Autrice, chroniqueuse, conférencière et enseignante au collégial, Véronique Grenier est l’autrice, aux Éditions de Ta Mère, des recueils de poésie Carnet de parc (2019) et Chenous (2017) et du récit Hiroshimoi (2016), paru aussi en Suisse chez Paulette éditrice, en novembre 2017. Elle a également publié un recueil de poésie jeunesse à La courte échelle, Colle-moi (2020)[2],[3],[4],[5],[6].
Véronique Grenier a collaboré à quelques collectifs (Sous la ceinture : unis pour vaincre la culture du viol, Québec Amérique ; Libérer la colère, Remue-Ménage ; Avec pas une cenne, Québec Amérique ; Ce qu'un jeune mari devrait savoir, Éditions Marchand De feuilles), aux revues Art Le Sabord, Les Écrits, XYZ. La revue de la nouvelle, Jet d’encre et Exit, à la pièce de théâtre Strindberg (printemps 2019, mise en scène de Luce Pelletier) et à la section « Idées » du journal Le Devoir, de l’automne 2020 au printemps 2021[2].
Professeure de philosophie au Cégep de Sherbrooke depuis 2009, Véronique Grenier a aussi été chroniqueuse — notamment à titre de « philosophe de circonstance » à l’émission Et si on se faisait du bien, ICI Radio-Canada en 2018) et blogueuse (Les p’tits pis moé et Urbania).
Ses implications sociales sont également nombreuses et importantes, notamment auprès d’Arrimage Estrie, des Centres d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (CALACS), du Conseil du statut de la femme, du Musée des beaux-arts de Montréal pour le projet Éduc’Art. À cet effet, en 2016, elle est co-porte-parole de la campagne nationale « Sans oui, c’est non » pour contrer les violences à caractère sexuel[7]. Elle réalise en 2017, une œuvre littéraire originale, sous forme de narration dans le cadre de l'exposition Le Temps file au Musée national des beaux-arts du Québec[8].
En 2015, elle est récipiendaire du prix « Coup de cœur » du Conseil de la culture de l’Estrie en 2015[2]. En 2017, elle est lauréate du prix Jean-Claude-Simard de la société de philosophie du Québec. En 2018, elle obtient le mérite estrien et finalement, en 2020, elle est lauréate du Grand Prix du livre de la ville de Sherbrooke[2].
Enough, dans Libérer la colère, dirigé par Geneviève Morand et Natalie-Ann Roy, avec des illustrations de Natalie-Ann Roy, Montréal, Éditions du remue-ménage, 2018, 207 p. (ISBN9782890916203, 9782890916210 et 9782890916227)
Ce qu'un jeune mari devrait savoir, une œuvre collective, Martine Delvaux ; Mélodie Nelson ; Léa Stréliski ; Lili Boisvert ; Ariane Lessard ; Roseline Lambert ; Véronique Grenier ; Mikella Nicol ; Jolène Ruest ; Simon Boulerice ; Heather O'Neill ; Rose-Aimée Automne T. Morin ; Patrick Watson ; Coco Belliveau ; Stella Adjokê ; Martina Chumova ; Eli Tareq El Bechelany-Lynch ; Stéphanie Boulay, Montréal, Éditions Marchand De Feuilles, 2021, 300 p. (ISBN9782925059134 et 9782925059134)
Anthologies
"Véronique Grenier" in BELL, Vanessa et CORMIER-Larose, Catherine (dir.). Anthologie de la poésie actuelle des femmes au Québec 2000-2020, Montréal, Éditions du Remue-Ménage, mars 2021, p. 116-119[11].
« En fait… » (extrait du recueil Colle-moi, p. 25), Anthologie junior, Les voix de la poésie, automne 2020[12].
Prix et honneurs
2015 : Récipiendaire : Prix « Coup de cœur » du Conseil de la culture de l’Estrie[13]
2017 : Récipiendaire : Prix Jean-Claude-Simard de la société de philosophie du Québec[7]
2018 : Récipiendaire : Mérite estrien (Pour sa carrière comme auteure, chroniqueuse et militante)[14],[15],[1]
2020 : Récipiendaire : Grand Prix du livre de la Ville de Sherbrooke (Pour Carnet de parc)[16]
2021 : Récipiendaire: Prix littéraire des enseignant.e.s de français - catégorie poésie (Pour Colle-moi)[17]