Garde des Sceaux et ministre secrétaire d’État à la Justice, chargé des services de secrétariat général de présidence du Conseil et de la direction générale des services d'Alsace et de Lorraine (à partir du )
Une nouvelle loi relative à la composition du Gouvernement est décrétée par Pétain le 6 septembre, elle réorganise la forme et le fond du gouvernement. La nomenclature des « ministres secrétaire d'État » changent tous pour « secrétaires d'État ». Cependant, seul le vice-président, Laval, et huit secrétaires d'État sont des ministres de pleins droits et forment le conseil des ministres, les autres n'ont qu'une voix délibératives lorsqu'il s'agit d'une loi intéressant leurs départements. Un conseil de cabinet est créé, composé du vice-président du Conseil et des secrétaires d'État. Il prépare les décisions du conseil des ministres[8].
Ministre secrétaire d'État, vice-président du Conseil, chargé de l'Information, de la presse et de la radiodiffusion et de la coordination des différents ministères
Garde des Sceaux et Secrétaire d’État à la Justice, chargé des services de secrétariat général de présidence du Conseil et de la direction générale des services d'Alsace et de Lorraine (à partir du )
« Par la conjonction des événements précipitant une concentration entre les mains d’un seul des pouvoirs présidentiel et gouvernemental comme le cas de figure faisant du dernier président du Conseil de la République également le premier chef du nouvel État français, la personne de Pétain se retrouve tout à la fois investie de nouvelles fonctions exécutives sans avoir été dépossédée de ses anciennes attributions gouvernementales. »
Voir en particulier la note 42, p. 16. : « Il est relevé que Laval chef du gouvernement ne porte pas pour autant le titre de président du Conseil, Pétain continue d’en être le détenteur et d’en exercer les pouvoirs afférents. Cf. à ce sujet AN 2AG 539 CC 140 B et Marc-Olivier Baruch, op. cit., p. 334-335 et 610. »