Caroline du Nord
La Caroline du Nord (en anglais : North Carolina) est un État du Sud des États-Unis. Sa capitale est Raleigh, et sa plus grande ville est Charlotte et son agglomération (Metrolina). Avec 9 535 483 habitants en 2010, estimée à 10,8 millions habitants en 2024, sur une superficie de 139 509 km2, l'État est le 9e du pays par sa population et le 28e par sa taille. Longeant l'océan Atlantique à l'est, elle est bordée par la Caroline du Sud et la Géorgie au sud, le Tennessee à l'ouest, et la Virginie au nord. Territoire colonisé et occupé par les Européens dès le XVIe siècle, la Caroline du Nord est l'une des Treize Colonies qui fondèrent les États-Unis d'Amérique. Elle est divisée en cent comtés. En grande partie rurale, elle présente des paysages divers, entre les plateaux du Piedmont, les îles des Outer Banks et le cap Hatteras, et les montagnes Blue Ridge, partie de la chaîne des Appalaches. Le mont Mitchell, point culminant de l'est des États-Unis, se trouve dans l'ouest de l'État. Le territoire est peuplé depuis plus de 12 000 ans par des tribus amérindiennes, dont les Cherokees et les Tuscaroras. Visitée en 1512 par Juan Ponce de León, la Caroline du Nord est colonisée par des Espagnols, des Français et des Anglais durant le XVIe siècle et le XVIIe siècle. Dans les années 1730, de nombreux immigrants écossais s'installent au pied des Appalaches, et se révoltent contre la domination britannique lors de la guerre d'Indépendance. Le 21 novembre 1789, la Caroline du Nord devient le 12e État de l'Union. À partir de 1870, elle connaît une forte expansion démographique, et voit sa population doubler entre 1970 (cinq millions d'habitants) et 2010 (9,5 millions). L'agglomération Raleigh-Durham, appelée aussi Research Triangle, compte à elle seule plus de 1,8 million d'habitants. La ville principale de l'État, Charlotte, dépasse les 2 millions d'habitants dans son agglomération. Depuis les années 1950, l'économie de la Caroline du Nord connaît une phase de transition, passant de l'industrie manufacturière (tabac, textile, biens de consommation) à une économie plus diversifiée, notamment dans les secteurs de l'énergie, des biotechnologies et de la finance. L'État est traditionnellement conservateur et soutient généralement le Parti républicain, mais il est désormais considéré comme un swing state. Marqué par l'importance de la religion évangélique baptiste, il appartient à la Bible Belt. En outre, la Caroline du Nord compte de nombreux établissements universitaires, dont deux universités qui figurent parmi les plus prestigieuses du pays : Duke et l'université de Caroline du Nord à Chapel Hill. Enfin, la ville de Charlotte accueille plusieurs équipes sportives, dont les Panthers de la Caroline (football américain) et les Hornets de Charlotte (basket-ball). Origine du nomCaroline est tiré du nom latin Carolus (Charles), en l'honneur du roi Charles Ier d'Angleterre (qui est à l’origine de la première concession en 1629)[2]. HistoirePeuplé par l'homme depuis plus de 12 000 ans au gré des vagues de migration, son territoire est partagé par diverses tribus dont les Cherokees, Tuscaroras, Cheraw (en), Pamlico, Meherrin (en), Coree (en), Machapunga (en), Indiens du Cape Fear (en), Waxhaws (en), Sappony (en), Tutelo, Waccamaw Siouan (en), Coharies, Woccon et Catobas. Elle fut le second territoire américain colonisé par l'Angleterre. Découvert en 1512 par l'Espagnol Juan Ponce de León et connu longtemps à partir de 1663 sous le nom de colonie d'Albemarle, du nom de l'estuaire d'Albemarle, Aumale en français (ainsi désigné en l'honneur du conseiller George Monck fait duc d'Aumale et bénéficiaire du comté de Moncks Corner par Charles II), le pays fut concédé en 1584 par Élisabeth à Walter Raleigh, qui tenta, mais sans succès, d'y former un établissement. Ensuite, pendant un siècle, la présence de l'homme blanc est restée proche de zéro, si l'on exclut un timide hameau installé au sud de la baie de Chesapeake par des colons de Virginie. En 1663, peu après la restauration de la dynastie Stuart et la fin de première révolution anglaise, Charles II d'Angleterre donna les terres à huit propriétaires en remerciement de leur soutien militaire : le chancelier Edouard Hyde, premier comte de Clarendon, le général George Monck, duc d'Albemarle, lord Craven, lord John Berkeley, lord Anthony Ashley Cooper, comte de Shaftesbury, sir George de Carteret et sir William Berkeley. La plupart d'entre eux importent des esclaves après la création en 1672 de la Royal African Company, pour leurs vastes plantations de tabac. En 1729, leurs descendants en cédèrent la propriété au gouvernement britannique (sauf John Carteret qui négocia avantageusement ses droits) et qui divisa toute la province de Caroline en deux, la Caroline du Nord et la Caroline du Sud, celle-ci incluant la future province de Géorgie, et qui le posséda jusqu'à la déclaration d'indépendance en 1775. En 1670, John Locke avait donné une constitution à la Caroline ; mais cette constitution ne put être appliquée. La Caroline connut plus tard, dans les années 1730, une forte immigration de familles modestes écossaises qui s'installèrent au pied des Appalaches. Grâce à leur implication, la Caroline sera la treizième des Treize Colonies qui se sont révoltées contre la domination britannique lors de la guerre d'indépendance. La Caroline du Nord fait partie des États confédérés d'Amérique pendant la guerre de Sécession et ce à partir du . Elle ne rejoint l'Union qu'en 1868. La Caroline du Nord a instauré un programme de stérilisation forcée entre 1929 et 1974 visant les Noirs. Quelque 7 600 personnes, y compris des enfants, en ont été victimes[3]. ConstitutionLa Caroline du Nord a connu trois constitutions :
GéographieLa Caroline du Nord a des frontières avec la Caroline du Sud au sud, la Géorgie au sud-ouest, le Tennessee à l'ouest, la Virginie au nord, et l'océan Atlantique à l'est. À l'ouest, les Appalaches constituent une frontière naturelle avec le Tennessee. Ses principales curiosités géographiques sont :
Principaux cours d'eauLa Caroline du Nord est un État côtier ; de nombreux fleuves nés dans les Appalaches se jettent dans l'océan Atlantique, par exemple le Chowan, le Roanoke, la Pamlico, le Neuse, le Cape Fear, le Pee Dee et la Catawba. D'autres rivières naissent dans les Appalaches pour se jeter ensuite à l'ouest dans les affluents du Mississippi par exemple, la Hiwassee, la Little Tennessee et la French Broad. Aires protégéesLe National Park Service gère en Caroline du Nord les sites suivants[5] :
Subdivisions administrativesComtésL'État de Caroline du Nord est divisé en 100 comtés[6]. AgglomérationsAires métropolitaines et micropolitainesLe Bureau de la gestion et du budget a défini dix-sept aires métropolitaines et vingt-quatre aires micropolitaines dans ou en partie dans l'État de Caroline du Nord[7].
En 2010, 93,2 % des Nord-Caroliniens résidaient dans une zone à caractère urbain, dont 76,9 % dans une aire métropolitaine et 16,3 % dans une aire micropolitaine. Aires métropolitaines combinéesLe Bureau de la gestion et du budget a également défini onze aires métropolitaines combinées dans ou en partie dans l'État de Caroline du Nord.
MunicipalitésL'État de Caroline du Nord compte 553 municipalités[8], dont 18 de plus de 50 000 habitants.
Les municipalités de Charlotte et Raleigh étaient respectivement les 16e et 43e municipalités les plus peuplées des États-Unis en 2013. DémographiePopulation
Le Bureau du recensement des États-Unis estime la population de l'État de Caroline du Nord à 10 488 084 habitants, au 1er juillet 2019, soit une hausse de 9.99 % depuis le recensement des États-Unis de 2010 qui tablait la population à 9 535 483 habitants[9]. Depuis 2010, l'État connaît la 12e croissance démographique la plus soutenue des États-Unis. Avec 9 535 483 habitants en 2010, la Caroline du Nord était le 10e État le plus peuplé des États-Unis. Sa population comptait pour 3,09 % de la population du pays. Le centre démographique de l'État était localisé dans le sud-est du comté de Randolph[10]. Avec 75,73 hab./km2 en 2010, la Caroline du Nord était le 15e État le plus dense des États-Unis. Le taux d'urbains était de 66,1 % et celui de ruraux de 33,9 %[11]. En 2010, le taux de natalité s'élevait à 12,8 ‰[12] (12,3 ‰ en 2012[13]) et le taux de mortalité à 8,3 ‰[14] (8,4 ‰ en 2012[15]). L'indice de fécondité était de 1,91 enfant par femme[12] (1,84 en 2012[13]). Le taux de mortalité infantile s'élevait à 7,0 ‰[14] (7,4 ‰ en 2012[15]). La population était composée de 23,93 % de personnes de moins de 18 ans, 9,84 % de personnes entre 18 et 24 ans, 26,99 % de personnes entre 25 et 44 ans, 26,30 % de personnes entre 45 et 64 ans et 12,94 % de personnes de 65 ans et plus. L'âge médian était de 37,4 ans[16]. Entre 2010 et 2013, l'accroissement de la population (+ 312 589) était le résultat d'une part d'un solde naturel positif (+ 131 753) avec un excédent des naissances (392 193) sur les décès (260 440), et d'autre part d'un solde migratoire positif (+ 174 584) avec un excédent des flux migratoires internationaux (+ 67 302) et un excédent des flux migratoires intérieurs (+ 107 282)[17]. Selon des estimations de 2013, 91,3 % des Nord-Caroliniens étaient nés dans un État fédéré, dont 57,4 % dans l'État de Caroline du Nord et 33,9 % dans un autre État (14,8 % dans le Sud, 10,4 % dans le Nord-Est, 5,7 % dans le Midwest, 3,0 % dans l'Ouest), 1,1 % étaient nés dans un territoire non incorporé ou à l'étranger avec au moins un parent américain et 7,6 % étaient nés à l'étranger de parents étrangers (56,4 % en Amérique latine, 24,4 % en Asie, 10,5 % en Europe, 5,9 % en Afrique, 2,3 % en Amérique du Nord, 0,5 % en Océanie). Parmi ces derniers, 31,9 % étaient naturalisés américain et 68,1 % étaient étrangers[18],[19]. Selon des estimations de 2012 effectuées par le Pew Hispanic Center, l'État comptait 350 000 immigrés illégaux, soit 3,6 % de la population[20]. Composition ethno-raciale et origines ancestralesSelon le recensement des États-Unis de 2010, la population était composée de 68,47 % de Blancs, 21,48 % de Noirs, 2,19 % d'Asiatiques (0,60 % d'Indiens), 2,16 % de Métis, 1,28 % d'Amérindiens, 0,07 % d'Océaniens et 4,34 % de personnes n'entrant dans aucune de ces catégories. Les Métis se décomposaient entre ceux revendiquant deux races (1,99 %), principalement blanche et noire (0,65 %), et ceux revendiquant trois races ou plus (0,17 %). Les non-hispaniques représentaient 91,61 % de la population avec 65,27 % de Blancs, 21,18 % de Noirs, 2,17 % d'Asiatiques, 1,63 % de Métis, 1,14 % d'Amérindiens, 0,06 % d'Océaniens et 0,16 % de personnes n'entrant dans aucune de ces catégories, tandis que les Hispaniques comptaient pour 8,39 % de la population, principalement des personnes originaires du Mexique (5,11 %) et de Porto Rico (0,75 %)[16]. En 2010, la Caroline du Nord avait la 7e plus forte proportion de Noirs des États-Unis. L'État comptait également les 6e plus grands nombres de Noirs (2 048 628) et d'Amérindiens (122 110) ainsi que les 9e plus grands nombres de Blancs (6 528 950) et de Blancs non hispaniques (6 223 995) des États-Unis.
En 2013, le Bureau du recensement des États-Unis estime la part des non hispaniques à 91,2 %, dont 64,2 % de Blancs, 21,2 % de Noirs, 2,4 % d'Asiatiques, 2,0 % de Métis et 1,1 % d'Amérindiens, et celle des Hispaniques à 8,8 %[22]. En 2000, les Nord-Caroliniens s'identifiaient principalement comme étant d'origine américaine (13,9 %), anglaise (9,5 %), allemande (9,5 %), irlandaise (7,4 %) et scot d'Ulster (3,2 %)[23]. L'État avait la plus forte proportion de personnes d'origine scot d'Ulster et la 8e plus forte proportion de personnes d'origine américaine. L'État abrite la 22e communauté juive des États-Unis. Selon le North American Jewish Data Bank, l'État comptait 31 675 Juifs en 2013 (10 165 en 1971), soit 0,3 % de la population. Ils se concentraient principalement dans les agglomérations de Charlotte-Concord-Gastonia (8 500), Durham-Chapel Hill (6 000), Raleigh (6 000) et Greensboro-High Point (3 000). Les Amérindiens s'identifiaient principalement comme étant Lumbees (43,3 %) et Cherokees (11,4 %)[24]. Les Hispaniques étaient principalement originaires du Mexique (60,9 %), de Porto Rico (9,0 %), du Salvador (4,7 %) et du Honduras (3,9 %)[25]. Composée à 38,1 % de Blancs, 6,3 % de Métis, 3,6 % de Noirs, 1,7 % d'Amérindiens, 0,3 % d'Asiatiques, 0,2 % d'Océaniens et 49,9 % de personnes n'entrant dans aucune de ces catégories, la population hispanique représentait 24,5 % des Métis, 20,4 % des Océaniens, 10,9 % des Amérindiens, 4,7 % des Blancs, 1,4 % des Noirs, 1,1 % des Asiatiques et 96,4 % des personnes n'entrant dans aucune de ces catégories. L'État avait la 10e plus forte proportion de personnes originaires du Salvador (0,40 %). L'État comptait également les 6e plus grands nombres de personnes originaires du Honduras (30 900) et du Costa Rica (4 658), les 8e plus grands nombres de personnes originaires de la République dominicaine (15 225) et du Venezuela (4 070), les 9e plus grands nombres de personnes originaires du Salvador (37 778), de Cuba (18 079), de l'Équateur (8 110) et du Nicaragua (4 964) ainsi que le 10e plus grand nombre de personnes originaires de la Colombie (17 648). Les Asiatiques s'identifiaient principalement comme étant Indiens (27,5 %), Chinois (16,4 %), Viêts (13,1 %), Coréens (9,2 %), Philippins (8,9 %), Hmongs (5,0 %) et Japonais (3,1 %)[26]. L'État avait la 5e plus forte proportion de Hmongs (0,11 %). L'État comptait également le 4e plus grand nombre de Hmongs (10 433) et le 7e plus grand nombre de Laotiens (5 566). Les Métis se décomposaient entre ceux revendiquant deux races (92,1 %), principalement blanche et noire (30,1 %), blanche et amérindienne (16,3 %), blanche et autre (13,5 %), blanche et asiatique (13,5 %), noire et amérindienne (6,6 %) et noire et autre (3,8 %), et ceux revendiquant trois races ou plus (7,9 %)[27]. Religions
Selon l'institut de sondage The Gallup Organization, en 2015, 49 % des habitants de Caroline du Nord se considèrent comme « très religieux » (40 % au niveau national), 29 % comme « modérément religieux » (29 % au niveau national) et 22 % comme « non religieux » (31 % au niveau national)[29]. LanguesSelon l'American Community Survey, en 2010 89,66 % de la population âgée de plus de 5 ans déclare parler l'anglais à la maison, 6,93 % déclare parler l'espagnol, et 3,41 % une autre langue[30]. Politique
La Caroline du Nord est un État sudiste conservateur et un ancien bastion du Parti républicain. Elle est aujourd'hui considérée comme un swing state. L'essentiel de l'État est acquis aux républicains, en particulier les Appalaches (à l'exception de la ville universitaire d'Asheville), les banlieues du Piedmont et les comtés ruraux de la côte atlantique. Les grandes villes de l'État (Charlotte, Durham, Greensboro et Raleigh) et les comtés afro-américains, au nord-est, constituent les quelques enclaves démocrates de Caroline du Nord[31]. Politique nationaleÉlections présidentielles
Ancien État confédéré, et par la suite du Dixie, la Caroline du Nord est un bastion démocrate, en grande partie pour ses positions ségrégationnistes, de la fin de la période de reconstruction jusqu'aux années 1960. Herbert Hoover est le premier candidat républicain à une élection présidentielle à y être élu en 1928. La bascule vers le Parti républicain intervient aux élections de 1968, entérinant la fin du Dixiecrat et de l'éloignement des démocrates de l'électorat des conservateurs du sud. Richard Nixon est le second républicain au XXe siècle à remporter le collège électoral. Il y est réélu en 1972. Jusqu'en 2008, le seul candidat démocrate à parvenir à s'imposer fut Jimmy Carter en 1976. Le républicain George W. Bush y avait été facilement élu en 2000 et aussi en 2004 avec 56 % des voix en dépit de la présence de John Edwards, sénateur de l'État, comme candidat à la vice-présidence au côté du démocrate John Kerry. Lors de l'élection présidentielle américaine de 2008, le candidat démocrate Barack Obama s'impose de justesse, avec 0,33 point d'avance, sur son adversaire républicain John McCain. En 2016 c'est le républicain Donald Trump qui remporté l'État avec 49,8 % des voix face à 46,2 % des votes pour la démocrate Hillary Clinton[32]. Représentation fédérale
Au niveau fédéral, lors du 115e congrès (législature 2017-2019), la délégation de Caroline du Nord au Congrès des États-Unis comprend deux sénateurs républicain (Richard Burr) et Thom Tillis), dix représentants républicains et trois représentants démocrates. Politique localeLe pouvoir exécutif de Caroline du Nord est détenu par le gouverneur de l'État. Depuis 2017, il s'agit du démocrate Roy Cooper, qui a battu en 2016 le gouverneur républicain sortant Pat McCrory. L'Assemblée générale de Caroline du Nord (North Carolina General Assembly en anglais) est l'organe législatif du gouvernement. Elle est composée d'une Chambre des représentants, comportant cent vingt membres, et d'un Sénat, composé de cinquante membres. Les deux chambres sont à majorité républicaine depuis les élections de 2010. Le Parti républicain dispose même d'une supermajorité depuis 2012, permettant d'outrepasser un éventuel véto du gouverneur[33]. Le pouvoir judiciaire se nomme North Carolina Court System en Caroline du Nord. Il comprend les tribunaux suivants[34] :
Peine de mortLe , la Caroline du Nord est l'État qui procède à l'exécution du millième condamné à mort depuis le rétablissement, en 1976, de la peine capitale aux États-Unis. ÉconomieLe Research Triangle Park est un parc de haute technologie et un lieu d'enseignement situé à Raleigh. L'aéroport international de Raleigh-Durham ainsi que l'aéroport international Charlotte-Douglas desservent cet État. Culture
EnseignementCollèges et universités
SportLa Caroline du nord abrite des franchises dans 4 des 5 ligues professionnelles majeures masculine américaines
ainsi que 2 franchises féminines: Mais surtout la Caroline du nord héberge des équipes universitaires réputée:
Notes et références
Voir aussiBibliographie
Liens externes
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