Fille du journaliste et fondateur du journal HaratchChavarche Missakian, Arpik est très tôt confrontée au métier exercé par ce dernier. Ainsi, elle en apprend les bases, et acquiert l'expérience pratique des problèmes posés par l'impression, la diffusion et la gestion financière d'un quotidien comme celui qui est tenu par son père[1]. De plus, elle apprend l'arménien occidental dans le giron familial ainsi qu'en fréquentant des intellectuels arméniens installés ou de passage à Paris, et apprend à connaître et à tisser des liens solides au sein de la diaspora arménienne de France[1].
À la mort de Chavarche en 1957, Arpik Missakian reprend le journal. Elle est à l'origine du lancement du supplément mensuel littéraire et artistique intitulé Midk yèv Arvest (en arménienՄիտք եւ արուեստ, littéralement « Pensée et Art »)[2].
Épaulée à partir de 1984 par une autre journaliste, Arpi Totoyan, née en 1945 à Istanbul et locutrice de l'arménien occidental et du turc, Arpik Missakian tient le journal jusqu'en 2009[3].
Arby Ovanessian, Portrait connu et inconnu, 2019 : documentaire filmé en 2009 et faisant partie de la trilogie de films documentaires « Haratch 83 » consacrée au journal Haratch. Portrait connu et inconnu comporte un long entretien avec Arpik Missakian[7]. Sa première diffusion a lieu le à la Péniche Anako[8].