Charlotte Béquignon-LagardeCharlotte Béquignon-Lagarde
Charlotte Béquignon-Lagarde, née le à Lille et morte le , est une juriste et magistrate française. Elle est la première femme à accéder à la magistrature en France. BiographieAprès son baccalauréat, Charlotte Béquignon-Lagarde s'inscrit à la faculté de droit de l'université de Caen, où elle obtient sa licence en 1922[1]. Elle poursuit ses études de droit privé et soutient sa thèse sur « La dette de monnaie étrangère » en 1925. Elle enseigne le droit à Rennes de 1928 à 1944[1], période au cours de laquelle elle est la première femme à obtenir l'agrégation de droit privé, à 31 ans[2]. Le , une loi est votée, qui dispose que « tout Français, de l’un et l’autre sexe, peut accéder à la magistrature ». Charlotte Béquignon-Lagarde est intégrée à la magistrature par décret en date du en vertu d'une disposition permettant de nommer un professeur des universités au sein de la Cour de cassation[3]. Elle y est affectée à la chambre sociale. Elle devient à cette occasion la première femme magistrate en France[1]. Elle est également membre du Tribunal des conflits à partir de 1959, puis vice-présidente de cette juridiction jusqu’en 1965. Elle meurt le [4]. HommageDepuis le , la salle d’audience de la première chambre civile du tribunal judiciaire de Paris porte son nom[5],[3]. Une salle de cours, également appelée RJ03, dans les bâtiments du campus Lourcine de l'université Paris-I Panthéon Sorbonne, porte également son nom. HistoriographieLa magistrate Gwenola Joly-Coz[3], membre fondatrice de l'association Femmes de justice, a dressé le portrait de cette pionnière dans le cadre de ses travaux sur l'histoire des femmes dans la magistrature[1]. Elle cite un article de la sociologue Anne Boigeol qui nomme pour la première fois Charlotte Béquignon-Lagarde[6]. Notes et références
Voir aussiArticles connexes
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