La 199e division d'infanterie est une unité de l'armée allemande créée en 1916 qui participe à la Première Guerre mondiale initialement sur le front de l'est. Elle est transférée durant le mois d' sur le front de l'ouest dans la Somme. En 1917, elle est engagée dans la bataille d'Arras, puis dans les derniers combats de la bataille de Passchendaele. Au cours de l'année 1918, la division est engagée dans l'opération Michael, puis durant l'été et l'automne dans des combats défensifs en Champagne. Après la signature de l'armistice, la division est dissoute au cours de l'année 1919.
Première Guerre mondiale
Composition
Sauf précision contraire, cette section de l'article a pour source : US Army 1920, p. 642.
La division est créée en , elle est formée du 237e régiment d'infanterie de réserve issu de la 52e division de réserve, du 4e régiment d'infanterie de réserve bavarois issu de la Division d'Ersatz bavaroise(en) et du 9e régiment de jägers (12e et 13e bataillons de jägers de réserve et 8e bataillon de jägers)[1].
1916
- : occupation d'un secteur du front en Galicie.
21 - : occupation d'un secteur le long de la Bystrzyca.
- : plusieurs unités engagées dans le franchissement de la Narajawka et de la Zolota Lypa vers Ceniowka et Zborow.
- : organisation et occupation des positions conquises. Durant cette période, les pertes de la division sont sévères[1].
6 - : repos et instructions dans la région de Spincourt.
- : mouvement dans la Somme, occupation et organisation un secteur du front, dans la région de Bohain-en-Vermandois, puis dans la région de Rancourt et de Sailly-Saillisel. Au cours du mois de , les 114e et 357e régiments remplacent le 4e régiment d'infanterie de réserve et le 9e régiment de jägers[1].
- : retrait du front, repos dans la région d'Ostende.
- : occupation d'un secteur vers Lombardsijde et Nieuport.
- : engagée dans les derniers combats de la bataille de Passchendaele. La division organise et occupe ensuite un secteur au nord du village de Passchendaele[1].
1918
fin février - : retrait du front, repos et instruction dans la région du Quesnoy.
- : retrait du front ; incorporation de renforts, repos et instruction dans la région de Valenciennes.
15 - : transport par V.F., mouvement vers le front dans le secteur des Monts de Champagne sur le Téton.
1er août - : mouvement de rocade, occupation d'un secteur vers Sapicourt à l'ouest de Reims[2].
1er octobre - : mouvement de rocade, occupation d'un nouveau secteur vers Orfeuil. Combats défensifs dans les régions de Vandy et de Vouziers. À la fin du mois d'octobre, la division est placée en seconde ligne.
3 - : mouvement vers le front, combats défensifs vers Saint-Lambert, Poix-Terron et Dom-le-Mesnil[2]. Après la signature de l'armistice, la division est transférée en Allemagne et dissoute au cours de l'année 1919.
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
(en) United States Army, American Expeditionary Forces, Intelligence Section, Histories of Two Hundred and Fifty-one Divisions of the German Army which Participated in the War (1914–1918), Washington, Government Print Office, (ISBN5-87296-917-1, lire en ligne)
(de) Gunter Wegner, Stellenbesetzung der Deutschen Heere, 1815-1939 Die Höheren Kommandostellen, vol. 1, Osnabrück, Bibliophile Books, (ISBN3-7648-1780-1)