Ce site est desservi par la ligne de métro 9 à la station Alma - Marceau.
Origine du nom
Cette voie rend hommage à l'architecte Dominique de Cortone dit le Boccador (1465-1549).
Historique
La section de la rue du Boccador située entre l'avenue Montaigne et la rue de La Trémoille a été ouverte en 1881. Elle a absorbé la cité Godot-de-Mauroy, ou cité Montaigne, de l'avenue Montaigne à la rue Marbeuf.
La voie est prolongée de la rue de La Trémoille à l'avenue George-V en 1883 sous le nom de « rue Boccador » et prend sa dénomination actuelle le .
Sous l'Occupation, une grande partie des immeubles de la rue fut rachetée par l'affairiste Michel Szkolnikoff, qui avait fait fortune dans le marché noir avec l'armée allemande. Placés sous séquestre à la Libération, ils furent revendus entre 1947 et 1948 au profit de l'État[1].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
No 1 (et 19, avenue Montaigne) : emplacement de l’ancien hôtel de Mme Deschamps, construit en 1896[2]. « Au 1 s'ouvre l'hôtel Goury du Roslan, dont les fenêtres donnent sur l'avenue Montaigne. Un syndicat commercial, un armateur et des services de la radio-télévision française se partagent aujourd'hui les locaux de ce qui fut avant la guerre le siège de l'Action française[3]. »
↑Rochegude 1910, p. 105. « Avant de venir habiter […] au 3, rue du Boccador, Jean Béraud vivait au 5 de la rue voisine, la rue Clément-Marot : il aimait son quartier et n'aurait consenti pour rien au monde à la quitter. » (Becq de Fouquières 1953, p. 92).