En , il participe à la création du Centre des démocrates sociaux. Il en sera secrétaire général adjoint jusqu'en , puis il sera nommé, à l'âge de 33 ans, vice-président des Jeunes Démocrates Sociaux, le mouvement de jeunesse du CDS.
Lors des élections législatives de 1978, il est réélu député de la première circonscription des Hautes-Alpes, cette fois sous l'étiquette de la toute nouvelle Union pour la démocratie française[9]. Au cours de la VIe législature (1978-1981), il est nommé juge suppléant à la Haute Cour de justice. Il participe également, comme membre de la délégation française, à la 10e session extraordinaire de l'Assemblée générale des Nations unies consacrée au désarmement qui se déroule du au [10]. Il est ensuite nommé président de la commission d'études de l'UDF sur les problèmes de la défense.
En parallèle, il prend de plus en plus de responsabilités au sein de son parti politique. En , il est élu président du CDS pour la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, puis il devient président de l'UDF dans les Hautes-Alpes en (il le reste jusqu'en ) et vice-président national du CDS en novembre de la même année, un poste qu'il occupera jusqu'en 1988.
Même s'il se consacre désormais avant tout à ses mandats de maire et de député européen, il continue à prendre des responsabilités au sein de l'UDF dont il devient membre du bureau national et secrétaire général adjoint en .
Il est élu député européen pour la troisième fois lors des élections de 1994 en figurant sur la liste d'union UDF/RPR menée par Dominique Baudis[14]. Au cours de la 4e législature, il retrouve les rangs du Parti populaire européen, dont il est à nouveau président de la délégation française. Il est également membre de la Commission des Affaires étrangères, de la Sécurité et de la Politique de Défense. Dans la continuité de son travail au cours de la précédente législature, il continue à participer à la délégation interparlementaire pour les relations Europe-Chine, dont il devient vice-président à partir de . En , il est nommé rapporteur sur l'élargissement de l'Union européenne à la Roumanie et, en 1998, rapporteur sur les relations de l'Union européenne avec la Chine[15].
En 1999, il décide de ne pas se représenter pas aux élections européennes, en juin, et de ne pas solliciter à nouveau la présidence départementale de l'UDF, en décembre.
Années 2000
Il fait son entrée au conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur en 2002 à la suite de la démission d'un conseiller régional élu député. Lors des élections régionales de 2004 où il se présente avec l'étiquette UMP, sa liste d'union UMP-UDF est battue par la liste d'union de la gauche conduite par Joël Giraud, mais garde son siège, étant tête de liste[4]. Bien que siégeant dans l'opposition régionale, il est membre de la Commission permanente.
Le , à la suite du décès du sénateur des Hautes-Alpes, Marcel Lesbros, il fait son entrée au Sénat. Il siège au sein du groupe Union pour un mouvement populaire et il est membre de la commission des affaires sociales et de la délégation pour l'Union européenne. En raison de la loi sur le cumul des mandats, il démissionne du conseil municipal de Gap, après 36 ans de présence continue, et cesse donc d'être maire après 18 ans de mandat. Il est remplacé comme premier magistrat par son ancien premier adjoint, Roger Didier[16] (PRG investi par l'UMP aux élections municipales de 2008[17],[18]), fils de l'ancien député-maire Émile Didier. Il conserve cependant son mandat de conseiller régional.
Pierre Bernard-Reymond annonce le son départ de l'UMP et son intention de siéger sur les bancs de la Réunion administrative des sénateurs ne figurant sur la liste d'aucun groupe au Sénat[20]. Il entend ainsi dénoncer « le manque de concertation » sur le dossier du « chaînon manquant » de l'autoroute A51 entre Grenoble et Gap, un prolongement autoroutier de 92 km actuellement au point mort[21]. Il a aussi indiqué ne pas être en phase avec « les signaux qui sont envoyés au Front national, en particulier par le ministre de l'Intérieur », Claude Guéant[20].
Le , Pierre Bernard-Reymond, dans une question écrite au ministre de l'intérieur Manuel Valls, soulève l'idée d'une interdiction de l'usage du téléphone portable aux piétons lorsqu'ils empruntent des voies ouvertes à la circulation automobile ou lorsqu'ils utilisent des passages protégés pour les traverser[22].
Pierre Bernard-Reymond annonce le , date de son anniversaire, qu'il ne sera pas candidat à sa succession aux élections sénatoriales de 2014.
01/10/2011 - 30/09/2014 : membre de la commission des affaires européennes et membre de commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées
16/03/1976 - 25/03/1979 : vice-président du conseil général des Hautes-Alpes ;
22/03/1982 - 02/10/1988 : vice-président du conseil général des Hautes-Alpes (conseiller général dans le canton de Gap-Nord-Est) ;
02/10/1988 - 16/06/1989 : vice-président du conseil général des Hautes-Alpes.
À la mairie
21/03/1971 - 20/03/1977 : premier adjoint au maire de Gap (Hautes-Alpes) ;
21/03/1977 - 13/03/1983 : premier adjoint au maire de Gap ;
14/03/1983 - 19/03/1989 : premier adjoint au maire de Gap ;
20/03/1989 - 18/06/1995 : maire de Gap ;
19/06/1995 - 18/03/2001 : maire de Gap ;
19/03/2001 - 19/02/2007 : maire de Gap.
Fonctions gouvernementales
Secrétaire d’État
29/03/1977 - 31/03/1978 : secrétaire d'État auprès du ministre délégué à l'Économie et aux Finances, chargé du budget dans le gouvernement Raymond Barre (2)
11/09/1978 - 22/05/1981 : secrétaire d'État auprès du ministre des Affaires étrangères, chargé des Affaires européennes dans le gouvernement Raymond Barre (3)