Il combat pendant la bataille de France, sur le front de la Somme à partir de la fin mai 1940[1],[3]. Il est considéré comme anéanti à la date du , alors qu'il tente de rejoindre l'Oise après avoir été isolé. Ses restes sont rapatriés au Maroc et rejoignent le 1er régiment de tirailleurs marocains[1].
Indochine (1949-1950)
Formé le par changement de nom du 207e BTM, le 10e BTM opère en Cochinchine[4]. Après avoir quitté l'Indochine en mai 1950, il est dissous[5].
Maroc (1952-1957)
Le 10e BTM est recréé le 1er juin 1952 à Casablanca à partir du bataillon de base de Casablanca. Il est dissous le 1er juillet 1957 et reprend le nom de bataillon de base de Casablanca[5].
Traditions
Drapeau du régiment
Aucun nom de bataille ne figure sur son drapeau[6], dont l'existence n'est pas confirmée[1].
Insignes
L'insigne du 10e RTM est conçu en avril 1940. Étoile chérifienne inscrite dans un cercle, sur lequel est inscrite en creux la devise « Prêt à bondir ». Le tout chargé d'un léopard en couleurs naturelles[7].
L'insigne du 10e BTM est fabriqué en Indochine. Croissant montant aux caractères arabes, chargé d'une étoile chérifienne. En abîme un tourteau de gueules à une tête d'asiatique d'argent coiffé d'or, brochant à droite à l'arbre du voyageur[7].
Devises
La devise du 10e RTM est « Prêt à bondir ». Celle du 10e BTM est « On n'a rien à voir avec vous, nous continuons »[7].
↑ Décision n°12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, n°27, 9 novembre 2007
↑ ab et cJ. Simon, Les insignes de l'infanterie d'Afrique, Symboles & Traditions, , 116 p., p. 21 & 58
Bibliographie
Anthony Clayton, Histoire de l'Armée française en Afrique. 1830-1962, éd. Albin Michel, Paris, 1994.
Robert Huré, L'Armée d'Afrique : 1830-1962, éd. Charles-Lavauzelle, Paris, 1977.