William Serman soutient sa thèse d'État en 1976 à l'université Paris-IV. Dirigée par Louis Girard, elle porte sur Le corps des officiers français sous la Deuxième République et le Second Empire : aristocratie et démocratie dans l'armée au milieu du XIXe siècle[3]. William Serman y étudie le recrutement, la sociologie, où pèsent les vocations familiales, notamment chez les nobles, les convictions politiques et religieuses, peu affirmées, le mode de vie et la vie professionnelle, dominée par la préoccupation de l'avancement, des officiers français[4],[5].
La première partie de sa thèse est publiée en 1979 sous le titre Les origines des officiers français[4],[5].
En 1982, à partir de la seconde partie de sa thèse, élargie chronologiquement, William Serman publie un livre intitulé Les officiers français dans la nation, 1848-1914[6],[7],[8]. Il y présente un corps des officiers, plutôt apolitiques et servant sans heurts les régimes successifs, largement composé d'hommes peu fortunés, mais dominé par une minorité de fils de famille. Beaucoup manquent de l'argent nécessaire pour soutenir leurs obligations de représentation[7],[8],[9],[10].
En 1986, William Serman publie un ouvrage consacré à la Commune de Paris, synthèse qui dépasse les querelles idéologiques[11].
La troisième partie de sa thèse forme la matière d'un ouvrage publié en 1994 sur la vie professionnelle des officiers français au XIXe siècle[6].
En 1998, William Serman publie, avec Jean-Paul Bertaud, un ouvrage de synthèse d'histoire militaire de la France au XIXe siècle. C'est un ouvrage de référence, ordonné en chapitres chronologiques[12].
Les origines des officiers français 1848-1870, Paris, Publications de la Sorbonne, coll. « N.S. Recherches » (no 33), , 406 p. (ISBN978-2859440152, lire en ligne)[4],[5],[13].
La vie professionnelle des officiers français au milieu du XIXe siècle, Paris, éd. Christian, coll. « Vivre l'histoire », , 221 p. (ISBN978-2864960577)[6].
↑ ab et cChristophe Charle, « Serge William Serman, Le corps des officiers français sous la Deuxième République et le Second Empire. Aristocratie et démocratie dans l'armée au milieu du XIXe siècle, 3 tomes ; Les origines des officiers français, 1848-1870 », Annales ESC, vol. 35, no 6, , p. 1301–1304 (lire en ligne, consulté le )
↑ ab et cAndré-Jean Tudesq, « William Serman, Le corps des officiers français sous la Deuxième République et le Second Empire : aristocratie et démocratie dans l'armée au milieu du XIXe siècle ; ; Les origines des officiers français », Revue d'histoire moderne et contemporaine, vol. 27, no 2, , p. 337–338 (lire en ligne, consulté le ).
↑ ab et cDaniel Hick, « William Serman, La vie professionnelle des officiers français au milieu du XIXe siècle, Coll. Vivre l'histoire, dirigée par Dominique Lejeune, 1994 », Revue d'histoire du XIXe siècle, vol. 11, no 1, , p. 129–131 (lire en ligne, consulté le ).
↑ ab et cGeneviève Désiré-Vuillemin, « William Serman, Les officiers français dans la nation, 1848-1914 », Revue d’histoire moderne et contemporaine, vol. 31, no 4, , p. 693–697 (lire en ligne, consulté le ).
↑ ab et cAdeline Daumard, « W. Serman, Les Officiers français dans la nation (1848-1914) », Romantisme, vol. 15, no 48, , p. 116–117 (lire en ligne, consulté le ).
↑ a et b(en) Julian Archer, « Serman William. La Commune de Paris (1871). Paris: Fayard. 1986. Pp. 621. 145 fr. », The American Historical Review, vol. 92, no 4, , p. 972–973 (lire en ligne).
↑(en) J. Kim Munholland, « William Serman. Les origines des officiers français, 1848–1870. (Publications de la Sorbonne, Série “N.S. Recherches,” number 33.) Paris: Publications de la Sorbonne. 1979. Pp. 406 », The American Historical Review, vol. 85, no 3, , p. 641-642 (lire en ligne)
↑Marc Abélès, « M. Agulhon, L. Girard, J.-L. Robert, et al. Les maires en France du consulat à nos jours. », Études rurales, vol. 101, no 1, , p. 311–313 (lire en ligne, consulté le ).
↑Philippe Vigier, « Les maires en France du consulat à nos jours par M. Agulhon, L. Girard, J.-L. Robert, W. Serman et collaborateurs, 1986 », Revue d'histoire du XIXe siècle, vol. 4, no 1, , p. 139–141 (lire en ligne, consulté le ).