Pierre Vaneck fut avant tout un homme de théâtre et de télévision, dont le visage est vite devenu familier des spectateurs, et qui a su se faire un nom.
Le grand public l'a connu surtout d'abord en 1971 comme l'agent Yan Thomas, héros de Aux frontières du possible[4]aux côtés de Elga Andersen. La presse française de l'époque compare cette série où il a une partenaire féminine à Chapeau melon et bottes de cuir. Elle revient pour une seconde saison en 1974 où dans les derniers épisodes il changera de partenaire, jouant avec Eva Christian. Il multiplie également les rôles dans des téléfilms à la télévision, devenant un visage familier pour les français.
En 1976, il est le héros d'une autre série tournée à Amsterdam, Tokyo, Abidjan, Bangkok, Genève L'Homme d'Amsterdam aux côtés de Josine van Dalsum[5]sur TF1. Les personnages de Yan Thomas et celui de Pierre Vermeer, héros de L'homme d'Amsterdam, et qui en commun d'être non violents (Yan Thomas ne porte jamais d'armes alors qu'il est un agent secret) auraient pu le restreindre à des rôles de héros de séries, mais la suite de sa carrière sera plus diversifiée. Il est certain qu'il aurait pu être un héros de séries françaises à la façon de Yves Rénier, Louis Velle ou Jean-Claude Bouillon, voie qui lui ouvrait Aux frontières du possible mais qu'il ne l'a pas souhaité. Pour cela, il a multiplié les téléfilms abordant des sujets historiques et au ton plus graves comme Héloïse et Abélard ou Saint-Just et la Force des choses qui, tout en restant populaire, lui permettaient d'élargir son public.
Malgré ses deux séries télévisées à succès, il est généralement considéré que les années 70 marquent pour lui un retrait[6].
Il est également remarqué pour son rôle de père de Fabien Cosma dans la série télévisée éponyme ainsi que dans de nombreux feuilletons et en particulier dans des sagas de l'été (Les Cœurs brûlés, Les Grandes Marées , Garonne, …).
Il a néanmoins préféré se centrer sur sa carrière théâtrale si l'on en juge par le nombre de pièces qu'il a jouées. Tout en continuant à apparaître au cinéma[7] dans des films comme La science des rêves, Deux jours à tuer ou encore L'Année des méduses[8].
En 2003, vers la fin de sa carrière, dans un épisode de la série Louis Page, il aborde le sujet grave de la fin de vie et de l'euthansie, jouant un personnage mourant qui décide une mort assistée.
Décès
Il meurt le à l'hôpital à la suite d'une opération cardiaque qu'il n'a pas supportée. Après des obsèques célébrées en l'église Saint-Roch de Paris, il est inhumé dans le Luberon.
Vie privée
Il était marié à Sophie Becker (1932-), fille du réalisateur Jacques Becker, sœur du réalisateur Jean Becker et du directeur de la photographie Étienne Becker.
Florilège de la Poésie Amoureuse Française : Moyen Âge - Renaissance. Poèmes lus par Emmanuelle Riva et Pierre Vaneck. Deutsche Grammophon Gesellschaft coll. Archive Littéraire no 43905