Les Mains de la Cause de Dieu furent un groupe de 50 éminents baha'is, principalement chargés de répandre et de défendre la Foi bahá’íe au niveau mondial. `Abdu'l-Bahá (1844-1921) écrit que :
« Les devoirs des Mains de la Cause sont de répandre au loin les Arômes Divins, d'édifier les âmes des hommes, de faire progresser la culture, d'améliorer le caractère de tous les hommes et d'être, en tout temps et de toutes les manières, sanctifiés et détachés des affaires matérielles. Ils doivent manifester une soumission à Dieu par leur conduite, leurs manières, leurs actes et leurs paroles »
Ce titre pouvait être décerné par Bahá'u'lláh (1817-1892), le Prophète-Fondateur de la Foi bahá’íe, par son fils aîné et successeur `Abdu'l-Bahá et aussi par le "Gardien de la Cause de Dieu" (Valí Amr'ulláh') Shoghi Effendi (1897-1957)[2]. Il y eut en tout 50 "Mains de la Cause", dont 27 étaient encore vivantes lors du décès du Gardien : 4 nommées par Bahá'u'lláh, 4 nommées par `Abdu'l-Bahá, et 42 nommées par Shoghi Effendi (dont 10 à titre posthume)[3].
Après le décès de Shoghi Effendi, il n'y eut plus de Gardien en chair et en os et il ne fut plus possible d'effectuer de nouvelles nominations. Ce sont donc les "Mains de la Cause" fidèles à l'Alliance de Bahá'u'lláh qui prirent en charge durant 6 ans la direction de la communauté baha’ie entre le décès du Gardien le et la première élection de la Maison universelle de justice le . La dernière "Main de la Cause", le Dr `Alí-Muḥammad Varqá, s'est éteinte le .
Parmi ces 50 "Mains de la Cause", au moins 5 étaient des espérantistes actifs et fervents, qui utilisèrent la langue internationale "Espéranto" pour enseigner la Foi à travers le monde, principalement en Asie, et fonder la première gazette internationale baha'ie intitulée "La Nova Tago" (le Jour Nouveau), qui fut éditée entre 1925 et 1936. Ces personnes étaient :
Le rôle des « Mains de la Cause » est actuellement joué au sein de la communauté baha'ie par les « Conseillers », qui forment les institutions du « Corps des Conseillers Continentaux » et du « Centre d'Enseignement International », secondés dans chaque pays par des auxiliaires « Vice-Conseillers », qui nomment à leur tour localement des "Assistants".
Nommées par Bahá'u'lláh
Ḥájí Mullá `Alí-Akbar (1842-1910), connu comme Ḥájí Ákhúnd
Ḥájí Mírzá Muḥammad-Taqí (m. 1917), connu comme Ibn-i-Abhar
Mírzá Muḥammad-Ḥasan (1848-1919), connu comme Adíb
Mírzá `Alí-Muḥammad-i-Khurásání (m. 1928), connu comme Ibn-i-Aṣdaq
Nommées par `Abdu'l-Bahá
Áqá Muḥammad-i-Qa'iní (1829-1892), connu comme Nabíl-i-Akbar
`Alí-Muḥammad Varqá (m. 1896), le père de Rúḥu'lláh
Mullá Ṣádiq-i-Muqaddas, ayant reçu le titre de `Ismu'lláhu'l-Aṣdaq
↑"Volontés et Testament" de `Abdu'l-Bahá, p. 12-13)
↑La liste la plus complète des "Mains de la Cause" se trouve dans le volume XIV de "The Bahá'í World". La Maison universelle de justice confirme que cette liste est incomplète et que l'étude des lettres et des archives pourraient révéler d'autres nominations
Voir aussi
Bibliographie
Sources officielles bahá'íes
Kitáb-i-Aqdas ("Le Livre le Plus Saint"), écrit par Bahá'u'lláh (en arabe vers 1873), édité par la Maison d'éditions baha'ies (Bruxelles 1996), (ISBN2872030387)