François Charles du Barail appartient à une lignée militaire[3], il est né à Versailles où son père Charles du Barail est chef d'escadron. Il passe son enfance dans la ville prestigieuse de Louis XIV. Il rêve d'appartenir plus tard aux gardes du corps de la compagnie de Noailles dont il est le voisin. Dans ses mémoires, le général redit ce rêve sans penser alors qu'il reviendrait dans ce voisinage comme commandant du régiment de cuirassiers puis ministre de la Guerre[4].
Le général accompagne Napoléon III lors de la guerre de 1870, il lui reste fidèle et préside des assemblées bonapartistes[8]. Il succède en 1888 au duc de Padoue en tant que président des comités impérialistes de la Seine[9]. Il est remplacé dans ces fonctions par le baron Jules Legoux vers 1890.
Fin de vie
Après sa mise en disponibilité par Jules Grévy, il se consacre à l'écriture de ses mémoires. En 1898, il est candidat à l'Académie française[10].
Mort à Neuilly le , il est inhumé au cimetière ancien de Meaux.
Écrits
Mes souvenirs - t. 1 - 1820-1851, Plon, Nourrit et Cie, (lire en ligne)
Mes souvenirs - t. 2 - 1851-1864, Plon, Nourrit et Cie, (lire en ligne)
Mes souvenirs - t. 3 - 1864-1879, Plon, Nourrit et Cie, (lire en ligne)
↑« Obsèques du général du Barail à Neuilly, inhumation au cimetière de Meaux », Le Temps4 février 1902.
↑« Mes souvenirs », sur archive.org, (consulté le ), P1 Je suis issu d'une race de soldats. On a jamais connu dans ma famille d'autre métier que celui des armes.
↑« Mes souvenirs », sur archive.org, (consulté le ), P4 Je suis né à Versailles, le 28 mai 1820, et j'ai passé presque toute mon enfance dans la ville du Grand roi. Je vois encore l'appartement que nous occupions sur l'avenue de Paris, juste en face de l'hôtel des gardes du corps de la compagnie de Noailles.
↑Xavier Boniface, « Le loyalisme républicain de l’armée dans la crise du Seize-Mai 1877 », dans Le Seize-mai revisité, Publications de l’Institut de recherches historiques du Septentrion, coll. « Histoire et littérature du Septentrion (IRHiS) », (ISBN978-2-490296-14-9, lire en ligne), p. 79–93
↑Le Figaro, supplément littéraire illustré du 2 avril 1892, p. 57.
↑Paul Aron, « Les candidatures de Zola à l'Académie française : une obstination significative », Les Cahiers naturalistes, no 91, , p. 284 (lire en ligne).