Les membres de la White League sont par la suite incorporés dans les milices d'état et la National Guard[3].
Histoire
Bien que souvent liée aux sociétés secrètes du Ku Klux Klan et des Knights of the White Camelia, les membres de la White League agissent à visage découvert, sans masques et en groupe nombreux. Ils se spécialisent dans l'intimidation des carpetbaggers, ces hommes du Nord venus s'installer dans le Sud vaincu, pendant la période de la reconstruction. Ils s'opposent aussi, souvent avec violence, aux républicains « parachutés » par Washington, et le Massacre de Coushatta(en) est leur œuvre.
En 1874, la police de La Nouvelle-Orléans et des miliciens pro-noirs tentent d'intercepter une cargaison d'armes destinées à la League. La réaction de celle-ci est violente, conduisant à un affrontement sur la Liberty Place. Les membres de la White League dépassent en nombre les forces de police et occupent brièvement la State House et le City Hall, avant de se retirer à l'arrivée des troupes fédérales.
La White League est parfois mentionnée comme étant mêlée au massacre de Colfax de 1873, mais cette organisation n'apparaît sous ce nom qu'en 1874.
En 1874, des membres de la White League assassinent Julie Hayden, jeune enseignante récemment installée à Hartsville, au Tennessee.