Son grand oncle, Hubert Bonaldi, était le patron de la prison de la Santé lorsque Jacques Mesrine s'en évada en 1978. Selon la légende, il aurait été licencié à la suite de cette évasion[5].
En 1984, Jérôme Bonaldi arrive sur Canal+[1]. Il débute en tant que journaliste économique dans l'émission 7/9 de Michel Denisot dès le premier jour d'antenne le 4 novembre. Par la suite, il est pendant plusieurs années chroniqueur dans l'émission Nulle part ailleurs animée par Philippe Gildas et Antoine de Caunes, où il présente divers gadgets et inventions, souvent insolites[1]. Il conclut souvent ses démonstrations par la phrase « C'est totalement inutile et donc rigoureusement indispensable ! »[6] Entre 1994 et 1997, il anime la première partie de Nulle part ailleurs.
De 1989 à 1993, en plus de Nulle Part Ailleurs, il présente l'émission de vulgarisation scientifiqueDis, Jérôme…?
En 1997, il anime une émission quotidienne à 12 h 40 nommée Tout va bien[1]. Regroupant plusieurs chroniqueurs (Frédéric Taddeï, David Gonner, Alix de Saint-André), elle mélange informations, gadgets et inventions, chroniques (publicité, consommations, sorties, cinéma, etc.), mais ne dure qu'une année[1]. Bonaldi devient ensuite coanimateur avec Philippe Gildas et Anne Depétrini de l'émission NPA Midi[1] où il présente le journal de midi.
En 2000 (jusqu'en 2014), il intègre sur Europe 1 la bande de Laurent Ruquier dans l'émission On va s'gêner[1] où il continue ses chroniques sur les dernières innovations technologiques[2]. L’année suivante, il fait partie du plan social de Canal+ qui licencie 217 collaborateurs et marque son départ de la chaîne[1].
Période France Télévision et autres chaînes
Jérôme Bonaldi arrive ensuite sur France 2 en 2001 où il fait une brève apparition dans l'émission Y a un début à tout[1]. En 2002, il anime sa propre émission de vulgarisation scientifique sur cette même chaîne, On vous dit pourquoi avec l’ex miss météo de Canal+ Églantine Éméyé[1]. L’émission est ensuite rebaptisée Savoir plus sciences mais, mécontent de la ligne éditoriale, l’émission est interrompue[1] en 2007[2].
En 2007, il anime l'émission Du côté des pros sur la chaîne Maison+ (anciennement Télé Maison). En 2007-2008, il participe également à l'émission Gildas & Co sur la chaîne du câble Vivolta.
En 2009, il présente l'émission Je commence demain (en partenariat avec le Pôle emploi), sur France 2, où il présente et teste différents métiers.
En , il présente l'émission C'est dans ma nature, sur les antennes régionales de France 3. Diffusé le samedi à 11 h, ce programme met en valeur l'écologie et le développement durable. Sur le modèle de Question maison, il y présente, entouré des propriétaires, des constructions écologiques et innovantes.
En 2014, à la suite de l'arrêt de l'émission de radio On va s'gêner et contrairement à de nombreux chroniqueurs de cette émission, il ne suit pas Laurent Ruquier sur RTL mais reste sur Europe 1 avec Cyril Hanouna dans Les Pieds dans le plat. Il participe à cette émission de la rentrée 2014 à .
En 2019, il rejoint la chaîne M6 où il co-présente l'émission Mon invention vaut de l’or.
Autour de l'animateur
L'« effet Bonaldi »
L'« effet Bonaldi » ou, parfois, « syndrome Bonaldi » est une théorie populaire empirique associée au nom de Jérôme Bonaldi[2]. Elle fait référence aux déboires que connut l'animateur lors de ses présentations d'objets divers et inventions insolites à la fin de l'émission Nulle part ailleurs[1]. Il s'exclamait souvent : « Mais ça marchait très bien aux répétitions ! ». L'« effet Bonaldi » est un cas particulier de la loi de Murphy. Il énonce que[9] :
« Toute démonstration d’un produit quelconque qui fonctionnait parfaitement aux répétitions échouera lamentablement lors de la démonstration publique. »
L'apogée de l'« effet Bonaldi » fut atteint lorsque l'animateur présenta un aspirateur révolutionnaire au cours de sa chronique. Alors qu'il mettait le contact de l'aspirateur en direct, le disjoncteur général des studios de Canal+ se coupa et des milliers de téléspectateurs ne virent plus que de la neige sur l'écran de leur téléviseur. Il s'est finalement avéré que l'aspirateur n'était pas en cause dans cet incident[réf. souhaitée].
L'« effet Bonaldi » semble aussi avoir contaminé l'un de ses collègues télévisuels de l'époque, à savoir Patrice Carmouze lors de ses présentations — elles aussi souvent défaillantes — au cours de l'émission Coucou c'est nous !
1990 : Les Choses de la vie quotidienne, avec Frédérique Drouin et Nicolas Lewandowski, éd. Le Pré aux Clercs, Paris, 190 p. (ISBN2-7144-2572-0)
1991 : Dis, Jérôme : Les Secrets de la physique, ill. Dominique Boll, éd. Albin Michel et Canal+, Paris, 112 p. (ISBN2-226-05482-0)
2001 : Faux comme une image ?, avec Gerard Lemarié, éd. Mallard, coll. « Penseurs d'aujourd'hui, questions de toujours », Reims, 95 p. (ISBN2-84372-050-8)
↑citation qui semble inspirée d'une réplique de M. Smith dans la pièce de théâtre La Cantatrice chauve : « C'est une précaution inutile mais absolument nécessaire ! »