En 1916, la 2e division de réserve de la Garde combat lors de la bataille de la Somme avec de lourdes pertes. Au cours de l'année 1917, la division combat vers Arras et Passchendaele. En 1918, elle fait partie des divisions engagées dans l'offensive Michael, elle participe ensuite aux combats défensifs d'été et d'automne principalement dans la Somme et les Flandres. À la fin du conflit, la division est transportée en Allemagne et dissoute au cours de l'année 1919.
Première Guerre mondiale
Composition
Sauf précision contraire, cette section de l'article a pour source : US Army 1920, p. 55.
Composition à la mobilisation - 1914
26e brigade d'infanterie de réserve :
15e régiment d'infanterie de réserve
55e régiment d'infanterie de réserve
38e brigade d'infanterie de réserve :
77e régiment d'infanterie de réserve
91e régiment d'infanterie de réserve
10e bataillon de jäger de réserve
20e régiment d'artillerie de campagne de réserve (6 batteries)
2e régiment de uhlans de réserve (3 escadrons)
4e compagnie du 10e bataillon de pionniers de réserve
1916
26e brigade d'infanterie de réserve :
15e régiment d'infanterie de réserve
55e régiment d'infanterie de réserve
38e brigade d'infanterie de réserve :
77e régiment d'infanterie de réserve
91e régiment d'infanterie de réserve
20e régiment d'artillerie de campagne de réserve (6 batteries)
3 escadrons 2e régiment de uhlans de réserve
4e et 6e compagnies du 10e bataillon de pionniers de réserve
1917
38e brigade d'infanterie de réserve :
15e régiment d'infanterie de réserve
77e régiment d'infanterie de réserve
91e régiment d'infanterie de réserve
2e escadron 2e régiment de uhlans de réserve
8e commandement divisionnaire d'artillerie de la Garde
20e régiment d'artillerie de campagne de réserve (9 batteries)
4e et 6e compagnies du 10e bataillon de pionniers de réserve
1918
38e brigade d'infanterie de réserve :
15e régiment d'infanterie de réserve
77e régiment d'infanterie de réserve
91e régiment d'infanterie de réserve
4e escadron 2e régiment de uhlans de réserve
116e commandement d'artillerie divisionnaire
20e régiment d'artillerie de campagne de réserve (9 batteries)
2e bataillon du 23e régiment d'artillerie à pied (4e et 6e batteries)
11 - : progression vers la Belgique, dont la frontière est franchie le . La division traverse la Meuse près de Liège le , contourne Namur par le nord et franchit la Sambre à l'ouest de Charleroi. Engagée à partir du 22 dans la bataille de Charleroi, combat vers Marbaix-la-Tour.
- : retrait au-delà de Reims puis arrêt et occupation d'un secteur du front.
- : occupation d'un secteur du front dans la région de Courcy.
1915
- fin avril : les deux brigades de la division sont séparées, la 26e brigade occupe un secteur entre Thiescourt et l'Oise, la 38e brigade occupe un secteur du front dans le massif de l'Argonne[1].
1er - : les deux brigades sont regroupées dans la région de Sélestat ; repos.
: attaque allemande sur Loos-en-Gohelle. Puis organisation et occupation du terrain dans la région de La Bassée.
1916
- : retrait du front, repos dans la région de Tournai en Belgique ; puis fin mai dans la région de Gommecourt.
- : engagée dans la bataille de la Somme, occupation de secteur vers Thiepval, Pozières et Bazentin-le-Petit jusqu'en septembre. Alternance avec des occupations de secteurs plus au nord. Les pertes de la division au cours de cette période sont importantes, plus de 51 % de l'effectif initial[1].
- : occupation d'un secteur dans la région de Gommecourt et d'Hébuterne. Durant cette période, la division devient une division à trois régiments d'infanterie en cédant le 55e régiment d'infanterie de réserve à la 220e division d'infanterie nouvellement créée[1].
- : engagée dans la bataille de Passchendaele, le regroupement à l'ouest de la forêt de Houthulst, puis contre-attaque en direction de Bikschote avec de fortes pertes ; occupation défensive du terrain[2].
- : retrait du front, repos dans la région de Gand.
10 - : mouvement vers le front, à nouveau engagée dans la bataille de Passchendaele, occupation d'un secteur à l'ouest de Passchendaele, au sud-est de Saint-Julien.
- : mouvement de rocade, occupation d'un secteur du front dans la région d'Armentières.
- : retrait du front, mouvement et occupation d'un secteur au nord de Passchendaele.
1918
9 - : retrait du front, repos dans la région de Roulers.
21 - : engagée dans l'Offensive Michael, renforce le front dans le secteur de Saint-Léger, combats violents avec de lourdes pertes.
- : retrait du front, repos en seconde position.
3 - : mouvement vers le front, relève de la 236e division d'infanterie(de) dans le secteur de Neuville-Vitasse[2]. Le , la division est retirée du front, par l'extension du front des divisions voisines.
7 - : relève de la 187e division d'infanterie et occupation d'un secteur du front vers Gavrelle, la 187e division d'infanterie relève la division le [2].
- : retrait du front, repos et reconstitution dans la région de Tournai. La division est renforcée par l'arrivée d'hommes du 427e régiment d'infanterie et de 500 hommes en provenance d'Allemagne[2].
- : occupation d'un secteur dans la région de Ledegem[3]. Devant la pression des troupes alliées, la division se replie pour atteindre la ligne de défense Anvers-Meuse. Après la signature de l'armistice, la division est transférée en Allemagne où elle est dissoute au cours de l'année 1919.
Chefs de corps
Sauf précision contraire, cette section de l'article a pour source : Wegner 1990, p. 60.
(en) United States Army, American Expeditionary Forces, Intelligence Section, Histories of Two Hundred and Fifty-one Divisions of the German Army which Participated in the War (1914–1918), Washington, Government Print Office, (ISBN5-87296-917-1, lire en ligne)
(de) Gunter Wegner, Stellenbesetzung Der Deutschen Heere, 1815-1939 Die Hoheren Kommandostellen, vol. 1, Osnabruck, Bibliophile Books, (ISBN3-7648-1780-1)