Mather a obtenu son doctorat en 1974 à l'université de Californie à Berkeley. Il intègre la même année le Goddard Space Flight Center en tant que chercheur post-doctoral, puis en tant que chercheur titulaire. Il fait partie du groupe de personnes qui vont proposer à la NASA le projet de satellite COBE, qui sera accepté et finalement lancé fin 1989.
Mather était responsable de l'instrument FIRAS embarqué à bord du COBE. Cet instrument avait pour mission de mesurer avec précision le spectre du fond diffus cosmologique[3],[4]. Les résultats montrèrent que le profil du rayonnement de fond en micro-ondes correspond au spectre d'un corps noir, confirmant ainsi le modèle d'expansion de l'Univers, ce qui a valu à Mather de se voir décerner (conjointement avec George Fitzgerald Smoot) le prix Nobel de physique en 2006[1].
Mather est membre de la National Academy of Sciences depuis 1997 et de la American Academy of Arts and Sciences depuis 1998. En 2010, il est l'un des responsables du projet de télescope spatial James Webb. Il est auteur d'un ouvrage, The Very First Light, relatant l'aventure de la mise en œuvre du satellite COBE et ses implications pour la cosmologie.
↑ a et b(en) « for their discovery of the blackbody form and anisotropy of the cosmic microwave background radiation »in Personnel de rédaction, « The Nobel Prize in Physics 2006 », Fondation Nobel, 2010. Consulté le
↑John C. Mather et al., A preliminary measurement of the cosmic microwave background spectrum by the Cosmic Background Explorer (COBE) satellite, Astrophysical Journal, 354, L37-L40 (1990) Voir en ligne.
(en) Autobiographie sur le site de la fondation Nobel (le bandeau sur la page comprend plusieurs liens relatifs à la remise du prix, dont un document rédigé par la personne lauréate — le Nobel Lecture — qui détaille ses apports)