Jean Vatout naît le 26 mai 1791 à Villefranche-sur-Saône[1]. Il est le fils de Jérôme Vatout, négociant, et de son épouse, Philiberte Burdiat.
Secrétaire de Boissy d'Anglas jusqu'en 1814, Jean Vatout fut sous-préfet de Libourne pendant les Cent-Jours, puis sous-préfet de Semur-en-Auxois de 1819 à 1820. À partir de 1822, il fit partie de la maison du duc d'Orléans avec le titre de bibliothécaire ; il devint premier bibliothécaire du roi en 1832. Selon une rumeur, il aurait été un fils naturel de Philippe-Égalité, et donc un demi-frère de Louis-Philippe. Celui-ci appréciait la gaieté de son caractère et ses chansons gauloises. Après 1830, il fut conseiller d'État, président du Conseil des bâtiments civils, président de la commission des monuments historiques (1837) et député de Semur de 1831 à 1848.
Après plusieurs tentatives infructueuses, il fut élu à l'Académie française le . Il suivit dans l'exil Louis-Philippe, au château de Claremont, dans le Surrey (printemps 1848). La tuyauterie en plomb de ce château étant vétuste, Vatout tomba malade et mourut d'un empoisonnement par saturnisme peu de temps après.
Le Maire d'Eu et L'Écu de France : deux chansons qui ont été populaires.
Notes et références
↑Acte de baptême de Jean Vatout, Registre des baptêmes, mariages, sépultures de Villefranche-sur-Saône (1791), cote 4E5435, Archives du département du Rhône et de la métropole de Lyon, 56 p. (lire en ligne), p. 21
Bernard Le Clère, « Un sous-Préfet à l’Académie Française Notes sur Jean Vatout (1791-1848) », La Revue administrative, no 123, mai-, p. 304-318JSTOR:40778731.