Cet article présente les faits marquants de l'année 1520 en santé et médecine.
Événements
Depuis sa fondation en 1392, l'université d'Erfurt, en Thuringe, n'a encore formé que « cinq docteurs en médecine, contre cent vingt en théologie et vingt en droit[1] ».
La léproserie St. Mary Magdalene de Ripon en Angleterre, fondée en par Thurstan, archevêque d'York, pour recevoir tous les lépreux du district, n'accueille plus que cinq indigents et deux pauvres prêtres[3].
Le peintre Raphaël meurt, à trente-sept ans, non pas de la syphilis, selon l'opinion reçue, mais « d'une maladie pulmonaire très similaire au coronavirus que nous connaissons aujourd'hui [4] ».
-1520 : fl. Richard Babham, apothicaire, au service des rois d'Angleterre Henri VII et Henri VIII, et qui accompagne ce dernier au camp du Drap d'or[6].
1520-milieu du XVIe s. : fl. Guillaume Budé, médecin, reçu docteur en médecine en 1520, praticien à Orléans, éditeur en à Paris chez Charlotte Guillard de la traduction par Linacre de la Méthode thérapeutique de Galien[7].
Giovanni Francesco Rota(it) (mort en ), professeur d'anatomie et de chirurgie à Bologne, chirurgien dans l'armée de Jules III pendant la guerre de Parme, auteur d'un traité sur les blessures de guerre en général (De bellicorum tormentorum vulnerum natura et curatione, ), et d'un autre sur celles causées par les mousquets (De Vulineribus sclopetorum, [9]).
— Cet article, paru en 1930 dans la Revue d'histoire de la pharmacie, présente et étudie « un compte d'apothicaire relatif à des confitures et épices envoyées de Montpellier à Toulouse en 1520 ».
Références
↑Pierre Franco et Édouard Nicaise (éd.), Chirurgie de Pierre Franco de Turriers en Provence, composée en 1561 : Nouvelle édition avec une introduction historique, une biographie et l'histoire du collège de chirurgie, Paris, Félix Alcan, (lire en ligne), chap. 3 : « Enseignement et pratique de la chirurgie pendant les XVe et XVIe siècles », p. XXXVII.
↑Université de Clermont-Ferrand, Histoire de l'Inserm. Les Lieux, s. d. [lire en ligne (page consultée le 16 janvier 2021)].
↑(en) Roberts Charles Hope (éd.), The Leper in England, with some Account of English Lazar Houses (notes pour une conférence prononcée au Christ Church Schoolroom le ), Scarborough, John Hagyard, [1891 ?], 48 p. (lire en ligne), p. 36.
↑« Le peintre Raphaël est mort d'une maladie de type coronavirus [compte rendu, référence : (en) Michele Riva, Maria Paladino, Marco Motta et Michael Belingheri, « The Death of Raphael : A Reflection on Bloodletting in the Renaissance », Internal and Emergency Medicine, ] », Le Courrier du Vietnam, (lire en ligne).
↑Jacqueline Vons (intr. et dir.), L'Anatomie au XVIe siècle, 2 : Le Livre d'anatomie, Bibliothèque interuniversitaire de santé, s. d. (lire en ligne).
↑Édouard Collard, « Les Apothicaires royaux au temps des Tudor [compte rendu, référence : (en) Leslie G. Matthews, « Royal Apothecaries of the Tudor Period », Medical History, vol. 8, no 2, , p. 170-181] », Revue d'histoire de la pharmacie, vol. 52, no 183, , p. 199 (lire en ligne).
↑Adeline Gasnier, « Riolan : Savant en alchimie ? », Revue d'histoire des sciences, vol. 66, no 1, , p. 199-211 (lire en ligne, consulté le ).
↑(it) Arturo Castiglioni, « Rota, Giovanni Francesco », dans Enciclopedia italiana, Istituto Treccani, (lire en ligne).
↑Menso Folkerts (trad. Anne Sandoz Dutoit), « Johannes Acronius », dans Dictionnaire historique de la Suisse, (lire en ligne).
↑(it) Carlo Colombero, « Colombo, Realdo », dans Dizionario biografico degli Italiani, vol. 27, Istituto Treccani, (lire en ligne).
↑« Colombo, Realdo », Base biographique, Bibliothèque interuniversitaire de santé, université de Paris, s. d. [lire en ligne (page consultée le 12 février 2021)].
↑Louis Irissou, « Épices et présents », Revue d'histoire de la pharmacie, vol. 18, no 67, , p. 16-23 (lire en ligne).