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André Bakst

André Bakst
Nom de naissance André Rosenberg
Naissance
Saint-Cloud
Décès (à 64 ans)
Paris 14e
Activité principale décorateur
Collaborations Jean Grémillon, Jean Anouilh, André Barsacq, Léon Barsacq
Maîtres Léon Bakst
Vue de la sépulture.

André Bakst est un décorateur et scénographe français, né le à Saint-Cloud et mort le à Paris[1].

Enfance

André Bakst est le fils du peintre Léon Bakst, le principal collaborateur des Ballets russes, la compagnie de Serge Diaghilev[2].

Après la séparation de ses parents, il grandit auprès de sa mère Lioubov Pavlovna, née Trétiakov, et de sa demi-sœur Marina à Saint-Pétersbourg. Son père le voit de loin en loin.

Après la déclaration de guerre en 1914, Lioubov Pavlovna est contrainte de rester en Russie avec ses deux enfants, alors que Léon Bakst est à Paris en France, puis s'installe à Lausanne en Suisse.

La Révolution russe de 1917 coupe le lien entre Léon Bakst et Lioubov Pavlovna et ses enfants.

Après des années de démarche, aidé par Igor Grabar et Anatoli Lounatcharski, Léon Bakst parvient à faire sortir de Russie son ex-femme et les deux enfants en 1922. Lioubov Pavlovna s’installe avec « Andrioucha », alors âgé de 15 ans, auprès de sa plus jeune sœur à Sanremo sur la Riviera italienne.

La mort de Léon Bakst en amène « Andrioucha » à faire plus ample connaissance de sa grand-mère Sophie Kliatchko qui vit alors à Clamart et à Viroflay avec ses enfants Mila, Maroussia, Berthe et Pavlik.

Jeunesse

André Bakst se lie d’amitié avec André Barsacq, qui a épousé Mila, et avec son frère Léon Barsacq.

« Andrioucha » collabore épisodiquement avec eux, tantôt pour des films, tantôt pour des pièces de théâtre. Il expose également au Salon d'Automne à plusieurs reprises jusqu'en 1937.

Il est mobilisé en 1939 à l’âge de 32 ans. Il est fait prisonnier par les Allemands, et passe les cinq années de la guerre dans un Stalag de Poméranie.

Théâtre, cinéma et télévision

A la Libération, il revient en France et épouse Madeleine Fortan, la parente du modèle de l'Aziyadé de Pierre Loti.

Il devient un des assistants de Léon Barsacq et conçoit les décors de certaines pièces russes montées par André Barsacq au Théâtre de l'Atelier.

Il travaille également avec Jean Grémillon, Alexandre Astruc, Claude Santelli et nombre de réalisateurs.

Son ascendance russe en fait également un subtil médiateur de l'atmosphère slave, en particulier de Gogol, Tchekhov ou Maïakovski.

Il meurt au cours d’une opération de la sphère cardiaque à l'Hôpital Broussais dans le 14e arrondissement de Paris[3]. Il est inhumé dans le cimetière russe de Sainte-Geneviève-des-Bois.

Décorateur et costumier au théâtre

Décorateur au cinéma

Décorateur à la télévision

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

  • Léon Bakst, Correspondance et morceaux choisis, traduction et introduction de Jean-Louis Barsacq, L'Age d'homme, 2016, 412 p
  • Jean Baudry, Le prodigieux bestiaire d'André Bakst, Art et décoration, n°29, 1952
  • André Barsacq, Cinquante ans de théâtre, préface de Georges Le Rider, BnF, 1978
  • Jean-Louis Barsacq, Place Dancourt : la Vie, l’œuvre et l’Atelier d’André Barsacq, Gallimard, 2005 (ISBN 207077595X) [présentation en ligne]

Liens externes

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