La 18e division d'infanterie est une unité de l'armée allemande qui participe à la guerre franco-allemande de 1870 et à la Première Guerre mondiale. Au déclenchement de ce conflit, elle forme avec la 17e division d'infanterie le 9e corps d'armée rattaché à la 1re armée allemande. La 18e division participe à la bataille de Mons puis à la poursuite des troupes alliées à travers le nord de la France avant de combattre à la bataille de la Marne. Elle occupe ensuite une zone du front dans le secteur de l'Aisne jusqu'en où la division est engagée dans la bataille de Champagne. En 1916, elle est engagée dans la bataille de la Somme, puis occupe un secteur du front à l'est d'Arras. En 1917, elle combat à la bataille d'Arras puis de Passchendaele avant un bref séjour sur le front de l'est vers Vilnius. En 1918, la 18e division d'infanterie est engagée dans l'offensive Michael ; elle participe ensuite aux combats défensifs de l'été et de l'automne 1918. Après la signature de l'armistice, la division est transférée en Allemagne où elle est dissoute au cours de l'année 1919.
Lors de la guerre franco-allemande de 1870, la 18e division est engagée dans les batailles de Borny-Colombey, de Saint-Privat, elle prend part également au siège de Metz. Après la bataille de Noisseville, la division participe à la campagne sur la Loire et combat les unités françaises aux batailles d'Orléans, de Beaugency-Cravant et du Mans.
Première Guerre mondiale
Composition
Sauf précision contraire, cette section de l'article a pour source : US Army 1920, p. 285.
Le recrutement de la 18e division d'infanterie est réalisé dans le Schleswig-Holstein avec des hommes d'origine danoise ou prussienne. À partir de 1917, des hommes d'origine polonaise provenant de Silésie, principalement au sein du 31e régiment d'infanterie, sont intégrés dans la division[2].
2e bataillon du 28e régiment d'artillerie à pied, 4e et 5e batteries
Historique
Au déclenchement du conflit, la 18e division d'infanterie forme avec la 17e division d'infanterie le 9e corps d'armée rattachée à la 1re armée allemande.
- : retrait du front, mouvement dans les Flandres dans la région de Torhout, la division est complétée par des hommes du 426e régiment d'infanterie, du 31e régiment de Landwehr et du 3e régiment d'ersatz[2]. Engagée dans la bataille de Passchendaele à partir du .
- : mouvement par étapes vers Malincourt. À partir du , engagée dans l'offensive Michael vers Hargicourt, le le chef de corps est tué. Le retrait du front.
- : retrait du front ; à partir du mouvement vers Hannapes et renforcement de la ligne de front. Combats défensifs, la division est contrainte au repli sur Iron, Le Nouvion-en-Thiérache, Boulogne-sur-Helpe et Étrœungt[5]. Après la signature de l'armistice, la division est transférée en Allemagne où elle est dissoute au cours de l'année 1919.
Chefs de corps
Sauf précision contraire, cette section de l'article a pour source : Wegner 1990, p. 115.
(en) United States Army, American Expeditionary Forces, Intelligence Section, Histories of Two Hundred and Fifty-one Divisions of the German Army which Participated in the War (1914–1918), Washington, Government Print Office, (ISBN5-87296-917-1, lire en ligne)
(de) Gunter Wegner, Stellenbesetzung Der Deutschen Heere, 1815-1939 Die Hoheren Kommandostellen, vol. 1, Osnabruck, Bibliophile Books, (ISBN3-7648-1780-1)