Christian-JaqueChristian-Jaque Christian-Jaque en 1954 (Studio Harcourt).
Christian Albert François Maudet, dit Christian-Jaque, né le dans le 19e arrondissement de Paris[1],[2] et mort le à Boulogne-Billancourt[2], est un réalisateur, scénariste et adaptateur de cinéma français. BiographieJeunesseFils d'Édouard Maudet, directeur de fonderie, et de Joséphine Beaumer, le jeune Christian poursuit son cursus scolaire au collège Rollin à Paris. Bachelier, il effectue ensuite des études d’architecture à l'École nationale supérieure des beaux-arts et à l'École nationale supérieure des arts décoratifs à Paris. CarrièreEn 1924, il dessine des affiches de cinéma pour une compagnie américaine, First National Pictures, en collaboration avec Jacques Chabraison. Ils signent leurs travaux de leurs prénoms accolés : Christian-Ja(c)que(s). Christian-Jaque conservera ce pseudonyme lorsqu'il deviendra deux ans plus tard journaliste pour la revue Cinégraph, puis décorateur de cinéma de 1927 à 1931. Sa filmographie, d’une longévité exceptionnelle, est impressionnante : de 1932 (Le Bidon d'or) à 1977 (La Vie parisienne), il réalise pour le cinéma six courts-métrages, trois sketches et cinquante-neuf longs métrages (il en co-réalise trois autres et en laisse autant inachevés). De 1968 à 1985, il travaille sur une soixantaine de téléfilms. Parmi les acteurs qu’il a dirigés (à plusieurs reprises pour la plupart) : Fernandel, Albert Préjean, Mistinguett, Erich von Stroheim, Michel Simon, Raymond Rouleau, François Périer, Harry Baur, Renée Faure, Bernard Blier, Jean-Louis Barrault, Renée Saint-Cyr, Jules Berry, Micheline Presle, Louis Jouvet, Viviane Romance, Edwige Feuillère, Jean Marais, Gérard Philipe, Daniel Gélin, Maria Casarès, Charles Boyer, Pierre Brasseur, Gina Lollobrigida, Sophia Loren, Danielle Darrieux, Martine Carol, Claudia Cardinale, Jean-Louis Trintignant, Michel Piccoli, Brigitte Bardot, Jacques Charrier, Francis Blanche, Robert Hossein, Marina Vlady, Virna Lisi, Bourvil, Annie Girardot, Alain Delon, Jean Yanne, etc. Pierre Dac a été tête d'affiche du film Le bidon d'or en 1932. Sous l'Occupation allemande, Christian-Jaque réalise deux films pour la compagnie française à capitaux allemands Continental Films. L'Assassinat du père Noël et La Symphonie fantastique rencontreront un énorme succès public. Christian-Jaque finira la guerre dans les rangs des FFI. Comme Henri Decoin, il refusa le voyage à Berlin de mars 1942[3]. Il travailla en coopération avec la script Simone Bourdarias pendant 23 ans (1936-1959) pour au moins 25 films. Avec Martine Carol, sa quatrième épouse, il tourne six films mettant en valeur la beauté de sa femme, dont Lucrèce Borgia (1953), Madame du Barry (1954), Nana (1955) et Nathalie (1957). En 1959, il réalise Babette s'en va-t-en guerre avec la toute jeune Brigitte Bardot et Jacques Charrier. Il a été fait chevalier de la Légion d'honneur, officier de l'ordre national du Mérite, Croix de guerre 1939-1945 et commandeur des Arts et des Lettres le [4]. Vie privéeVie de coupleIl a été marié à :
MortChristian-Jaque meurt d'une crise cardiaque le à Boulogne-Billancourt, à deux mois de son 90e anniversaire. Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (85e division). FilmographieCinémaRéalisateur
Décorateur
TélévisionTéléfilms
Séries télévisées
DistinctionsRécompenses
Sélections
Citation
— Georges Perec, Je me souviens Notes et références
Voir aussiBibliographie
Liens externes
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