Jean Roussel (homme politique)
Jean Roussel, né le à Marseille ou il est mort le [1], est un avocat et homme politique français. BiographieJeunesse et étudesJean Roussel est issu d'une riche famille marseillaise, né d'Hubert Roussel, avoué, et de Marie Louise Teisseire. Pupille de la Nation, son père meurt en 1930 ayant été gazé par les Allemands au cours de la Première Guerre mondiale. Il n’a que 7 ans. Il est envoyé en pension à Montpellier à l’Enclos Saint-François. Il est dans la classe de Michel Galabru et participe à l'émission de Patrick Sabatier sur l’enfance de l’acteur. Il fait ses études de droit à Aix-en-Provence[2]. Carrière professionnelleJean Roussel s’inscrit au barreau le 9 juillet 1944. Il reprend la charge d’avoué de son père Hubert Roussel et son grand-père Raymond Teisseire. Il redevient avocat en 1972 après la fusion des professions. Considéré comme un « notable », il est réputé pour sa capacité de travail[2]. Engagement politiqueMembre actif de la résistance passive et réfractaire au STO, il réussit à échapper aux arrestations de la police. Arrêté en 1944 par la Gestapo, transféré à l’évêché en vue d’un transfert en Allemagne, il réussit à s'évader. Militant royaliste, membre de l'Action française, il est aussi, combattant en faveur de l'Algérie française, accusé faussement d’être membre de l'OAS-Métro ; en 1961, il est inculpé pour « atteinte à la sûreté de l'État » et arrêté lors d’une visite du Général de Gaulle. Il est alors soutenu par l’ensemble du barreau de Marseille. Il milite ensuite aux Comités Tixier-Vignancour, puis rejoint le Centre démocrate (CD), dont il est candidat lors des élections législatives de 1968 à Marseille (avec, pour suppléant, Ronald Perdomo[2]). En 1974, il prend part à la campagne de Valéry Giscard d'Estaing, puis devient, en 1978, secrétaire départemental du Parti républicain (PR) des Bouches-du-Rhône. Il s’oppose vivement aux lois sur le divorce et surtout l’avortement. Il est candidat sous cette étiquette lors des élections législatives de la même année, puis de celles de 1981. En 1983, il est élu conseiller municipal de Marseille sur les listes de Jean-Claude Gaudin, dans le premier secteur. Il adhère alors à Solidarité et défense des libertés, proche de Charles Pasqua, et devient président de l'Association de défense du centre-ville. Il rejoint le Front national (FN) en 1985, et devient, la même année, le premier conseiller général du canton, élu face à Hyacinthe Santoni. En 1986, il est député sur la liste FN, avec Pascal Arrighi, Gabriel Domenech et Ronald Perdomo[2]. En 1988, candidat dans la 3e circonscription des Bouches-du-Rhône, il dépasse au premier tour Jean Roatta avant d'être battu par Philippe Sanmarco à 92 voix près. En , face à l'obstruction de Lucien Weygand, président du conseil général, il démissionne de l'assemblée départementale, avant d'être réélu en septembre suivant. En , il perd les élections cantonales face à Renaud Muselier. Choisissant alors de se retirer peu à peu de la politique, il tente de faire « monter » Jean-Philippe Motte, un militant de longue date, dans les instances du FN[2]. En 1998, lors de la scission du FN, il rejoint le Mouvement national républicain (MNR) de Bruno Mégret, avec sa femme Marie-Claude. Vie privéeÉpoux de Marie-Claude Abeille, candidate aux législatives de 1989[2], conseiller municipal et conseiller régional, il est père de deux filles et d’un fils qui a repris le cabinet de son père[2]. Il meurt le à l'âge de 92 ans[3]. Détail des fonctions et des mandatsMandat parlementaire
Résultats électoraux
Références
AnnexesArticle connexeLiens externes
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