La 12e division de réserve est une unité de l'armée allemande qui participe à la Première Guerre mondiale. Elle forme avec la 11e division de réserve le VIe corps de réserve. La division est engagée vers Longwy, puis poursuit les armées françaises ; elle combat dans les débouchés de l'Argonne durant la bataille de la Marne, elle occupe ensuite un secteur du front sur la rive gauche de la Meuse dans la région de Verdun.
En 1916, la division est engagée dans la bataille de Verdun sur la rive gauche de la Meuse. Elle combat ensuite durant les mois de juillet et de septembre 1916 dans la Somme, la division occupe ensuite un secteur du front en Artois. En 1917 et 1918, la division est principalement stationnée dans les Flandres, elle est engagée lors de la bataille de Passchendaele et lors de bataille de la Lys. Après la signature de l'armistice, la division est transférée en Allemagne où elle est dissoute au cours de l'année 1919.
Première Guerre mondiale
Composition
Sauf précision contraire, cette section de l'article a pour source : US Army 1920, p. 215.
: prise du bois des Corbeaux, puis attaques sans résultat sur le Mort-Homme. Les pertes de la division sont énormes, au moment de sa relève elles atteignent 71 % de l'infanterie[1].
- : retrait du front, repos dans la région de Cambrai.
- : transport par V.F. dans les Flandres. Occupation d'un secteur au nord de la Lys près d'Armentières vers Warneton et Messines.
- 1er novembre : transfert par V.F. sur la Somme. Engagée à nouveau dans la bataille de la Somme dans le secteur de Barleux et de Berny-en-Santerre[1].
- : retrait du front, mouvement en Artois. La division occupe un secteur vers la crête de Vimy entre Vimy et Roclincourt.
- : mouvement vers le front, occupation d'un secteur entre Itancourt et l'Oise.
- 1er juin : retrait du front, repos dans la région de Guise.
- : mouvement vers le front, occupation d'un secteur vers Saint-Quentin au sud de Fayet.
7 - : retrait du front, transport par V.F. de Fresnoy-le-Grand à Courtrai, la division est mise en réserve près de Passendale. Engagée dans la bataille de Passchendaele, des éléments de la division sont en ligne dans le secteur de Langemark à partir du . Du 20 au , la division occupe un secteur du front vers Saint Julien au nord-est d'Ypres et déplore de lourdes pertes[2].
- : mouvement vers le front, occupation d'un secteur vers Écoust-Saint-Mein. Au cours des combats durant cette période, la division déplore la perte de 900 hommes faits prisonniers[3].
- : retrait du front, repos dans la région de Cambrai.
4 - : mouvement vers le front, le la division est identifiée à l'ouest d'Orsinval. Elle combat ensuite à Wargnies-le-Petit le , à Saint-Waast le , à Bavay le , au nord-est de Taisnières-sur-Hon le . La division est localisée vers Villers-Saint-Ghislain le [3]. Après la signature de l'armistice, la division est transférée en Allemagne où elle est dissoute au cours de l'année 1919.
Chefs de corps
Sauf précision contraire, cette section de l'article a pour source : Wegner 1990, p. 170.
(en) United States Army, American Expeditionary Forces, Intelligence Section, Histories of Two Hundred and Fifty-one Divisions of the German Army which Participated in the War (1914–1918), Washington, Government Print Office, (ISBN5-87296-917-1, lire en ligne)
(de) Gunter Wegner, Stellenbesetzung Der Deutschen Heere, 1815-1939 Die Hoheren Kommandostellen, vol. 1, Osnabruck, Bibliophile Books, (ISBN3-7648-1780-1)