L'unique maison formant l'écart Kroterwasen est achetée par l'Administration des Eaux et Forêts et, en 1887, transformée en maison forestière prenant le nom de Schwarzenberg. Les hameaux disparus de Leimenthalerhof, Rothenbronnerhof, Sasselbach, Scharfeneckerhof et Wiesenlagerhof sont encore mentionnés en 1798. Le village de Mühlenbach, appartenant en 1332 à la seigneurie de Gross-Arnsburg, puis à celle de Falkenstein, est enfin réuni au village de Lemberg. En 1150, le landgrave Dietrich le cède à l'abbaye de Neuweiler qui donne le domaine en fief à l'abbaye de Neubourg.
La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse[5]. Elle est drainée par la Zinsel du Nord, le ruisseau le Falkensteinbach, le ruisseau le Brambach, le ruisseau le Brunnenthal, le ruisseau le Winkelbach et le ruisseau Rehbach[Carte 1].
La qualité des eaux des principaux cours d’eau de la commune, notamment de la Zinsel du Nord et du ruisseau le Falkensteinbach, peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité. Ainsi en 2020, dernière année d'évaluation disponible en 2022, l'état écologique de la Zinsel du Nord était jugé moyen (jaune)[Carte 2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 884 mm, avec 11,7 jours de précipitations en janvier et 10,3 jours en juillet[10]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Mouterhouse », sur la commune de Mouterhouse à 5 km à vol d'oiseau[12], est de 10,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 954,2 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 40,4 °C, atteinte le ; la température minimale est de −23 °C, atteinte le [Note 1],[13],[14].
Au , Baerenthal est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[17].
Elle est située hors unité urbaine[18] et hors attraction des villes[19],[20].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (92,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (92,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (91,7 %), prairies (4,2 %), zones urbanisées (2,3 %), zones agricoles hétérogènes (1,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,7 %)[21]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Toponymie
Berendal en 1318, Bernthal (1592), Berenthal (1755), Baerenthal (1793), Bacrendhal (1801), Berend'hal (An II), Behrenthal (An XII). En allemandBärental. En francique lorrain : Päretal[22] et Bäredal.
Langue
Contrairement à ce qu'on écrit parfois[Qui ?], Baerenthal, comme Philippsbourg, relève encore du domaine des dialectes franciques du moyen allemand et non pas de l'alémanique. Bien que le vocalisme de son dialecte rappelle déjà le dialecte alémanique du Bas-Rhin, Baerenthal est situé à l'ouest de la ligne d'isoglosse P/PF (on y dit par exemple Kopp, tête, et Appel, pomme, et non pas Kopf et Apfel comme dans les dialectes de l'allemand supérieur)[réf. nécessaire].
Histoire
Période médiévale
Lors de sa fondation, à l'époque des comtésfrancs du VIIIe au Xe siècle, Baerenthal se situe dans le Nordgau alsacien et fait partie, à l'époque carolingienne de l'évêché de Strasbourg, juste à la frontière de l'évêché de Metz. La période médiévale du village est très riche grâce à la présence des châteaux de Ramstein et du Grand-Arnsberg sur son ban. Dans un document du , on cite pour la première fois les nobles de Ramstein et le village de Baerenthal est mentionné tardivement en 1318, sous la forme Berebdal, signifiant peut-être « la vallée de Bero ». Du point de vue du pouvoir temporel, Baerenthal fait alors partie de la seigneurie de Ramstein, puis, à partir de 1355 de celle de Falkenstein, au sein du Saint-Empire romain germanique. Commence alors pour la région le règne des chevaliers-brigands ou pillards (Raubritter) et une sinistre période pour Berebdal unter Ramenstein (le rocher des Corbeaux).
À partir de 1648, après la guerre de Trente Ans, Baerenthal ainsi que les autres villages du grand-bailliage de Lemberg (partie du comté de Hanau-Lichtenberg) constituent donc des fiefs allemands, enclavés dans d'autres territoires alsaciens-lorrains appartenant dorénavant directement au royaume de France à la suite de l'annexion progressive par la France de l'Alsace (traités de Westphalie et de Nimègue, 1648 et 1679) et de la Lorraine (traités de Chambord et de Vienne, 1552 et 1738). Dès 1700, le comte de Hanau-Lichtenberg avait décidé de pratiquer avec le roi de France Louis XIV un échange de bons procédés : sa soumission à la suprématie royale contre la reconnaissance par lettres patentes de l’exercice de sa supériorité territoriale avec la jouissance de tous ses anciens droits et revenus. Ce prince possessionné acceptait ainsi de devenir non le sujet mais le vassal du roi de France, qui l’assurait de sa protection en reconnaissant ses privilèges particuliers. Baerenthal ne dépendait donc pas du droit français mais de celui du Saint-Empire romain germanique, comme garanti d'ailleurs par les traités de Westphalie.
La Zinsel du Nord est utilisée dès le XVIIIe siècle pour alimenter les usines et les forges qui amenèrent travail et vie active dans cette vallée écartée du pays de Bitche. A la fin des années 1720, l'installation de forges sous l'autorité des comtes de Hesse-Hanau-Lichtenberg est envisagée : il faut valoriser le charbon de bois produit dans les vastes forêts de Philippsbourg. En 1745, la première industrie, une forge d'armes, est créé par Mathias Will à Baerenthal[23]. Il s'agit d'une forge d'armes blanches qui prend rapidement de l'extension. Une seconde installation est créée pour transformer la fonte venant de Franche-Comté, en tôle de fer et en acier. Ces dernières fonderie et forges admodiées par le seigneur sont dirigées par Jean-Christophe Alberti en 1749, Jean-Charles Alberti en 1754, Jean de Dietrich depuis Strasbourg en 1762, Jaggi installé à Philippsbourg en 1774, l'association Kraft et Alberti en 1777, la paire Christophe Alberti et Guillaume Wünschholdt en 1778, puis en solo Guillaume Wünschholdt en 1780.
Époque contemporaine
Fin 1792, la jeune République française s'empare des biens alsaciens-lorrains des princes possessionnés. En 1793, Baerenthal ainsi que son annexe Philippsbourg sont érigés en communes du canton de Bitche, détachés du reste de l'Alsace et unis au département de la Moselle. D'autres territoires du bailliage de Lemberg, notamment Obersteinbach, sont quant à eux rattachés aux cantons de Breidenbach et de Volmunster. La décision est prise par la Convention lors de la Révolution française, la nouvelle République voulant établir une continuité territoriale dans ses possessions. Ceci ne va cependant pas sans de grandes tensions avec les princes allemands, tensions ayant déjà abouties en 1792 à la guerre franco-autrichienne.
Baerenthal est officiellement intégré en 1801, avec le comté de Hanau-Lichtenberg, à la France, devenant une simple commune du département de la Moselle, intégrée à l'arrondissement de Sarreguemines. Bonaparte dédommage pour cela le landgrave de Hesse-Darmstadt par le versement d'une indemnité record de dix millions de florins. En 1815, à la suite du congrès de Vienne, la France est ramenée à ses frontières de 1791 et les communes du bailliage de Lemberg acquises en 1793 sont cédées à la Bavière, à l'exception de Baerenthal et Philippsbourg qui restent françaises.
Le bourgeois Nicolas Ensfelder et le forgeron Frédéric Fech, propriétaires résidant respectivement à Strasbourg et Baerenthal, dirigent ensemble les forges en 1800. La moitié appartenant à feu François-Geoffroy Ensfelder est mise en adjudication le 12 mai 1807 par l'étude de maître Knoepffler, notaire impérial à Bitche[24]. L'entreprise métallurgique qui comporte, outre le fond de roulement et d'équipement, une forge, un feu d'affinerie, un marteau à drôme et martinet, une platinerie à deux marteaux, une halle à charbon, des fours, une maison de maître, deux bâtiments pour logements d'ouvriers en saison, des magasins et écuries pour assurer le transport, ainsi que 3 ha et 14 ares de terres labourables et de prairies etc. est située sur la rivière Zinsel à trois lieues de Bitche. M. Louis Drion, directeur des "Forges du Bas-Rhin" à Niederbronn supervise l'implantation fin 1807 d'une aciérie, de fours à puddler et de trains de laminage, alors les forges se multiplient le long du Zinselbach.
Le strasbourgeois Jacques Coulaux qui devient le principal propriétaire des forges en 1818, instaure des relations capitales avec la grande manufacture d'armes à Klingenthal et à Mutzig, ce qui permet de pérenniser, moderniser et déployer forges, affineries, laminoirs etc[23]. L'activité métallurgique, placée au sein de la société Coulaux et Cie basée à Molsheim, atteint alors son plus grand développement dès 1822 avec une centaine d'ouvriers spécialisés, une activité qu'elle garde au milieu du XIXe siècle, pour ralentir insensiblement[25]. En septembre 1822, le sieur Coulaux, propriétaire des forges de Baerenthal, demeurant à Strasbourg, demande l'autorisation de remplacer une chaufferie, un four à réverbère et un martinet, existant avant le 21 avril 1810 et probablement jugés vétustes, par deux feux d'affinerie pour l'acier brut, deux feux de raffinerie, un martinet et un gros marteau. Le propriétaire Coulaux demande aussi, sans modification hydraulique, à élever près de semblables installations de chauffe sur la commune un four pour convertir le fer en acier par la cémentation. Les feux doivent être alimentés par fontes en gueuse venant de Schenau en Bavière rhénane, et par 275 tonnes de charbons de bois, produits dans les forêts voisines, et la houille du bassin de Sarrebruck destinée à la consommation des deux raffineries ne devraient pas dépasser 300 tonnes. Le four à cémentation est alimenté par des fers de France et ne nécessite que 200 tonnes de houille. L'avis et pétition affiché en septembre informe le public, que toute opposition peut être déposée légalement avec une durée de réclamation étendue à quatre mois uniquement pour les feux d'affinerie et de raffinerie, il est signé à Metz le 4 août par l'ingénieur des mines Monsieur de Gargan et le 3 septembre par son supérieur à Strasbourg Valter, avant d'être publié par le préfet de Moselle M. de Tocqueville[26].
Le recensement de 1841 mentionne 1540 habitants. C'est un chiffre que reprend vers 1844 Girault de Saint-Fargeau pour indiquer de façon laconique la population avec une orthographe imprécise la commune de Behrenthal ou Beruthal en Moselle, à 50 km de Sarreguemines, chef-lieu d'arrondissement en Moselle, et située dans le canton de Bitche, avec ses forges renommées, sur la Zinselbach[27].
En conséquence de la guerre franco-prussienne de 1870-1871, qui voit la défaite de la France, Baerenthal redevient allemand comme tout le reste de l'actuelle Alsace-Moselle. Le chemin de fer le plus proche, à la gare de Philippsbourg, est à 3,98 km.
En 1910, la petite métallurgie de Baerenthal ne compte que 50 ouvriers, et seulement une trentaine en 1922. En 1923, l'activité en perdition est largement compromise, alors que la commune compte encore 718 habitants en 1922[23]. En 1932, après un lente agonie prévisible, la dernière forge ferme ses portes. Le relais est pris par la Chaiserie Lorraine, détruite par la Seconde Guerre mondiale. Reconstruite et destinée à nouveau au travail de l'acier, l'atelier mécanique est remplacé par une usine de couverts de table.
De 1940 à 1944, Baerenthal de nouveau annexé par l'Allemagne devient Bärental bei Bitsch. Classée Station de Cure d'air, Baerenthal est un centre touristique important des Vosges du Nord puisque le village est classé Station verte depuis 1987.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[31].
En 2021, la commune comptait 746 habitants[Note 2], en évolution de −4,24 % par rapport à 2015 (Moselle : +0,52 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La société Barenthal crée et réalise des couverts en acier massif et en métalargenté. En 2005, c'est le numéro deux des fabricants de couverts français.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Château du Ramstein.
Château du Grand Arnsbourg.
Eglise Sainte-Catherine.
Chapelle de l'Immaculée-Conception.
Intérieur de la chapelle de l'Immaculée-Conception.
Située en bordure de la rue principale, une ferme est composée de deux bâtiments : le logis à pignon sur rue, daté 1770 sur la porte de cave, et l'exploitation, datée 1753, se développant en largeur au fond de la cour[47]. Exceptionnelle dans le Pays de Bitche, elle se rattache à l'habitat alsacien par la séparation entre logis et l'exploitation agricole et par les auvents superposés sur la façade principale. Mais ici, à la différence de l'Alsace, le pan-de-bois est relégué dans les parties secondaires, c'est-à-dire dans les dépendances, alors que l'habitation est construite en moellons de grès crépi[48],[49].
Édifices religieux et lieux de mémoire
l'église Sainte-Catherine[50]. Ancienne église sainte Catherine construite au début du XVe siècle, par le comte de Bitche Deux-Ponts, devenue lieu de culte protestant Luthérien, en 1571 ; détruite pendant la guerre de Trente Ans et reconstruite en 1630, date portée ; nef repercée XVIIIe siècle ou XIXe siècle ; endommagée en 1945 puis restaurée avec aménagement du chœur et mise au jour de fenêtres gothiques[51].
Orgue Martin Wetzel (1858) - Frédéric Haerpfer (1926) - Georges Schwenkedel (1953)[52],[53].
Commentaires : Il s'agit des armes de la famille de Ramstein, de la seigneurie de laquelle relevait le village au Moyen Âge, et qui tire son nom de l'ancien château du Ramstein. L'ours rappelle le nom de la localité, signifiant la vallée des ours : Bären-tal, en allemand[61].
Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4ème trimestre 1979, 1287 p. (ISBN2-86535-070-3)
Baerenthal : Arnsbourg (Grand), Ramstein, p. 94
André Lerch, Châteaux-rochers des Vosges et du Palatinat, t. I 93/96 – II 97/100 : Structures et techniques, Strasbourg, Châteaux-forts d’Europe, , 436 p. (ISSN1253-6008)
Eusèbe Girault de Saint-Fargeau (1799-1855), Dictionnaire géographique, historique, industriel et commercial de toutes les communes de la France et de plus de 20,000 hameaux en dépendant, en trois volumes, 1844-1846, illustration de 100 gravures (costumes coloriés, plans et armes des villes), en particulier volume 1, entrée Behrenthal (sic) ou Beruthal (Moselle) rédigée juste avant 1844.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑« Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ) - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".
↑Passé-Présent : La Moselle dévoilée No 2 (juillet-août 2011)
↑Notice no 00130027837, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture Bohémiens d'Alsace pêchant à la fourchette ; Planche extraite d'un journal. Il s'agit d'un surnom infantilisant, qui s'appliquaient alors aux gamins échevelés de cette curieuse populace étrangère. Le savant professeur Louis Dussieux croyait à la fin des années 1830 que ces bohémiens, dont il avait rassemblé un lexique, avaient des origines hongroises. Bruno Fuligni, Tour du monde à travers la France inconnue, édition du trésor, 2018, 191 pages, chapitre "Les Hnidns de Lorraine" p. 43-51.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑ ab et c"La fin de la petite métallurgie en Moselle", article de la page 4 "Commerce et industrie" signé P.Z. dans le quotidien Le Messin, Journal Républicain démocrate, 30 avril 1923.
↑Journal des départemens de la Mozelle, de la Meurthe, de la Meuse, des Ardennes et des Vosges, édité à Metz, 5 mai 1807, page 7. La demande émane de Mme Sophie Guillomet, née Leiter, par ailleurs veuve du sieur Ensfelder et mère tutrice de ses deux enfants mineurs, et du sieur Jean-Daniel Ensfelder, frère ou parent du défunt également tuteur, tout deux habitant Strasbourg.
↑Le Journal du département de la Moselle, N°70, vendredi 20 septembre 1822. D'après le Strassburger Wochenblatt du 25 février 1824, en particulier dans la partie "Affiches, annonces officielles" du journal strasbourgeois imprimé par la Veuve Silbermann, mère de Gustave Rodolphe Henri Silbermann, le sieur Louis Drion, propriétaire des forges à Baerenthal (sic), est contraint de vendre, par expropriation forcée, diverses parcelles de forêts dans le secteur de Wissembourg, au Windstein (Neuschloẞ et Altschloẞ), à Dumbach (Neunhoffen), au Lembach (Katzenthal). La fin du premier Empire, le début de la Restauration marquée par les cents Jours semble avoir été funeste pour les affaires du propriétaire Drion, qui, encore associé aux forges, est criblé de dettes et insolvable dix ans plus tard.