Dans les années 1980, elle crée une entreprise de conseil financier[5],[6].
Radio et télévision
Remarquée par Philippe Bouvard en 1995 après la parution de son premier essai Et encore, je m’retiens ! Propos insolents sur nos amis les hommes, Isabelle Alonso devient pour trois ans une des Grosses Têtes de RTL[6].
Elle fait partie des personnalités intervenant au jeu télévisé Mot de passe sur France 2[8].
En 2014, elle revient ainsi aux Grosses Têtes sur RTL[9].
En 2019, elle est chroniqueuse de la rubrique Coup de cœur, coup de gueule dans l'émission quotidienne Je t'aime etc. de Daphné Bürki sur France 2[10],[11].
De 2002 à 2004, elle joue le rôle de Juliette dans la pièce de théâtre La Presse est unanime, créée par Laurent Ruquier. En 2010 et 2011 elle présente un one woman show mis en scène par Caroline Loeb et tiré de son premier livre Et encore, je m’retiens ![6]. Avec ce spectacle, elle souhaite montrer que « le féminisme est consubstantiel à la démocratie »[6]. Elle retrace l'histoire du travail des femmes, parle des inégalités persistantes ou encore de la place des femmes dans le monde politique[6].
Elle participe au festival d'Avignon (avec le Petit Hébertot de Xavier Jaillard) en 2012[14] et 2014[15]. Le spectacle tourne en France[16], en Belgique[17] et en Suisse, jusqu'en 2015.
Engagement féministe
Féministe engagée, Isabelle Alonso milite pour la défense des droits des femmes dans le monde. Elle se dit féministe par humanisme[18], pacifiste[19] et écologiste[20].
En 1999, à la suite des insultes sexistes à l'encontre de Dominique Voynet, alors ministre de l'environnement, elle fonde l'association féministe Les Chiennes de garde avec Florence Montreynaud[6]. Le manifeste déclare : « Nous, Chiennes de garde, nous montrons les crocs. Adresser une injure sexiste à une femme publique, c'est insulter toutes les femmes. Nous nous engageons à manifester notre soutien aux femmes publiques attaquées en tant que femmes. Nous affirmons la liberté d'action et de choix de toutes les femmes. Nous, Chiennes de garde, nous gardons une valeur précieuse : la dignité des femmes[6] ». Elle est la présidente de l'association jusqu'en 2003[6]. À partir de 2013, elle prend position pour qu'une loi sanctionne les clients de la prostitution[6].