Il est le fils d'un critique et historien d'art bien connu, Lionello Venturi, professeur à l'Université de Turin. Ce dernier refuse de prêter serment au régime fasciste et s'exile avec sa famille à Paris en 1932[4]. Là, Franco Venturi suit des études à la Sorbonne. Son premier travail de recherche aboutit la publication de Jeunesse de Diderot en 1939.
En 1941, il est arrêté en Espagne alors qu'il tente de rejoindre sa famille déjà partie à New York. Il est remis aux autorités fascistes italiennes par le régime de Franco.
Après guerre, ses travaux portent d'abord sur Jean Jaurès et autres historiens de la Révolution française (1948). Il est nommé attaché culturel à l'ambassade d'Italie à Moscou en 1947 et mène dès lors des recherches sur les révolutionnaires russes du XIXe siècle, qui débouchent sur la publication de Il populismo russo (1952).
En 1958, il devient professeur à l'université de Turin, où il enseigne jusqu'à sa retraite en 1984.
Settecento riformatore, V: L'Italia dei lumi (1764-1790), 2 t., Torino, Einaudi, 1987-1990
La lotta per la libertà. Scritti politici, a cura di L. Casalino, Torino, Einaudi, 1996 (ISBN978-88-06-14122-6)
Europe des Lumières Recherches sur le XVIIIe siècle, Paris, EHESS, 1995.
Franco Venturi e la Russia. Con documenti inediti, dir. Antonello Venturi, Milano, Feltrinelli, 2006, (ISBN880799061X).
Alessandro Galante Garrone, Franco Venturi, Vivere eguali. Dialoghi inediti intorno a Filippo Buonarroti, dir. M. Albertone, Reggio Emilia, Diabasis, 2009 (ISBN978-88-8103-663-9)
↑Michael Confino, « Franco Venturi's Russia », Kritika: Explorations in Russian and Eurasian History, vol. 11, no 1, , p. 77–105 (ISSN1538-5000, lire en ligne, consulté le )