« En 1961, Gilbert Bécaud rencontre sur le vol Paris-Nice une actrice, Elga Andersen, qui se rend chez son fiancé. Le lendemain, ils rentrent par le même vol, mais elle est décomposée. Son histoire d'amour s'est finie dans la nuit. Bécaud lui propose de prendre un petit déjeuner chez lui, dans sa cabane en bois du Chesnay (Yvelines). À un moment, elle s'est appuyée au piano en murmurant : « Et maintenant, qu'est-ce que je vais faire ? » Il a appelé Pierre Delanoë en lui disant : « J'ai un début. » La chanson s'est écrite dans la journée. On a tout de suite compris que c'était un bon titre. De là à imaginer un tel tube…[2],[3],[4] »
.
La chanson devient rapidement un standard mondial : elle est classée six semaines no 1 au hit-parade du au [5],[6] et le single se vend à 404 000 exemplaires[7].
Dans cette chanson, le thème musical est un ostinato[3]. Une caisse claire frappe quasi invariablement le même rythme caractéristique d'un boléro[3]. Le thème de la chanson est celui d'un amour déçu : le désespoir et la révolte vont en crescendo (de même que la musique) et cela jusqu'au tragique dernier vers :
↑Gilles Médioni, « J'ai mis un an à convaincre Bécaud d'interpréter Nathalie », L’Express, (lire en ligne)
↑ abcd et eBertrand Dicale et André Manoukian, « Gilbert Bécaud. Et maintenant », dans La vie secrète des chansons françaises, Chêne-EPA, , p. 92-95
↑ abc et dFabien Lecœuvre, « Et maintenant », dans Le petit Lecœuvre illustré. Dictionnaire. Histoire des chansons de A à Z, Éditions du Rocher, , p. 110
↑« "Et maintenant" : la chanson de Gilbert Bécaud fait le tour du monde depuis 60 ans », TF1, (lire en ligne)