Les habitants de la commune se dénomment Ismérusiens[1].
Géographie
Localisation
La commune est distante de 13 km du centre de la ville de Grenoble, chef-lieu du département de l'Isère, située au sud-ouest, en aval de la rivière Isère. Sa distance avec Lyon, chef-lieu de la régionAuvergne-Rhône-Alpes est de 117 km et enfin sa distance avec Paris est de 588 km, toutes ces distances ayant été calculées par la route.
La commune de Saint-Ismier occupe 1 495 hectares sur le coteau de la rive droite de l'Isère adossé au massif de la Chartreuse et face à la chaîne de Belledonne. Du bord de la rivière à 217 mètres d'altitude à l'est, jusqu'aux crêtes du Saint-Eynard à 1 489 mètres à l'ouest, le paysage de Saint-Ismier s'est constitué peu à peu au fil des événements historiques et économiques, en s'adaptant à sa nature originale.
La plaine de l’Isère, basse, assez large et relativement plate, résulte du passage des glaciers du quaternaire et de la fonte du lac post-glaciaire qui a laissé une épaisseur très importante d’alluvions accumulé au fil du temps.
L'agglomération s'est développée sur un coteau qui s’élève régulièrement de 200 à 500 mètres environ jusqu’à l’escarpement abrupt de la falaise de la Chartreuse : les éboulis calcaires ou marneux couvrent donc la plupart des secteurs, et les eaux souterraines s’y infiltrent[2].
Le torrent du Manival (Magni et Val qui signifient grande vallée), avec ses ouvrages de correction torrentielle, est un site géologique remarquable de 69,18 hectares qui se trouve sur les communes de Bernin, Saint-Ismier et Saint-Nazaire-les-Eymes. En 2014, ce site d'intérêt géomorphologique est classé « deux étoiles » à l'« Inventaire du patrimoine géologique »[3]. Ce torrent possède le plus grand cône de déjection de toutes les Alpes françaises. Il a causé autrefois de grands ravages, d'où les travaux importants effectués dans son lit afin de canaliser ses humeurs[4].
Le Manival est situé dans les contreforts du massif de la Chartreuse. La composition pétrographique de ce site est constituée de roches sédimentaires disposées en strates (alternance de couches argileuses et de calcaires). Les roches de Chartreuse, principalement calcaires, ont pour origine les résidus de coquillages marins datant de l'ère secondaire (-250 millions à - 60 millions d'années )[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 19,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 257 mm, avec 9,2 jours de précipitations en janvier et 7,1 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Grenoble - Lvd », sur la commune du Versoud à 5 km à vol d'oiseau[8], est de 12,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 981,1 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].
Statistiques 1991-2020 et records GRENOBLE - LVD (38) - alt : 220m, lat : 45°13'01"N, lon : 5°50'54"E Records établis sur la période du 01-06-1999 au 04-01-2024
Source : « Fiche 38538002 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Hydrographie
Le territoire de la commune est bordé par plusieurs cours d'eau :
Le principal cours d'eau est l'Isère, rivière longue de 286 km, dont le bassin versant représente 10 800 km2, borde l'est du territoire communal. Cet affluent du Rhône est au milieu de son parcours lors de son passage en bordure orientale de la commune.
Le torrent du Manival, affluent de l'Isère, d'une longueur de 7 km[12], sépare la commune (située principalement sur la rive droite) du territoire voisin de Saint-Nazaire-les-Eymes. Les crues du torrent du Manival ont occasionné régulièrement des dégâts sur les habitations situées de part et d'autre de ses rives. Des mesures de protection ont été mises en place dès le XIXe siècle[13]. Le Manival est le deuxième torrent des Alpes françaises pour ses activités de creusement et d'alluvionnement[14].
Le ruisseau de Corbonne, qui sépare la commune (située en rive gauche) des communes de Biviers et de Montbonnot-Saint-Martin, est également un affluent de l'Isère.
Voies de communication et transports
Routes principales
Le territoire de la commune de Saint-Ismier est traversé par deux voies à grande circulation, l'autoroute A 41 et l'ancienne route nationale 90 reclassée en RD1090.
L'autoroute A41 relie Grenoble à Genève. Sa date de mise en service remonte à l'année 1981. La section Grenoble – Crolles a été construite pour les JO d'hiver de Grenoble. Cette voie autoroutière est gérée en concession par la société AREA (Société des Autoroutes Rhône-Alpes), laquelle est une société d'autoroutes, filiale du groupe APRR. La ville de Saint-Ismier est desservie par deux bretelles :
la route départementale RD11b permet de relier le centre de la commune et la RD1090 à la sortie 25 de l'A41. Dénommée ensuite RD11, cette route franchit l'Isère et relie ainsi Saint-Ismier voisine de Domène pour se raccorder à la RD523.
la route départementale RD30 permet de relier le centre de la commune et la RD1090 à la sortie 24.1 de l'A41, puis après avoir franchi l'Isère, rejoint le centre-ville de Villard-Bonnot.
Transports
La communauté de communes Le Grésivaudan, à laquelle appartient La ville de Saint-Ismier, propose le réseau de bus TouGo pour voyager à l’intérieur des quarante-trois communes du territoire et ainsi faciliter les déplacements des habitants[15].
La commune est desservie par quatre lignes régulières de cars du réseau interurbain de l'Isère, fonctionnant tous les jours, samedis, dimanches et jours fériés, compris.
La commune fait partie du Syndicat mixte des mobilités de l'aire grenobloise (S.M.M.A.G.). Elle participe ainsi à l'organisation des mobilités au service des territoires.
Urbanisme
Typologie
Au , Saint-Ismier est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[16].
Elle appartient à l'unité urbaine de Grenoble[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant 38 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[17],[18]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Grenoble, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[18]. Cette aire, qui regroupe 204 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[19],[20].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (38,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (38,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (36,3 %), zones urbanisées (26,9 %), zones agricoles hétérogènes (15,6 %), terres arables (10,3 %), prairies (3,9 %), eaux continentales[Note 4] (2,2 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,5 %), mines, décharges et chantiers (1,3 %)[21]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Hameaux, lieux-dits et écarts
Voici, ci-dessous, la liste la plus complète possible des hameaux, quartiers et lieux-dits résidentiels urbains comme ruraux qui composent le territoire de la commune de Saint-Ismier, présentés selon les références toponymiques fournies par le site géoportail de l'Institut géographique national[22].
L'ensemble du territoire de la commune de Saint-Ismier est situé en zone de sismicité no 4, comme la plupart des communes de son secteur géographique (Massif de la Chartreuse et vallée du Grésivaudan)[23].
Du fait de sa proximité avec le cours de l'Isère, la partie la plus basse du territoire de Saint-Ismier peut être confrontée à un risque important d'inondation[25].
Toponymie
Selon André Planck, auteur du livre L'origine du nom des communes du département de l'Isère, le nom de Saint-Ismier évoque un moine ermite du diocèse de Bâle dénommé Saint Himerius, de même que la commune suisse de Saint-Imier[26] et la commune normande de Saint-Hymer (Calvados).
L'historien Ulysse Chevalier, dans son Regeste dauphinois, relève l'existence de la paroisse de Saint Ismier dès l'an 1070 sous le libellé de S. Himerii (« [paroisse] de S. Himerius » en latin)[27]. Emmanuel Pilot de Thorey a trouvé dans des archives du XIIe siècle parrochia Sancti Hymerii (« paroisse de Saint Hymerius »), ainsi que parrochia Sancti Imerii (« paroisse de Saint Imerius »)[28].
Pendant la révolution française de nombreuses villes en France furent rebaptisées. La commune de Saint-Ismier fut brièvement appelée Mansval ou Manival[29].
Les premiers résidents du secteur de Saint-Ismier, historiquement reconnus, sont les Allobroges, qui s’y sont installés à partir du Ve siècle avant notre ère. Ce peuple occupait la zone la plus vaste allant du nord du Vercors et de Belledonne en passant par le Grésivaudan et sur une grande partie de la région qui sera dénommée plus tard la Sapaudia puis la Sabaudia qui deviendra la Savoie).
Conformément à son nombre d'habitants, le conseil municipal de Saint-Ismier compte vingt-neuf membres (quatorze femmes et quinze hommes) dont un maire, huit adjoints au maire, cinq conseillers délégués et quinze conseillers municipaux (douze membres de la majorité municipale et trois conseillers de l'opposition municipale)[32].
Après avoir été jumelée, dans les années 1980, avec la ville suisse homonyme de Saint-Imier[35], la commune a été jumelée de 2005 à 2015 avec une autre ville européenne : Stroud (Royaume-Uni), commune anglaise située à proximité de Bristol[36].
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[38].
En 2021, la commune comptait 7 048 habitants[Note 5], en évolution de +2,79 % par rapport à 2015 (Isère : +2,71 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La commune est rattachée à l'académie de Grenoble (Zone A) et héberge trois écoles primaires publiques sur son territoire :
l'école de la Poulatière,
l'école du Clos Marchand
l'école des Vignes.
La commune compte également un collège public, le collège du Grésivaudan et un collège privé, le collège de La Sainte Famille.
Il existe également un lycée public horticole, l'École du Paysage. Cet établissement spécialisé dans des formations du paysage, de la nature et du vivant dispense tout à la fois un enseignement scolaire (LEGTA) ainsi que des formations par apprentissage et pour adultes (C.F.P.P.A.). Pour cela, il s'appuie sur une exploitation agricole, support pédagogique et véritable outil de production dont les produits, labellisés « biologiques », sont vendus sur le site. Cet établissement est géré par le ministère de l'agriculture.
La scolarité en filière générale publique peut se poursuivre au lycée du Grésivaudan Meylan (LGM).
Équipements et clubs sportifs
Entente Sportive du Manival, club de football regroupant les communes de Montbonnot-Saint-Martin, Biviers, Saint-Ismier, Saint-Nazaire-les-Eymes et Bernin.
Isère Gresivaudan Floorball (les Tigres du Grésivaudan), Club de Floorball évoluant en Élite Nationale amateur, a son siège à la commune de Saint-Ismier.
Saint-Ismier Tennis, club de tennis de la commune.
Shotokan Karaté Club de Saint-Ismier à l'Agora.
Équipements culturels
La commune compte sur son territoire deux aménagements culturels principaux :
la salle de spectacle Agora qui compte 800 places au total, dont 330 places assises[41]
la Médiathèque de l'Orangerie de 320 m2 avec 30 000 documents (livres, journaux, CD, DVD), accès à Internet...
Équipement sanitaire et social
La commune comprend :
deux centres médicaux (Médivillage et Médivallée),
une maison de retraite, la « Villa du Rozat », situé dans le centre du village, est un établissement médico-social privé[42],
un hôpital de jour situé dans le quartier de « La Bâtie »[43].
Habitat social
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Médias
Presse locale et régionale
La commune publie plusieurs fois par an son magazine municipal "Le Lien", distribué dans toutes les boîtes aux lettres. On y retrouve toute l'actualité.
Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition de Grenoble, un ou plusieurs articles à l'actualité du canton, de la communauté de communes et quelquefois de la ville, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.
Presse audiovisuelle
TéléGrenoble est la chaîne de télévision locale généraliste privée diffusant par voie hertzienne sur la métropole de Grenoble. La chaîne se consacre exclusivement à l'actualité locale et à la mise en valeur du territoire. La commune est également couverte par le réseau de France 3 qui diffuse le journal d'information régional de France 3 Alpes.
Située à proximité de l'échangeur 24.1 de l'autoroute A41, la zone d'activité Isiparc accueille sur environ 7 hectares des entreprises de haute technologie et quelques enseignes commerciales.
La commune fait partie de l'aire géographique de production et transformation du « Bois de Chartreuse », la première AOC de la filière Bois en France[45],[46].
Revenus de la population et fiscalité
En 2019, le revenu fiscal médian par ménage était de 33 860 €, ce qui plaçait Saint-Ismier dans les 200 premières communes de France.
En octobre 1948, René Gosse et son fils Jean, tous les deux assassinés par la milice en 1943, sont inhumés dans un ancien four à chaux, également utilisé pour le stockage de charbon puis transformé en mémorial édifié en leur honneur par l'architecte Auguste Perret.
Datant du début du XIIIe siècle et située dans la forêt domaniale du Saint-Eynard, la tour médiévale d'Arces est un édifice en ruines. Elle est présumée être la Bâtie de Saint-Ismier[47].
Elle est construite sur un énorme bloc d'éboulement de la faille du Pas de la Branche[48].
En 2020 son propriétaire en fait don à la commune de Saint-Ismier[49].
La maison forte de la Bâtie Champrond, du XIIIe siècle, est dite aussi "Bâtie d'en Bas"[50] ou "bâtie de Saint Nazaire"[réf. souhaitée]. Elle est à l'origine de l'appellation du Bois de la Batie et de l'espace naturel sensible homonyme.
Le Clos Faure, de la fin du XVe siècle, actuellement mairie[47].
Le Clos du XVIe siècle des Saint-Pierre au Servage[47].
Les hameaux du Servage et du Millet, des bâtisses à fenêtres à meneaux[47].
Cet édifice religieux, de style roman, date du XIIe siècle. Il a été réaménagé à plusieurs reprises[55]. Le portail qui est, avec le porche voûté qu'il précède, la seule partie médiévale clairement identifiable de l'église, a été classé au titre des monuments historiques par arrêté du [56]. À l'intérieur de l'église, juste à l'entrée, une copie d'un tableau de Philippe de Champaigne. L'original qui représente saint Jean-Baptiste a été offert par le général Jean Gabriel Marchand[57] au musée de Grenoble en 1811.
a vu l'installation d'un orgue réalisé par le facteur d'orgues Michel Giroud.
En l'église s'est dotée de vitraux d'Arcabas, exécutés par le maître verrier Jean Bessac : une verrière dans le chœur évoque la Pentecôte, cinq autres sous la tribune évoquent la vie de Jésus[58],[59].
L'Espace naturel sensible du Bois de la Bâtie[60], situé dans un ancien bras de l'Isère et partagé avec la commune voisine du Versoud. Il comprend une forêt alluviale préservée, un plan d’eau ( le Bois Français), un verger conservatoire et des mares pédagogiques. Un sentier aménagé permet d'observer les castors, des cygnes, des foulques, des poules d’eau, des martins-pêcheurs et de nombreuses espèces de libellules.
La base de loisirs du Bois Français qui correspond à un ancien bras de l'Isère est située en grande partie sur le territoire de la commune, en limite du territoire de la commune voisine du Versoud. De nombreuses activités y sont proposées : baignade, ski nautique, aviron...
Personnalités liées à la commune
Jean Gabriel Marchand (1765-1851), général des armées de la République et de l'Empire, est décédé à Saint-Ismier.
Joseph Désiré Félix Faure dit Félix-Faure (1780-1859), pair de France, possédait le "Clos Faure", domaine constitué aujourd'hui par la mairie et le lotissement de la Fontaine Amélie. Ami de Stendhal, ce dernier vint l'y visiter à plusieurs reprises[62],[63].
Stendhal (1783-1842), outre ses liens d'amitié avec Joseph Désiré Félix Faure, en a eu aussi avec François et Victorine Bigillion, dont le père était propriétaire d'une maison chemin de Ribotière à Saint-Ismier[64],[63]. Il a d'autre part écrit une nouvelle intitulée Le chevalier de Saint-Ismier, dont l'action se situe principalement à Bordeaux au XVIIe siècle[65].
Bernard Thévenet, ancien cycliste français et double vainqueur du Tour de France réside à Saint-Ismier dont il a été conseiller municipal.
Héraldique
Blason
Écartelé : au premier d'or à un saint d'argent vétu d'azur et nimbé de gueules, les deux avant-bras tourné vers le haut, adextré de la lettre S et senestré de la lettre I le tout d'argent, au deuxième d'azur à trois monts d'argent rangés en bande et brochant sur le tout trois sapins également d'argent et rangés vaguement en bande, au troisième d'azur à une grappe de raisin fruitée, feuillée et tigée d'argent, au quatrième d'or à un dauphin d'azur, crêté, barbé, loré, peautré et oreillé de gueules[68].
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Grenoble, il y a une ville-centre et 37 communes de banlieue.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Inventaire du patrimoine géologique : résultats, Ministère de l'Environnement, de l'Énergie et de la Mer - DREAL Auvergne-Rhône-Alpes, 24 janvier 2014 (mis à jour le 31 mars 2015), accès le 23 septembre 2016.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑ abcde et fEric Tasset, Châteaux forts de l'Isère : Grenoble et le Nord de son arrondissement, Grenoble, éditions de Belledonne, , 741 p. (ISBN2-911148-66-5), p. 455.
↑Élisabeth Sirot, Noble et forte maison : L'habitat seigneurial dans les campagnes médiévales du milieu du XIIe au début du XVIe, Paris, Éditions Picard, , 207 p. (ISBN978-2-7084-0770-1), p. 119.
↑ a et bDiocèse de Grenoble-Vienne et Paroisse Saint Martin du Manival, « Présentation - St Ismier » [PDF] (Brochure comprenant l’historique de l'église), sur www.diocese-grenoble-vienne.fr, (consulté le ), p. 1.
↑ a et bDaniel Dumas, Claude Muller et Georges Salamand, 101 personnages célèbres du Grésivaudan : Félix Faure et les amis de Stendhal en Grésivaudan, CMP, (ISBN2951453604, présentation en ligne), Fiche N°43.
↑Stendhal et Henri Martineau (dir.), Les œuvres complètes de Stendhal / Romans et nouvelles. 2, Le coffre et le revenant ; Le philtre ; Le chevalier de Saint-Ismier ; Philibert Lescale ; Féder., Paris, Le Divan, (OCLC717667438, lire sur Wikisource), p. 81-113.