Monique Pantel, née le à Mont-de-Marsan et morte le à Paris 14e[1], est une critique de cinéma française.
Biographie
Après avoir grandi dans une famille d'hôteliers à l'hôtel Richelieu à Mont-de-Marsan[2], elle part devenir réceptionniste d'hôtel en Angleterre, puis à Paris. Elle y rencontre l'écrivain Jacques Audiberti, pour un intérim de secrétariat, et deviendra sa compagne[3] pendant les trois dernières années de sa vie[4]. Il la fait entrer au journal Paris-Presse[4] en , et elle rejoint la rubrique spectacles de France-Soir après la fusion des deux quotidiens. C'est là que la journaliste impertinente, souvent gaffeuse[5], prend le surnom de « Panpan »[4].
À la sortie de son premier livre en 1994[6], elle est reçue à l'émission de Laurent Ruquier qui apprécie son franc-parler et son humour, et lui propose de faire un compte-rendu par téléphone du festival de Deauville, en 1997[7]. Cette expérience radiophonique se poursuit par son intervention hebdomadaire, à partir de , le mercredi, à Dans tous les sens sur France Inter, puis le vendredi dans On va s'gêner sur Europe 1[8], où elle donne jusqu'en 2014 son avis sur les films sortis pendant la semaine. En 1999, elle publie un livre de souvenirs et d'anecdotes de cinéma, Panpan fait son cinoche[9].
Après la reprise de l'émission Les Grosses Têtes sur RTL par Laurent Ruquier en , Monique Pantel intervient épisodiquement par téléphone pour donner son avis sur un film précis[10].
À la suite de son décès le 7 avril 2021[11] à Paris[12], un hommage lui est rendu notamment sur les réseaux sociaux par Laurent Ruquier[13]. Son portrait apparait pendant l'hommage aux disparus de la 47e cérémonie des César[14], diffusée sur Canal+.
Bibliographie
1994 : La Chemise de nuit, éditions Anne Carrière (réédition en 2007)
1996 : Des baisers pour l'hiver, éditions Anne Carrière
1999 : Panpan fait son cinoche, éditions Anne Carrière