Alors que les inventions de reliques sont souvent réalisées à des moments cruciaux pour les communautés monastiques ou cathédrales, leur permettant de « sortir de difficultés financières, de réaffirmer le pouvoir d'un évêque, de défendre le bien-fondé d'une réforme, etc. », des Saintes Épines ont généralement été des dons servant aussi bien les sanctuaires (reliques qui favorisent les pèlerinages) que les intérêts d'individus, de grandes familles ou de communautés privées qui cherchent à se les approprier pour leurs usages apotropaïques[2].
Les sanctuaires suivants ont revendiqué ou revendiquent en posséder une selon des traditions souvent pluriséculaires (parfois datant seulement du XIXe siècle, lors de la période de « recharge sacrale ») :
↑Charles Rohault de Fleury, Mémoire sur les instruments de la passion de N.-S. J.-C., Lesort, , p. 212-221
↑Michèle Gaillard, « Les Reliques. Objets, cultes, symboles », Médiévales, vol. 20, no 40, , p. 168-169
↑Pierre Dor, Les reliquaires de la Passion en France du Ve au XVe siècle, Centre d'archéologie et d'histoire médiévales des établissements religieux, , p. 226
↑ a et bCharles Rohault de Fleury, Mémoire sur les instruments de la passion de N.-S. J.-C., Lesort, , p. 215
↑(it) Piero Majocchi, Pavia città regia. Storia e memoria di una capitale altomedievale, Roma, Viella, , 384 p. (ISBN978-88-8334-2813, lire en ligne), p. 197-202