Diplômé de physique nucléaire, Franco Zecchin débarque à Palerme en 1975 pour rejoindre sa compagne, la photographe Letizia Battaglia, qui lui propose de travailler à ses côtés[1].
Encouragé par le photographe Josef Koudelka, Franco Zecchin saute le pas et devient reporter pour le quotidien communiste L'Ora[2],[3].
Il photographie la Sicile endeuillée par l'action de la mafia[4], mais aussi la vie quotidienne à Palerme : les mariages, les carnavals à Agrigente ou les fêtes à Syracuse, les dimanches de Pâques et les jeux des enfants[5].
La Sicile ne se résume pas à la violence et au meurtre.Elle est un continent, elle contient tout. Le noir et blanc était au début une contrainte technique. Puis c'est devenu un choix intimement lié à l'usage militant que nous faisions des images[2].
En 1988, il devient membre associé de l'Agence Magnum et obtient le Prix International de Journalisme Città di Trento[6].
En 1991, Franco Zecchin débute un nouveau projet avec les Touaregs au Sahara. En septembre 1998, le livre Nomades est publié[7],[8].
En 2015, il réalise une série de photographies sur les visages de la France des territoires[9].
Il est installé et travaille à Marseille, où il cordonne un atelier photographique au sein du master et de la formation doctorale en sciences sociales de l’EHESS.
2015 : Fotografare in silenzio, fotografare il silenzio, in Francesca Sbardella, Abitare il silenzio. Un’antropologa in clausura, Viella, Rome
2016 : Aesthetics as critique – A photographic inquiry into the Mafia, in Arundhati Virmani (dir.), Political Aesthetics. Culture, Critique and the Everyday, Routledge, New York
2019 : Continent Sicile, Postcart, Roma – Contrejour, Biarritz
↑François Devinat, « Photo du grand nord au Sahara, son livre fait partager la vie des peuples errants », Libération, (lire en ligne)
↑« Où vivons-nous ? La France des territoires. 4 semaines d'enquêtes et de portraits. Aujourd'hui : Les métropoles (1/5) Le photographe Franco Zecchina », La Croix, (lire en ligne)