Elle regroupe les communes de Bruis, de Montmorin et de Sainte-Marie qui deviennent des communes déléguées, le [1]. Son chef-lieu est fixé à Bruis.
Géographie
Localisation
La commune de Valdoule est située dans la région naturelle des Baronnies[2], dans le département des Hautes-Alpes, à l'ouest de Gap, et au nord de Serres. La commune est limitrophe du département de la Drôme, et de la commune de La Charce.
La commune est arrosée par l'Oule, rivière de 32,7 km, qui prend sa source à Montmorin, ancienne commune faisant partie de Valdoule, pour se jeter dans l'Eygues, à Rémuzat.
Voies de communication et transports
La commune est traversée par la route départementale 26 reliant La Charce (Drôme) à L'Épine sur la RD 994.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 982 mm, avec 7,9 jours de précipitations en janvier et 5 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Valdrôme », sur la commune de Valdrôme à 6 km à vol d'oiseau[5], est de 10,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 065,5 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 39,4 °C, atteinte le ; la température minimale est de −23 °C, atteinte le [Note 1],[6],[7].
Au , Valdoule est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[10].
Elle est située hors unité urbaine[11] et hors attraction des villes[12],[13].
Tablette de marbre blanc : la pierre de Bruis (inscript. Chrétienne 538 ap. J.-C.) Pierre tombale chrétienne se trouvant à l'église de Bruis, c'est la plus ancienne trace de présence chrétienne retrouvée sur les Hautes-Alpes : [in] PACE BONAE MEMORIA [vix] I ANNIS QVINQVAGINTA [i] OHANNE VCC IND. SECUNDA : D’heureuse mémoire, Ici repose [en] paix [qui vécut] cinquante ans sous l’administration de Jean, durant la deuxième année de l’induction / (l’induction est une période de quinze ans, instituée par Constantin pour la levée des impôts à partir de 313).
Donjon du XIIe siècle : cette tour construite en pierres plates posées sur leur lit le plus large, tourne ses quatre faces vers les points cardinaux ; elle assura longtemps la protection du village primitif de Bruis, situé à son pied.
Château du XVIIe siècle : érigé en 1669, le petit château de Bruis n’est guère signalé à l’attention du voyageur que par la présence d’une tour circulaire à l’angle nord-ouest. Hors cette particularité, il développe un simple corps de logis à étage sur lequel ont été greffées deux ailes de bâtiments communs, la cour étant fermée par un mur en retour qui clôt l’univers castral. De façon significative, il succède, en tant qu’édifice symbolique du pouvoir local, à la tour quadrangulaire du XIIe siècle dressée sur la colline voisine ; construite en pierres plates posées sur leur lit le plus large, cette dernière assura longtemps la protection du village primitif de Bruis situé à son pied. Avec l’éclosion des Temps modernes, les fortifications s’effacent ainsi au profit de bâtiments qui permettent l’exercice d’une activité agricole assurant au maître des lieux une domination fondée sur la prospérité matérielle et non plus sur les armes.
Église Saint-Michel de 1683, nouveau clocher bâti en 1905.
Nouvelle place du village : fête patronale le 15 août.
Nouvel oratoire de Font Sante (ancienne fontaine dont l’histoire remonte au XIXe siècle), inauguré le par Jean-Michel di Falco, en présence du maire Gérard Tenoux et du père Joseph-Mary, et dédié à « Notre-Dame des Anges ».
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Grand Larousse encyclopédique Librairie Larousse 1960: le Duffre (au nord-est de Valdoule est indiqué comme point culminant des Baronnies
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )