Le , il est élu au Conseil de la Commune par le XIIIe arrondissement ; il siège à la commission de la Justice puis à celle des Relations extérieures. Il vote pour la création du Comité de Salut public, et y est élu. Puis il devient gouverneur du fort de Bicêtre et est responsable de l'arrestation des dominicains d'Arcueil. Pendant la Semaine sanglante, il organise la résistance dans le XIIe arrondissement. Il parvient à se réfugier en Belgique grâce à la complicité d'Edmond Turquet, alors député de l'Aisne. Il est condamné à mort par contumace en .
Il s'établit en Écosse en 1871. Il enseigne à Glasgow, puis à l'École normale supérieure d'Édimbourg. Il partage sa vie avec Amélie Payen[1], elle aussi communarde exilée et adhérente à l'AIT, section du Panthéon[2], ainsi que membre du Comité des républicaines avec Octavie Tardif[3].
Revenu en France après l'amnistie de 1880, il continue son action politique. Il siège comme député radical-socialiste de Lot-et-Garonne de 1898 à 1902.
Sa vie a fait l'objet d'une biographie en 2019[4].
↑Pierre-Henri Zaidman, Émile Duval, 1840-1871 : un héros du XIIIe arrondissement, ouvrier fondeur, général de la commune de Paris, Dittmar Édition, 377 p. (ISBN978-2-9162-9406-3, lire en ligne), p. 85.