Luigi Galleani est né le à Verceil dans le Piémontitalien. Issu d'une famille de la classe moyenne (son père est enseignant), il suit des études de droit à l'université de Turin, dans le but de devenir avocat. Il découvre alors l'anarchisme et devient rapidement un militant important de la cause anarchiste[1].
Arrêté avec 34 compagnons[2], il est condamné en juin 1894 à trois ans de réclusion, puis emprisonné à Pantelleria d'où il s'évade.
Il donne alors des conférences à New York et collabore au journal La Questione sociale dont il devient l'un des rédacteurs principaux.
Le , il soutient les ouvriers du textile en grève à Paterson dans le New Jersey. Brillant orateur, avec de l'allure et une personnalité magnétique[1], il invite les ouvriers à manifester leur révolte. La manifestation dégénère en émeute à la suite des provocations d'un contremaître. Luigi Galleani est alors activement recherché à la suite de la loi martiale décrétée du 20 juin au . Il trouve alors refuge à Montréal au Canada avant de revenir aux États-Unis sous un faux nom en 1903.
En 1905, dans Cronaca Sovversiva il publie un article intitulé La Salute è in voi!, un guide de fabrication d'explosif basé sur les écrits d'un de ses amis, chimiste à Milan[3].
En 1908, La Questione sociale est interdite de diffusion.
De retour à Turin, il fait reparaître avec Raffaele Schiavina(it) le journal Cronaca Sovversiva le , puis est emprisonné à plusieurs reprises par le régime fasciste, dès l'arrivée au pouvoir de Benito Mussolini.