMK-Centre La « S ») et Vivre à Frandisco en collaboration de Marcel Schmitz (FRMK, 2016). Ce livre participe à la sélection officielle du Festival d'Angoulême 2017[6] et pour lequel il reçoit le prix de la Fédération Wallonie-Bruxelles, prix Atomium 2017[2].
Réalisée en cinq ans et composée de 200 pages, elle a été publiée par la maison d’édition Fréon[10],[11].
Brutalis (2003)
Cette bande dessinée est le résultat de sa collaboration avec la chorégraphe Karine Ponties[12].
Heureux Alright (2008)
Ce film d’animation[5] est né de la collaboration de Thierry Van Hasselt et de Karine Ponties dans le cadre du projet chorégraphique Holeulone, avec la participation de la poète canadienne Mylène Lauzon[6].
Les Images volées (2008)
Née, au départ, dans la revue Frigobox, il dessine les premières planches de cette BD alors qu’il sort de Saint-Luc en 1991[12]. Par la suite, il travaille sur celle-ci de manière épisodique.
↑« À ne pas manquer : édition solidaire du «MAD» avec 27 auteurs belges de BD dans «Le Soir» », Le Soir, (lire en ligne, consulté le ).
↑Didier Pasamonik et Romain Garnier, « « Saint Nicolas » de Thierry Van Hasselt (Frémok), premier prix Prima Bula 2023 », ActuaBD, (lire en ligne, consulté le ).
↑Vincent Bernière, « Thierry Van Hasselt : Gloria Lopez », dans Les 100 plus belles planches de la BD érotique, Beaux-Arts éditions, (ISBN979-1020402011), p. 90-91.
↑Stéphane Beaujean, « “Vivre à FranDisco” : déambulation dans la ville rêvée de Van Hasselt et Schmitz », Les Inrocks, (lire en ligne, consulté le ).
↑Frédéric Hojlo, « Lecture en confinement #17 : "Vivre à FranDisco" - Par Thierry Van Hasselt et Marcel Schmitz - Frémok », ActuaBD, (lire en ligne, consulté le ).
↑Daniel Couvreur, « « La véritable histoire de Saint-Nicolas », une BD pas pour les enfants », Le Soir, (lire en ligne, consulté le ).
↑Morgan Di Salvia, « Bruxelles BD 2009 : L’exposition « Regards croisés de la bande dessinée belge » ouvre ses portes. », ActuaBD, (lire en ligne, consulté le ).
↑Morgan Di Salvia, « Angoulême 2011 : l’exposition d’une "Génération Spontanée" et insaisissable », ActuaBD, (lire en ligne, consulté le ).
Vincent Bernière, « Thierry Van Hasselt : Gloria Lopez », dans Les 100 plus belles planches de la BD érotique, Beaux-Arts éditions, (ISBN979-1020402011), p. 90-91.
Périodiques
Romain Brethes, « Thierry Van Hasselt », Beaux Arts Magazine, hors-série : Qu'est-ce que la BD aujourd'hui ?, , p. 134-135 (ISSN0757-2271).
Thierry Van Hasselt (interviewé par Cathia Engelbach), « Thierry Van Hasselt sur les pas du Bon Saint Nicolas », Les Arts dessinés, no 26, .
Articles
Thierry Van Hasselt (interviewé par Didier Pasamonik), « Interviews : Thierry Van Hasselt : « C’est un livre qui vient d’une colère profonde » [Podcast] », ActuaBD, (lire en ligne, consulté le ).
Thierry Van Hasselt (interviewé par Lucie Servin), « Bande dessinée : Thierry Van Hasselt : « Avec mon saint Nicolas, je voulais parasiter la fête » », L'Humanité, (lire en ligne, consulté le ).