Après la séparation de ses parents, il grandit auprès de sa mère Lioubov Pavlovna, née Trétiakov, et de sa demi-sœur Marina à Saint-Pétersbourg. Son père le voit de loin en loin.
Après la déclaration de guerre en 1914, Lioubov Pavlovna est contrainte de rester en Russie avec ses deux enfants, alors que Léon Bakst est à Paris en France, puis s'installe à Lausanne en Suisse.
La Révolution russe de 1917 coupe le lien entre Léon Bakst et Lioubov Pavlovna et ses enfants.
Après des années de démarche, aidé par Igor Grabar et Anatoli Lounatcharski, Léon Bakst parvient à faire sortir de Russie son ex-femme et les deux enfants en 1922. Lioubov Pavlovna s’installe avec « Andrioucha », alors âgé de 15 ans, auprès de sa plus jeune sœur à Sanremo sur la Riviera italienne.
La mort de Léon Bakst en amène « Andrioucha » à faire plus ample connaissance de sa grand-mère Sophie Kliatchko qui vit alors à Clamart et à Viroflay avec ses enfants Mila, Maroussia, Berthe et Pavlik.
« Andrioucha » collabore épisodiquement avec eux, tantôt pour des films, tantôt pour des pièces de théâtre. Il expose également au Salon d'Automne à plusieurs reprises jusqu'en 1937.
Il est mobilisé en 1939 à l’âge de 32 ans. Il est fait prisonnier par les Allemands, et passe les cinq années de la guerre dans un Stalag de Poméranie.
Théâtre, cinéma et télévision
A la Libération, il revient en France et épouse Madeleine Fortan, la parente du modèle de l'Aziyadé de Pierre Loti.
Il devient un des assistants de Léon Barsacq et conçoit les décors de certaines pièces russes montées par André Barsacq au Théâtre de l'Atelier.
↑Mathias Auclair, Sarah Barbedette, Stéphane Barsacq (sous la direction de), Bakst, Des ballets russes à la haute couture, BnF-Opéra de Paris-Albin Michel, 2016.