Takume
Takume, également appelé Pukamaru[2], est un atoll situé dans l'archipel des Tuamotu en Polynésie française. Il est administrativement rattaché, avec l'atoll de Raroia voisin, à la commune de Makemo. GéographieSituationTakume est situé à 6 km au nord-est de Raroia, l'île la plus proche, à 148 km au nord-est de Makemo sa commune de rattachement, et à 760 km à l'est de Tahiti. C'est un atoll de forme ovale de 24 km de longueur et 5 km de largeur maximales pour une surface de terres émergées de 5 km2 et un lagon d'une superficie de 43,5 km2 dépourvu de réelle passe de communication avec l'océan. Il est administrativement rattaché à la commune de Makemo. DémographieEn 2017, la population totale de Takume est de 152 personnes[1],[3] principalement regroupées dans le village de Ohomo situé au sud-ouest ; son évolution est la suivante :
HistoireDécouverte par les EuropéensLa première mention possible de l'atoll aurait été faite par le navigateur portugais Pedro Fernandes de Queirós le [5]. La première mention attestée de l'atoll fut faite par l'explorateur russe Fabian Gottlieb von Bellingshausen qui l'accoste à bord des Vostok et Mirni le et le nomme Wolkonsky[2],[6]. C'est ensuite le navigateur allemand de la marine russe Otto von Kotzebue qui l'aborde le , puis le capitaine britannique Ireland le [6]. Lors de son expédition australe, l'Américain Charles Wilkes accoste l'atoll le et lui donne le nom polynésien de Takurea[6]. Période contemporaineTakume et Raroia passent sous le protectorat de la France vers 1850 et l'atoll est peuplé alors de près de 60 habitants autochtones[7] qui développent une importante activité de pêche huîtrière pour la nacre. Au milieu du siècle, l'atoll est évangélisé avec la fondation de la paroisse Saint-François-Xavier en 1862, puis la construction de l'église homonyme en 1877 rattachée au diocèse de Papetee[8]. ÉconomieHistoriquement l'atoll de Takume est l'un des plus importants en Polynésie française pour la production d'huîtres nacrières qui, au début du XXe siècle, atteignait jusqu'à 100 tonnes par an, le plaçant alors au second rang après Hikueru[9]. Cette activité a été substituée depuis les années 1980 par la perliculture pratiquée sur 180 ha au centre du lagon pour le greffage et l'élevage avec un maximum de 610 lignes de collectage de naissain autorisées dans sa partie Sud[3]. Un petit aérodrome (code TJN/NTKM) long de 900 mètres est inauguré en 1996. Il accueille environ 120 vols et 400 à 500 passagers en moyenne par an[10] permettant le développement de l'activité touristique de l'atoll. Notes et références
Liens externes
|