Elle dispose de voies de service ouvertes au service de l'infrastructure.
Histoire
La station d'Agde est officiellement mise en service le par la Compagnie des chemins de fer du Midi et du Canal latéral à la Garonne, lorsqu'elle ouvre à l'exploitation régulière la dernière partie, sur une voie unique, entre Toulouse et Sète (dont le nom est orthographié Cette à l'époque), de sa ligne de Bordeaux à Sète. En fait des trains circulent : depuis la réception de la ligne le 20 février, l'ouverture d'un service marchandises le 15 mars et l'ouverture du service voyageurs le 1er avril. Il ne s'agissait pas d'une exploitation régulière mais d'une expérimentation servant à la formation du personnel. L'inauguration de la ligne a lieu le 6 avril à Toulouse, les invités venant dans des trains spéciaux partis de Bordeaux et de Sète. Néanmoins des gares ont encore leurs superstructures en chantier[2].
Le choix de l'emplacement de la station n'a pas posé de problème, les édiles locales n'ayant pas de conditions autres que cela soit en dehors de la zone urbanisée. La ligne contourne donc la ville par le nord, la station étant installée avant le pont sur l'Hérault. Le bâtiment voyageurs est inauguré le , en présence du maire Jacques Antoine Coste-Floret, actif partisan de cette installation. L'avenue de la Gare (devenue l'avenue Victor Hugo) est ouverte un an plus tard en novembre 1858[3]. Agde est la 73e station depuis Bordeaux, qui est à 453 kilomètres, « des omnibus correspondant avec tous les trains, conduisent de la station dans la ville et vice versa ». Ce chef-lieu de canton de l'arrondissement de Béziers compte alors 9 429 habitants et plusieurs hôtels : notamment la Poste, Notre-Dame et le Cheval blanc. La Compagnie du Midi a relié la gare avec l'Hérault par un canal qui doit faciliter le transfert des marchandises entre les trains et les bateaux[4].
Le , d'importants orages provoquent une crue de l'Hérault et des inondations. La gare est envahie par les eaux qui montent au-dessus des voies[5].
En 2009, la fréquentation annuelle de la gare est de 624 159 voyageurs (source SNCF)[6].
En 2014, des travaux de réaménagements sont effectués en gare. Ils concernent notamment la modernisation des abris, de l'éclairage, de l'accessibilité et des outils pour l'information aux voyageurs[7].
En 2014, selon les estimations de la SNCF, la fréquentation annuelle de la gare était de 637 457 voyageurs[8].
Service des voyageurs
Accueil
Gare SNCF, elle dispose d'un bâtiment voyageurs, avec guichet, ouvert tous les jours. Elle est équipée d'automates pour l'achat de titres de transport TER. C'est une gare Accès Plus qui dispose d'aménagements, équipements et services pour les personnes à mobilité réduite[9].
Elle possède trois quais: le quai 1 d'une longueur de 103 m, le quai 2 de 485 m et le quai 3 de 475 m. En fait, seuls les quais 2 et 3 reçoivent des trains.
Desserte
Agde est desservie par la majorité des trains parcourant l'arc languedocien, dont des TGV, principalement issus de Paris-Gare-de-Lyon et à destination de Perpignan (dont Ouigo) ou Barcelone.
Agde est également desservie par des TER Occitanie[10], en l'occurrence des trains omnibus et semi-directs effectuant des missions entre les gares de Portbou, ou de Perpignan, ou de Narbonne, et de Lunel, ou de Nîmes, ou d'Avignon-Centre ou de Marseille-Saint-Charles, à raison de deux à trois trains par heure en pointe (en semaine), et d'un à deux trains par heure en heures creuses.
Intermodalité
Un parc à vélos (abri fermé) et un parking sont aménagés à ses abords[9].
Elle est desservie par des bus du réseau Cap'bus[11] permettant de rejoindre Agde centre (ligne 1), Le Cap-d'Agde (lignes 3 et 4), Le Grau d'Agde (ligne 2) ou Pézenas (ligne 5).
Installations et desserte
Entrée.
Vue d'ensemble.
Desserte TER.
Notes et références
↑Reinhard Douté, Les 400 profils de lignes voyageurs du réseau français : lignes 601 à 990, vol. 2, Paris, La Vie du Rail, , 239 p. (ISBN978-2-918758-44-0), « [640/5] Narbonne - Sète », p. 43.
↑François Palau et Maguy Palau, Le rail en France : Le Second Empire, t. 1 : 1852-1857, Paris, Palau éd., , 215 p. (ISBN2-9509421-1-3, BNF36712104), « 2.20. Toulouse-Cette : 22 avril 1857 », p. 169-170.
↑Adolphe Joanne, De Bordeaux à Toulouse à Cette et à Perpignan : Itinéraire historique et descriptif, contenant une carte des chemins de fer du midi, un plan de Toulouse et 32 vues dessinées d'après nature par Thérond, Paris, Librairie L. Hachette et Cie, , 427 p. (lire en ligne), p. 381-382.
↑« Informations et faits : la correspondance Havas publie les dépêches suivantes relatives aux inondations qui se sont produites à la suite des derniers orages », Journal officiel de la République française, , p. 7926 (lire en ligne, consulté le ).
↑Atelier dessert du territoire volet « Mobilité et Intermodalité » : Colombiers - 14 novembre 20°11 (Plaquette présentation), Réseau ferré de France, , 36 p. (lire en ligne), p. 20.