En , la 26e division est transférée sur le front de l'est et engagée dans l'offensive de Gorlice-Tarnów. Au cours de l'automne, la division est déplacée sur le front serbe et participe à la campagne de Serbie avant de revenir en sur le front de l'ouest. En 1916, la division est engagée dans la bataille de la Somme ; en 1917, elle combat les troupes britanniques à Arras, et Passchendaele. En , la division est transférée sur le front italien et combat lors de la bataille de Caporetto.
En 1918, la division est de retour sur le front de l'ouest et participe à l'offensive Michael. Elle combat ensuite tout au long de l'été et de l'automne les troupes alliées dans des combats défensifs. Au cours de l'année 1919, la division est dissoute.
Guerre austro-prussienne, Guerre franco-allemande de 1870
Historique
Au cours de la guerre austro-prussienne, les troupes du royaume du Wurtemberg sont alliées à l'Autriche. Elles combattent les forces prussiennes et sont battues à Tauberbischofsheim. La division combat aux côtés des troupes prussiennes lors de la guerre franco-allemande de 1870, elle participe aux combats de Frœschwiller-Wœrth, Sedan. Elle fait partie des troupes chargées du siège de Paris et combat les troupes françaises dans leur tentative de percée à la bataille de Champigny.
Première Guerre mondiale
Composition
Sauf précision contraire, cette section de l'article a pour source : US Army 1920, p. 361.
- : retrait du front, avec la 25e division de réserve, la 26e division d'infanterie forme une nouvelle version du XIIIe corps d'armée[2]. Transport par V.F. vers le front de l'est.
5 - : intégrée à la IXe armée allemande, occupation d'un secteur dans la région de Łowicz et attaque en direction de la Bzoura.
- : occupation d'un secteur de front le long de la Bzoura, en février combat autour de Kenszyce.
1915
- : mouvement vers Przasnysz et occupation d'un secteur du front au nord de la ville.
- : poursuite de l'attaque et progression vers l'est Ostrolenka est capturé début août, le Ostrow au nord est de Varsovie est conquis, le la division atteint Bielsk et Wolkowysk le pour atteindre la Chtchara.
- : retrait du front et transport par V.F. dans en Syrmie le long du Danube.
1er - : retrait du front, transport par V.F. ; engagée dans la bataille de la Somme, occupation d'un secteur de Longueval comprenant Ginchy combats défensifs très violents, le XIIIe corps d'armée est ensuite remplacé par le IIe corps d'armée bavarois.
- : retrait du front ; transport dans les Flandres, à partir du occupation d'un secteur dans la région de Wijtschate.
1er - : retrait du front ; repos dans la région de Cambrai.
- : engagée dans la bataille de Passchendaele au sein du groupement d'armée « Ypres », fortes pertes dues à l'artillerie britannique[3], combat vers Langemark le ; puis après un repli contraint par la pression alliée combat vers Poelkapelle le .
5 - : retrait du front ; transport par V.F. en Lorraine, repos et instruction pour le combat de montagne.
1er - : transport sur le front italien, intégrée au groupement d'armée « Berrer »[3].
- : attaque allemande dans la région d'Hébuterne sans gains territoriaux, puis organisation et occupation du secteur. Relevée par la 16e division de réserve[3].
- : retrait du front ; repos, reconstitution et instruction dans la région de Denain.
- : mise en réserve de l'OHL dans la région de Roye et de Carrépuis.
- : engagée dans l'offensive des Cent-Jours, devant la progression des troupes alliées, la division est repoussée au nord de Saponay le , vers Fismes le et à l'est de Braine le .
- : retrait du front repos dans la région de Pont-Arcy.
- : en ligne dans le secteur de Soupir. Repli successif devant la poussée des troupes alliées. Le , la division combat vers Courtecon, vers Pierrepont le .
: la division se trouve au sud de Couvin. À la fin de la guerre, la division est transférée en Allemagne où elle est dissoute au cours de l'année 1919.
Chefs de corps
Sauf précision contraire, cette section de l'article a pour source : Wegner 1990, p. 122-123.
↑Les combats qui se sont déroulés lors de la bataille de la Marne sont très couteuses pour la division : la 9e compagnie du 119e régiment de grenadiers déplore la perte de 3 officiers et de 168 hommes, la 10e compagnie est réduite à 2 officiers et 59 hommes[2].
(en) United States Army, American Expeditionary Forces, Intelligence Section, Histories of Two Hundred and Fifty-one Divisions of the German Army which Participated in the War (1914–1918), Washington, Government Print Office, (ISBN5-87296-917-1, lire en ligne)
(de) Gunter Wegner, Stellenbesetzung Der Deutschen Heere, 1815-1939 Die Hoheren Kommandostellen, vol. 1, Osnabruck, Bibliophile Books, (ISBN3-7648-1780-1)