Le fort pouvait accueillir 268 hommes. Une infirmerie pour 20 hommes était présente. L'approvisionnement en eau était assuré par deux citernes pour une contenance totale de 550 m3. Le fort possédait deux fours de 250 rations.
Armement : une tourelle de 75, une casemate de Bourges, trois observatoires cuirassés et deux tourelles mitrailleuses
Garnison et armement en 1914
1/2 compagnie d'infanterie (169e régiment d'infanterie). L'ouvrage disposait de 205 places protégées dans les casemates, 268 places non protégées.
128 artilleurs (6e régiment d'artillerie à pied). Outre l'armement sous tourelle, quatre canons revolvers et quatre canons de 12 culasse pour la défense des coffres, deux mortiers de 22, quatre mortiers de 15 et deux canons de 90.
État actuel
À l'abandon et en friche, cuirassements démantelés et envoyés à la ferraille. La création d'un jardin expérimental sur le site est proposée en 1998[2] mais le fort est racheté à l'armée en 2010 et est désormais une propriété privée.
Depuis[Quand ?], il a été reconverti en terrain de paint-ball par une équipe qui restaure et entretient le lieu[3]. En , une activité d'escape game ouvre ses portes dans les pièces de l'ancien fort[4]. Des opérations d'airsoft y sont parfois organisées.
Stéphane Gaber, Les forts de Toul : Histoire d'un camp retranché, 1874-1914, Metz, Serpenoise, , 179 p. (ISBN2-87692-598-2), « Le fort de Blénod », p. 32