Gare de Nîmes-Pont-du-Gard
La gare de Nîmes-Pont-du-Gard, initialement appelée gare de Nîmes - Manduel - Redessan par la Société nationale des chemins de fer français (SNCF)[1], est une gare ferroviaire française. Ses emprises sont établies sur les territoires des communes de Manduel et de Redessan, dans le département du Gard, en région Occitanie. Par la route, elle se trouve à environ 14 kilomètres de Nîmes et 23 km du pont du Gard. Mise en service le , elle est implantée à la croisée du contournement de Nîmes et de Montpellier (ligne nouvelle ouverte en 2017) et de la ligne de Tarascon à Sète-Ville (ligne classique), ce qui permet une desserte aussi bien en TGV qu'en TER (avec correspondances entre ces trains). Situation ferroviaireLa gare de Nîmes-Pont-du-Gard est située au point kilométrique (PK) 27,166[2] du contournement ferroviaire de Nîmes et de Montpellier (où elle précède la gare de Montpellier-Sud-de-France), au croisement, par un passage supérieur, de la ligne de Tarascon à Sète-Ville (à son PK 14,291[2])[1]. Sur la dernière, ses quais sont établis entre les gares ouvertes de Beaucaire (s'intercale, dans cette direction, celle fermée de Jonquières-Saint-Vincent) et de Nîmes (s'intercalent, vers cette dernière, celles également fermées de Manduel - Redessan et de Grezan). HistoireAprès un chantier commencé en 2017, la mise en service de cette gare est réalisée le (bien qu'aucun train ne la desserve pendant les cinq premiers jours de son exploitation, à cause d'une grève[3]), soit un délai de construction abaissé de trois à deux ans[4]. Elle est conçue par l'AREP, qui la présente comme écodurable[5]. Lors des travaux, le plan de voies initial sur le contournement de Nîmes et de Montpellier a été modifié, afin de réduire le budget total (83 millions d'euros au lieu de 95) ; les deux voies centrales passantes ayant été désactivées, les circulations ferroviaires concernées empruntent systématiquement les deux voies latérales (disposant chacune d'un quai) depuis le [4]. Par ailleurs, en mars de la même année, le tribunal administratif de Nîmes a rejeté les requêtes contre les arrêtés préfectoraux concernant le projet, qui avaient été formulées par l'association ASPIC (s'opposant à la déclaration d'utilité publique) et par France Nature Environnement (contre l'autorisation environnementale)[6]. Le site est en outre intégré dans la future zone Magna Porta, projet de Nîmes Métropole qui comprend la réhabilitation du mas Larrier (en y créant notamment un restaurant et un espace de vente de produits du terroir)[7]. Ce dernier est un ancien bâtiment agricole, situé à proximité immédiate de la gare[8]. En 2020 (première année complète d'exploitation), la SNCF estime la fréquentation annuelle de cette gare à 405 086 voyageurs[9]. Une partie de cette fréquentation est engendrée par les Arlésiens dont la ville est distante de 24 km, ce qui représente un trajet plus court que celui nécessaire pour atteindre Avignon TGV ; ainsi, le maire Patrick de Carolis a souhaité adjoindre le nom d'Arles à celui de la gare, mais a renoncé en raison des 200 000 € que coûterait ce changement[10]. Service des voyageursAccueilLa gare dispose d'un bâtiment voyageurs (comportant notamment une boutique Relay), ouvert tous les jours. Elle est équipée d'automates pour l'achat de titres de transport (mais d'aucun guichet)[11]. DesserteLa gare est desservie par[12],[13] :
IntermodalitéPlusieurs parkings (l'un d'entre eux est recouvert d'ombrières photovoltaïques[5]), ainsi qu'un parc à vélos, sont disponibles à proximité de la gare. En outre, il est possible de prendre un taxi[14]. Par ailleurs, la ligne 33 (dite « express Gares ») du réseau urbain Tango dessert cette gare ; elle permet, en complément des TER, de rejoindre la gare de Nîmes (en centre-ville)[15]. Galerie de photographies
Notes et références
Voir aussiArticles connexes
Liens externes
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