En 1936, au moment du Front populaire, il est étudiant en droit à Paris et passionné de cinéma. Il devient stagiaire dans La vie est à nous de Jean Renoir, et se lie d’amitié avec Jacques Becker, assistant du film. Ce film est tourné à l'initiative du Parti communiste français pour la campagne électorale du Front populaire, avec des fonds recueillis à la suite des collectes effectuées au cours des meetings et avec la participation bénévole des techniciens et artistes.
En 1937, il est documentaliste et script aux côtés de Becker sur le tournage du film de Jean Renoir La Marseillaise, qui sort l'année suivante dans les salles de cinéma.
En 1944, lors de la Libération de la France, le « Comité de libération du cinéma français » (CLCF), qui regroupe plusieurs groupes et syndicats de la Résistance dans le cinéma français (allant des communistes aux gaullistes), en l’absence de Jean-Paul Le Chanois, décide de nommer le Pierre Blanchar président, Louis Daquin secrétaire général et Marc Maurette secrétaire adjoint[4].
En 1946, Marc Maurette lance l'opposition à l'accord Blum-Byrnes, qui réduit d'une façon drastique les projets cinématographiques français au profit du cinéma américain. Il organise l’engagement total du syndicat dans les « Comités de défense du cinéma » et dans le vaste mouvement d’opinion qui amène le Parlement à créer une loi d’Aide, la première au monde, sans laquelle le cinéma français aurait peut-être disparu.
Marc Maurette devient le trésorier du Syndicat des techniciens et rédige la Convention collective des techniciens du cinéma, qui est signée le . Il est membre également du Parti communiste français.
En 1981, Marc Maurette rompt avec la CGT, en s'opposant à la Fédération du spectacle et la CGT, qui entendent faire adopter par le Syndicat des techniciens (SNTPCT) dont il est membre le concept d'« audiovisuel » confondant cinéma et télévision, ce qui ouvrirait la voie à la disparition de la convention collective de la production cinématographique et son absorption dans une « convention de l'audiovisuel », la fusionnant notamment avec les accords de l'audiovisuel public qui proposent des salaires significativement inférieurs. Il participe au maintien du Syndicat national des techniciens de la production cinématographique et de télévision, tel qu'il avait été fondé en 1937, et qui, dès lors, poursuit son action en tant que syndicat professionnel non affilié[6],[7],[8].
1993 : Jean Renoir: Première partie - De La Belle Époque à la Seconde Guerre mondiale, documentaire de David Thompson (Marc Maurette dans son propre rôle)
Certaines sources confondent parfois Marc Maurette et Marcelle Maurette en tant que scénariste. Cette confusion est entretenue quand le patronyme n'indique que « M. Maurette »
Enfin si d'autres sources confirment bien Genève comme lieu de naissance, quelques-unes indiquent comme dates de naissance et de décès (1880-1957), dates qui ne couvriraient qu'une partie de la filmographie de Marc Maurette.