Barbara Tennant est née à Londres où elle a commencé à se produire[1],[2]. Elle s'est installée en Amérique du Nord en tant que jeune actrice et danseuse avec la compagnie Ben Greet, et a vécu à Montréal tout en tournant dans diverses productions théâtrales[3],[4].
Tennant apparaît dans plus d'une centaine de films muets, dont beaucoup de courts métrages, entre 1912 et 1928. Son premier film est Chamber of Forgetfulness (1912), et son dernier film est A Jim Jam Janitor (1928). D'autres apparitions notables sont le rôle de Marian dans une adaptation de Robin des Bois (1912) avec Alec B. Francis et George Larkin[5], dans Into the Wilderness (1914) et The Price of Malice (1916), tous deux réalisés par Oscar A. C. Lund[6],[7], dans le rôle principal de M'Liss (1915), basé sur une histoire de Bret Harte[8], The Better Wife (1919), avec Clara Kimball Young, dans Capitaine Janvier (1924), avec Baby Peggy[9], et dans The Devil Dancer (1927), avec Anna May Wong[10].
Tennant a travaillé aux studios Eclair à Fort Lee dans le New Jersey, entre 1911 et 1915[11] En 1919, elle était installée à Los Angeles, travaillant avec le producteur Jesse Hampton[12]. Elle a été malade pendant quelques années, ce qui a effectivement freiné sa carrière, bien qu'elle ait fait un retour en 1922[13], et qu'elle soit apparue dans des films jusqu'en 1931[14]. « J'aime tellement tout ça », a-t-elle expliqué. « Je ne peux pas le quitter. »[15].
Tennant joua dans l'un des premiers films rejetés par le British Board of Film Classification en 1913, lorsqu'elle incarna la Vierge Marie dans The Crimson Cross, violant apparemment les règles concernant la représentation des personnages religieux[16].
En 2011, le gouvernement russe a offert à la Bibliothèque du Congrès dix films muets américains, jusque-là considérés comme perdus. L'un de ces films, Circus Days (1923), mettait en vedette Tennant et Jackie Coogan[17],[18].
↑« Biographical Sketch of Barbara Tennant », The Capital Journal, , p. 4 (lire en ligne, consulté le ).
↑« Barbara Tennant's Rise to Fame Was Through Accident », Riverside Daily Press, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Who's Who in Picturedom: Miss Barbara Tennant », Buffalo Courier, , p. 5 (lire en ligne, consulté le ).
↑« Sketches of Notable Screen Players No. 85 », Reading Times, , p. 5 (lire en ligne, consulté le ).
↑(en) George A. Katchmer, A Biographical Dictionary of Silent Film Western Actors and Actresses, McFarland, , 122, 201, 369 (ISBN978-1-4766-0905-8, lire en ligne).
↑(en) Thomas S. Hischak, American Literature on Stage and Screen: 525 Works and Their Adaptations, McFarland, , 149 p. (ISBN978-0-7864-9279-4, lire en ligne).
↑« Untitled news item », The San Francisco Examiner, , p. 11 (lire en ligne, consulté le ).
↑(en) Fort Lee Film Commission, Fort Lee: Birthplace of the Motion Picture Industry, Arcadia Publishing, (ISBN978-1-4396-1787-8, lire en ligne).
↑« Jesse Hampton's Studio Presents a Busy Aspect », Los Angeles Herald, , p. 21 (lire en ligne, consulté le ).
↑« Returns to Scene of Former Success », The Philadelphia Inquirer, , p. 87 (lire en ligne, consulté le ).
↑« The Stars Shine On », The Des Moines Register, , p. 45 (lire en ligne, consulté le ).
↑(en) Anthony Slide, Hollywood Unknowns: A History of Extras, Bit Players, and Stand-Ins, Univ. Press of Mississippi, , 157 p. (ISBN978-1-61703-475-6, lire en ligne).
↑(en-GB) David Parkinson, « Ask Parky: The Phelps of the Oscars », The Guardian, (ISSN0261-3077, lire en ligne, consulté le ).
↑« The 10 silent films Russia returned to the U.S. », The Washington Post, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Jackie Coogan Has Ideal Stage Mother », Philadelphia Inquirer, , p. 35 (lire en ligne, consulté le ).
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