Théâtre des grandes compétitions européennes, comme en 2007 où le Stade toulousain, le Toulouse FC et les Spacer's se qualifiaient en coupe d'Europe. La ville accueille régulièrement la crème du sport mondial, avec, par exemple, la Coupe du Monde de Rugby 2007 et 2023, son troisième évènement sportif majeur, après le Championnat du monde de handball en 2001 et la Coupe du monde de football 1998.
Histoire
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Généralités
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Histoire du rugby à Toulouse
À la fin du XIXe siècle, de la cour du lycée de la ville (qui sera en 1952 nommé Pierre-de-Fermat) jusqu’à la prairie des Filtres, le rugby s'enracine déjà dans le cœur des étudiants de la ville rose. Le SOET (Stade olympien des étudiants toulousains), qui regroupe des étudiants de toutes disciplines, est créé en 1897, alors que le sport n'est pratiqué en France que depuis quelques années.
Des 1903, le club dispute sur ses terres la finale du championnat face au Stade français.
Il s'incline néanmoins le , devant 5 000 spectateurs, sur le score de 16 à 8[3].
Après l'échec de sa première finale sur son terrain, en 1909[4], face au Stade Bordelais U.C., les Toulousains ne laissent pas passer l’occasion de conquérir pour la première fois de leur histoire le bouclier de Brennus. 1912 sera alors l'année du premier Brennus du Stade toulousain[5].
AZF
On estime les dégâts matériels liés à l'explosion du , de l'Usine AZF de Toulouse, à une hauteur de 2 milliards d’euros[6], dont 33 millions d’euros pour des bâtiments publics[7].
Le Stadium, situé à moins d'un kilomètre de cette dernière, a subi de très importants dégâts. Chiffrés à plus 600 000 €, il faudra environ un an de travaux pour sa remise en état[8]. Il s'y déroula par la suite, le , un match entre l'association France 98 et le TFC. Le Téfécé remporta le match sur le score de 2 à 1 et la recette d'environ 500 000 € fut partagé entre une association parrainée par Fabien Barthez, et des projets en faveur des victimes de l’explosion de l’usine AZF[9].
Durant une partie des réparations, le TFC fut convié de jouer au Stade Ernest-Wallon.
Même constat pour les piscines toulousaines, entre celles détruites et celles en entretient ou en mise en conformité, il ne restait plus que deux piscines fonctionnelles[11].
Médias sportifs Toulousains
Toulouse est une ville sportive où les médias locaux sont délibérément axés sur le sport.
Avec en premier La Dépêche du Midi, qui, avec un tirage proche des 215 000[12], fait éloge aussi bien du Stade toulousain que du Toulouse Football Club, et consacrant une majorité de ses unes au sportif, mais aussi un journal annexe, tous les lundis, consacré exclusivement au sport régional et national.
On retrouve également le Midi olympique, ou Midol, qui a été fondé en 1929 à Toulouse et appartient au groupe La Dépêche du Midi. On y retrouve l'actualité du Rugby à XV, du Top 14 jusqu'aux amateurs de Quatrième Série, mais également l'actualité du XV de France, des féminines et des équipes juniors. Sans oublier l'actualité du Rugby à XIII et à VII. En dehors de la presse écrite, Sud Radio, dont le siège social se situe à Labège, une commune du Grand Toulouse, tire son épingle du jeu. Radio généraliste à fort accent sportif, la station propose, selon la grille 2010/2011[13], une émission quotidienne de rugby, Rugby et Compagnie, présentée entre autres par Jérôme Cazalbou et Daniel Herrero. Ainsi qu'un samedi après-midi entièrement consacré au sport, Sport et Compagnie, avec 9 heures de direct.
Le plus grand événement sportif que la ville a connu est sans nul doute la Coupe du Monde 1998. Toulouse a accueilli six matchs, avec une moyenne de 2,5 buts soit juste en dessous de la moyenne de la compétition, 2,67. L'affluence moyenne relevée selon la FIFA est de 33 500 spectateurs[16]
L'équipe de France quant à elle, disputa six matchs dans la ville rose. Si le dernier en date, de 2008, équipe de France-Paraguay, se solda par un match nul, Toulouse peut se vanter de n'avoir vu perdre qu'une seule fois l'équipe de France de football. Pour un bilan de 4 victoires, 1 nul et 1 défaite. Soit un taux de victoire supérieur à 66 % et une moyenne de 2,8 buts par matchs.
Voici un résumé des matchs de l'équipe de France à Toulouse[17] :
Le Téfécé connut également ses heures de gloires au Stadium. En 1986 par exemple, les Pitchouns éliminèrent de la coupe de l'UEFA, le Naples de Diego Maradona. El Pibe de Oro manquera même le pénalty qui enverra Toulouse en Seizièmes de finale.
La liste des villes hôtes, annoncé le par la FFF, exclut dans un premier temps Saint-Étienne et Toulouse au profit de Nancy et Lens.
Mais alors que les recours déposés par Saint-Étienne et Toulouse devaient être étudiés le 17 juin par la FFF, le président de l'UEFA, Michel Platini, a indiqué la veille à Nyon, le repêchage des villes de Saint-Étienne et Toulouse par le comité exécutif de l'UEFA[19]. Ces dernières deviennent donc villes hôtes pour l'Euro 2016.
Les sites retenus pour l'Euro passent ainsi de 9 à 11.
Les travaux d'agrandissement et de mise au norme du Stadium peuvent donc commencer. D'un coût de 54 millions d'euros ils permettront d'augmenter de 8 000 places la capacité de l'enceinte[20].
En 1999, l'on assista à une avalanche d'essais pour un Canada - Namibie qui se solda par un cinglant 72 à 11. Puis un France - Fidji qui se termina par une victoire française, 28-19. Victoire qui lança le XV de France jusqu'en finale au Millennium Stadium.
Puis le , l'IRB confie pour la première fois l'organisation de la coupe du monde de rugby à XV à la France seule, par une écrasante majorité de 18 votes à 3[21].
Le bilan de cette coupe du monde est plutôt positif.
Tout d'abord, d'un point de vue sportif, avec une hausse des licenciées de l'ordre de 18 % au niveau régional, la région comptant ainsi 32 000 licenciés fin 2007[22].
Puis économique, avec une retombée de l'ordre de 48 000 € pour les 165 clubs de Midi-Pyrénées.
Le secteur hôtelier, enregistre également des résultats positifs, avec par exemple l'hébergement sur le Grand Toulouse d'équipe participante. Comme l'équipe du Japon à Seilh[23], ainsi que les All-Blacks ou encore l'équipe de France pour la préparation de leur match au Stadium. L’effet « Coupe du monde de rugby » dans l’hôtellerie a été très bien ressentit, avec par exemple une augmentation net du tourisme et des nuitées dans Toulouse. On observe, par exemple, une augmentation de la clientèle française de 7 % par rapport à [24].
D'une façon générale, que la Coupe du Monde 2007 aurait permis de dégager 24 millions d’euros de bénéfice, au lieu des 5,5 prévus[25].
En 2007 quatre matches de poules, dont un match de l'équipe de France se déroulèrent à Toulouse :
La ville marqua à jamais l'histoire du XV de France, théâtre de ses plus grands exploits. Par deux fois elle fera tomber l'ogre néo-zélandais. 1977 restera une année bénite pour le rugby français, ou les Fouroux, Novès, Skrela ou Cholley, après un Grand chelem acquis en grande pompe [Note 1] s'offre, cerise sur le gâteaux, la peau des all-blacks, sur le score de 18 à 13[26]. Le pays du long nuage blanc tomba une seconde foi, en 1995, les tricolores l'emporte alors sur le score de 22 à 15.
Si la France reste sur une défaite en contre l'Australie, en 1971, la ville rose témoigne de la victoire du XV du coq contre une autre grande nation du sud, l'Afrique du Sud, championne du monde en titre, le , sur le score de 20 à 13.
Le bilan est plutôt positif, deux défaites et deux victoires contre la Nouvelle-Zélande, une victoire et une défaite contre l'Afrique du Sud, et une défaite conte l'Australie.
Mais le Stade toulousain c'est aussi 4 Coupes d'Europe de rugby, 2 finales perdues, plus de 100 matchs disputés et surtout le plus grand nombre de participations à la compétition : 14. Autant d'année, et de spectacle au "Wallon", pour les supporters rouges et noirs.
Durant toute la journée du , la course Paris-Toulouse-Paris fait étape dans la ville rose.
La Coupe des Pyrénées 1905, 1 300 kilomètres en voitures de tourisme pour une centaine de partants, remportée par Marc Sorel sur De Dietrich (Toulouse-Béziers-Perpignan-Prades-Foix-Saint-Girons-Luchont-Argeles-Oloron-Biarritz-Bayonne-Orthez-Pau-Tarbes-Saint-Gaudens-Muret-Toulouse)
Le palais des sports accueille alors tous les matchs des équipes de la poule C, celle de la Tchécoslovaquie, de la RDA, de la Roumanie et de la France.
Dans ce groupe c'est la Tchécoslovaquie qui tirera son épingle du jeu, première du groupe devant la France, au bout de 6 matchs à suspense[Note 4]. Néanmoins c'est une performance remarquable que la bande à Alain Fabiani réalisa, en s'imposant successivement 3-2 sur la Tchécoslovaquie, pourtant 5e du dernier Championnat du monde, puis 3-0 sur la RDA, 6e des derniers Jeux Olympiques et enfin en éliminant de la compétition les roumains, médaillés de bronze du Championnat d'Europe 1977.
L'URSS fut finalement sacrée Championne d'Europe, pour la 7e fois en 11 participations. La France quant à elle échouera au pied du podium, pour une
4e place signe d'un renouveau après une triste 18e place au Championnat du monde 1974 et une timide 10e place au Championnat d'Europe 1977.
La Yougoslavie remporta donc sans surprise ses 3 matchs, et c'est finalement l'équipe de France, qui en s'imposant 77-66 face à Israël se plaça seconde du groupe.
La compétition fut finalement remportée par l'Italie opposée ce jour-là à l'Espagne.
Le match pour la troisième place respecta la hiérarchie. La France qui était opposée à la Yougoslavie, termina ses championnats sur une défaite, 74-62.
Handibasket
Le club d'handibasket, Toulouse Invalides Club, reçoit depuis plusieurs années un groupe de première division du tour préliminaire de la Coupe d'Europe, compétition se déroulant du jeudi au dimanche au Palais des Sports Compans-Caffarelli.
Ce n'est que pour l'édition 2003 de la Coupe Davis que Toulouse renou avec le gratin du tennis mondial.
En s'imposant à Bucarest devant la Roumanie, 4-1, la France obtient son billet pour les quarts de finale qu'elle disputera à Toulouse.
Du 4 au , en indoor hard, la bande à Guy Forget s'incline sur le score de 3-2 contre la Suisse qui tenait alors dans ses rangs un futur prodige de 21 ans, Roger Federer.
Avec l'Hippodrome de la Cépière, Toulouse compte 53 réunions par an (6 courses font une réunion) et se situe au troisième rang des hippodromes français. Environ 210 courses de trot, 115 courses de plat, et 40 courses d'obstacles (Haies et Steeple chase) y sont disputées chaque année.
Nombre de licencié par sport
On compte en Midi-Pyrénées, 90 comités régionaux ou ligues, 101 disciplines, 10 292 clubs et plus de 744 000 licenciés[30].
La répartition, par sports, des licenciés dans la région n'est sensiblement pas différente de la répartition nationale. Sur les sept sports les plus pratiqués dans la région tous se situent dans le top 10 national. Le Football ainsi que le Tennis, gardent par exemple les mêmes rangs, en l'occurrence, premier et second.
On remarque néanmoins que 10 % des licenciés en Rugby en France, pratiquent ce sport en Midi-Pyrénées.
Nombre de licenciés par sport en Midi-Pyrénées[30]
On trouve dans la ville deux enceintes sportives de plus de 19 000 places:
Avec 33 150 places, le Stadium de Toulouse est le plus grand stade de Toulouse. Il accueille l'équipe du TFC ainsi que les grands matches de rugby du Stade toulousain en H Cup ou encore en Top 14. La dernière rénovation s'est déroulée en 2015-2016 pour accueillir l'Euro 2016.
Le stade des Minimes est le stade du Toulouse Olympique XIII, d'une capacité actuelle de 7 000 places. Sa capacité devrait cependant passer a plus de 10 000 places dans le but pour le club d'accéder à la Super league.
La patinoire municipale Bellevue, d'une surface de glace de 600 m2[31]
La patinoire Alex-Jany située dans le quartier des Argoulets qui a ouvert en 2011 d'une surface de 60 mètres sur 30 et qui peut accueillir 900 personnes[32].
Golf
l'agglomération possède 5 golfs 18 trous et 3 de 9 trous :
Le budget pour 2010, adopté le , par le conseil municipal toulousain, alloue une part importante au sport.
50 millions d'euros seront en effet investit pour le sport et la jeunesse[33]. La masse concernant l'éducation, la culture, le sport et la jeunesse, représentant 47 % des dépenses, soit 247 millions d'euros.
Palmarès
La liste suivante propose les principaux titres, nationaux et internationaux, remportés par des équipes locales, clubs ou sportifs de Toulouse.
Palmarès en compétition nationale ou internationale
La jeune skieuse de Peyragudes, de 20 ans à peine, déjà quadruple championne olympique, ramène encore en ces Jeux le tiers des médailles tricolores[51]:
↑L'équipe de France n'a pas encaissé d'essai au cours des quatre rencontres disputées.
↑Une première finale avait été jouée le 15 mai 1949 au Stade des Ponts Jumeaux à Toulouse et s'était soldé par un 3-3 après prolongation.
↑En raison des évènements de Mai 68, la finale fut disputée avec trois semaines de retard. À la fin du temps réglementaire, les deux équipes étaient à 6-6, puis à 9-9 à la fin de la prolongation. Pour ne pas avoir à disputer une nouvelle finale largement hors saison, le FC Lourdes fut déclaré champion de France au nombre d'essais marqués, 2 contre aucun pour le RC Toulon.
↑Les trois premières équipes ayant chacune le même nombre de victoires, et donc le même nombre de point, la différence se fit au goal-average. Finalement la qualification se joua pour seulement 5 points de différence.
↑Pas de finale entre Nancy, premier du groupe nord et Toulouse, premier du groupe sud.