Le fort Béar, ou fort du cap Béar, est un ouvrage militaire construit entre et , situé à l'est de la commune de Port-Vendres, dans le département des Pyrénées-Orientales, au sommet du mont Béar à environ 205 mètres d’altitude[1], dominant le cap Béar sur la Côte Vermeille.
Il s'agit d’un lieu d'entraînement — principalement au combat urbain — pour les troupes en stage au Centre national d'entraînement commando[a], unité chargée de former aux techniques commandos les éléments d’élite de l'Armée de terre française et d’autres armées étrangères. Cette installation est donc vide en dehors des périodes d’exercice.
Histoire
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En , un projet d'attentat islamiste est avoué par trois suspects : en fait l'information émanant du procureur de la République de Paris et diffusée ensuite par la presse est erronée car le projet d’attentat visait en fait le sémaphore de Béar, installation de la Marine nationale, située sur le même mont Béar, mais environ 700 m plus à l'est, à une altitude 80 m environ[2]. Ce projet d’attentat ne pouvait évidemment pas viser le fort Béar, installation vide de personnel, et fréquentée occasionnellement par des troupes en stage d’aguerrissement, encadrées par des instructeurs ou moniteurs commandos, souvent issus des forces spéciales.
Caractéristiques
C'est un fort Séré de Rivières de première génération, un fort de surveillance. Il est de la forme d'un pentagone, le seul ouvrage important du programme de 1883 construit dans la place, bâti sur le promontoire du cap Béar. Il surveillait autant le large qu'il protégeait la rade de Port-Vendres. Il était armé notamment de huit pièces de côte de 19 cm C modèle 1878 et de quatre canons de 120 mm de Bange. Interdit d'accès[3].
↑Le Centre national d'entraînement commando est une unité école de l’Armée de terre française installée dans deux garnisons : son quartier général se trouve dans la citadelle de Mont-Louis à 1 600 mètres d’altitude et les unités chargées de superviser d’autres types d’exercice, en bonne partie en liaison avec le milieu aquatique, sont installées dans le fort Miradou, dominant la côte dans la ville de Collioure.
↑Marco Frijns, Luc Malchair, Jean-Jacques Moulins et Jean Puelinckx, Index de la fortification française 1874 - 1914, Edition Autoédition, , 832 p. (ISBN978-2-9600829-0-6), p. 24.