La 2e division d'infanterie bavaroise occupe un secteur du front dans la Somme jusqu'en où elle est déplacée en Artois pour combattre vers Souchez. Elle reste dans cette région jusqu'en . En , la division est engagée dans la bataille de Verdun, puis au cours de l'automne dans la bataille de la Somme. Lors de l'année 1917, la division combat sur le Chemin des Dames. En 1918, la 2e division d'infanterie bavaroise participe à l'offensive Michael puis à la bataille de Champagne. Elle est ensuite employée dans des combats défensifs durant l'automne 1918. Après la signature de l'armistice, la division est transférée en Allemagne où elle est dissoute au cours de l'année 1919.
Guerre austro-prussienne et guerre franco-allemande de 1870
3 - : arrivée de la 3e brigade d'infanterie bavaroise à Réding à proximité de Sarrebourg, action de couverture. Le la division est au complet.
10 - : franchissement de la frontière, prise de Badonviller ; puis repli pour atteindre Gosselming le . Engagée le dans la bataille de Sarrebourg, poursuite des troupes françaises en France.
12, : attaque de l'ouvrage de Thiaumont, la division souffre de pertes très importantes (plus de 50 % de son effectif)[2].
- : retrait du front et mouvement dans le secteur d'Apremont-la-Forêt et de Saint-Mihiel ; reconstitution et occupation d'un secteur calme du front.
- : retrait du front, mouvement par V.F. dans la Somme. Engagée dans la bataille de la Somme, occupation d'un secteur vers Sailly-Saillisel, combats violents et pertes importantes.
- : retrait du front, mouvement par V.F. en Lorraine et occupation d'un secteur dans le saillant de Saint-Mihiel.
1917
5 - : retrait du front, concentration à Mars-la-Tour le , puis mouvement par V.F. par Conflans-en-Jarnisy pour atteindre Montcornet le ; mouvement par étapes de nuit pour occuper un secteur du front dans la région à l'est d'Hurtebise.
13, : attaques allemandes au nord-ouest du plateau, pertes importantes.
- : retrait du front ; repos et instruction au camp de Sissonne, en réserve de l'OHL.
- : mouvement vers l'Argonne, occupation d'un secteur vers la Haute-Chevauchée ; la division est renforcée par l'arrivée de 1 100 hommes entre juin et juillet[3].
- : mouvement de rocade, occupation d'un secteur dans la région de Verdun, vers le bois d'Avocourt, bois de Cheppy, cote 304 ; alternance avec des périodes de repos vers Stenay.
- : le 12e régiment d'infanterie bavaroise est détaché en Alsace au sud-est d'Altkirch pour renforcer le secteur par crainte d'une attaque française[3].
1918
- : relevée par la 19e division de réserve[3] ; retrait du front, stationnement dans la région de Longwy repos et instruction. En réserve de l'OHL.
- : relève de la 22e division d'infanterie[4] dans la région de Jonchery-sur-Vesle, en ligne jusqu'à la fin du conflit, repli défensif en combattant devant la progression des troupes alliées. Après la signature de l'armistice, la division est transférée en Allemagne où elle est dissoute au cours de l'année 1919.
Chefs de corps
Sauf précision contraire, cette section de l'article a pour source : Wegner 1990, p. 661.
↑Depuis le début du conflit et jusqu'au 30 octobre 1914, le 12e régiment d'infanterie bavaroise déplore la perte de 50 officiers et de 1 910 hommes de troupe[2].
(en) United States Army, American Expeditionary Forces, Intelligence Section, Histories of Two Hundred and Fifty-one Divisions of the German Army which Participated in the War (1914–1918), Washington, Government Print Office, (ISBN5-87296-917-1, lire en ligne)
(de) Gunter Wegner, Stellenbesetzung Der Deutschen Heere, 1815-1939 Die Hoheren Kommandostellen, vol. 1, Osnabruck, Bibliophile Books, (ISBN3-7648-1780-1)