Ras l'frontRas l'front Coupure de presse des Dernières nouvelles d'Alsace du 5 Novembre 1996. L'association "Ras l'Front-Strasbourg" assigne Jean-Marie Le Pen en diffamation.
Ras l'front (en abrégé : RLF) est un réseau associatif français d'extrême gauche[1],[2], créé en 1990 à la suite de « l'appel des 250 »[3] (personnalités) dans le but de lutter contre le Front national et ses idées. Objet du réseauCette organisation avait pour vocation de créer et de stimuler un « mouvement de résistance et de vigilance » contre le fascisme. Elle s'adresse aux citoyens, aux associations, aux syndicats et aux partis politiques pour combattre le Front national, ses alliés et les partis considérés comme défendant les mêmes idées. Ce réseau se veut indépendant, politiquement comme financièrement[réf. nécessaire]. Il est composé de collectifs autonomes, et agit ainsi de façon locale[4]. Ras l'Front utilise plusieurs moyens d'action :
L'association publie également des ouvrages pour dénoncer les idées et les actions du Front national, ainsi que pour participer à la réflexion sur les idéologies qu'il considère comme fascisantes. HistoireDepuis la fin des années 1990, l'association semble avoir perdu la plupart de ses militants[6]. Certains collectifs seraient cependant encore actifs [7]. En 1997, un stand du Salon du Livre tenu par National-Hebdo, journal apparenté au Front national, est mis à sac par des personnes se réclamant de l'association[8]. Le journaliste d’extrême droite Emmanuel Ratier estime que le mouvement est d'inspiration trotskiste et qu'il instrumentalise le combat antifasciste afin de manipuler les jeunes[9]. En 2006, « Ras l'Front » rencontre toutefois un écho particulier dans l'extrême gauche, et particulièrement à la Ligue communiste révolutionnaire, d'où viendraient un certain nombre de ses militants. Le réseau est parfois classé à l'extrême gauche[10]. En 2008, le réseau Ras l'front est en partie dissous[11]. En 2012, « Quelques collectifs Ras l’front existent encore »[12]. Signataires de l'« appel des 250 »Parmi les signataires de l'« appel des 250 » figurent[13] : Actions en justiceEn , Jean-Marie Le Pen est condamné à verser un franc symbolique à l'association pour l'avoir qualifiée de « mouvement de tueurs de flics ». En mai 2007, Ras l'front est condamné pour diffamation publique après avoir appelé en 2005 à manifester contre une conférence donnée par la Fondation Jérôme-Lejeune[14]. Publications de Ras l'front
Notes et références
AnnexesBibliographie
Articles connexes
Liens externes
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