La plus grande partie du vocabulaire et des concepts du bouddhisme est difficilement traduisible en un seul terme en français. Une expression composée et une phrase d'explication permet de rendre le sens et la portée des termes originaux.
Cet article liste des concepts bouddhiques, dont les plus importants, avec une courte définition et une traduction dans les langages asiatiques.
Conventions
Les langues mentionnées et leurs abréviations sont :
Abhidharma, la doctrine, l'enseignement le plus avancé; compilé dans divers livres religieux.
Pāli: Abhidhamma
Sanskrit: Abhidharma
Tibétain: chos mngon pa
Cn: apidamo ou duifa
Jp: abidatsuma
Abhidhamma pitaka, la troisième section du canon pâli (le Tipitaka), consacrée aux exposés psychologiques et philosophiques de l’enseignement du Bouddha.
Pāli: Abhidhamma-piṭaka
Sanskrit: Abhidharma-piṭaka
論藏, 論蔵
Cn: Lùnzàng
Jp: Ronzō
Vi: Luận tạng
Abhidhammatthasangaha, un livre qui a été, au cours des siècles, utilisé en introduction de l'enseignement fourni par l'Abhidhamma.
Pāli: Abhidhammatthasangaha
Sanskrit:
Abhidharmakosha, un livre datant du IVe ou Ve siècle qui explique et commente l'Abhidharma, tout en défendant ses principes et théories.
Adhitthana, une paramita: c'est-à-dire une des perfections du bouddhisme à atteindre: la détermination.
Pāli: Adhitthana
Sanskrit: Adhishthana
Cn: jiachi
Jp: kaji
Adinava, un mot signifiant dangers, qui parle entre autres des états d'ivresse de l'humain alors torturé par ses démons intérieurs, mais aussi d'une étape sur la route de la réalisation où le croyant se rend compte des dangers de l'impermanence du monde.
Agni, dieu du feu chez les hindous. Il est le gardien du sud-est dans le bouddhisme. Le terme désigne également un ensemble de divinités du feu pré-bouddhiques incorporées dans le bouddhisme tibétain.
Pāli:
Sanskrit: Agni
Tib: me lha
Cn: huoshen
Jp: kashin
Agonshu, une nouvelle religion japonaise créée en 1970 par Kiriyama Seiyu, basée sur les livres anciens du bouddhisme: les agamas.
bija, lit. "graine", Métaphore désignant l'origine ou cause des phénomènes, utilisée par exemple par l'école Yogachara. En Tantrisme, phonème dont la vibration est l'essence-semence d'un aspect de la réalité.
Sanskrit: bīja
種子 :
Cn: zhŏngzí
Jp: shushi
Vi: chủng tử
Bodhgaya, l'endroit où le prince Siddhârta est devenu un bouddha, où il a atteint l'éveil.
chan, école bouddhiste chinoise issue du courant mahayana au Ve siècle ; très répandue en Asie du sud-est.
Sanskrit:
Tib:
Cn: chan
Jp: zen
Cinq périodes de 500 ans : cinq sub-divisions des trois époques suivant le parinirvana du Bouddha historique (三時 Cn: sānshí; Jp: sanji; Vi: tam thời) :
L'âge de l'illumination (解脱堅固 Cn: jiětuō jiāngù; Jp: gedatsu kengo)
L'âge de la méditation (禅定堅固 Cn: chándìng jiāngù; Jp: zenjō kengo) Ces deux périodes constituent la première époque dite « du vrai Dharma » (正法 Cn: zhèngfǎ; Jp: shōhō)
L'âge de la lecture, récitation et écoute (des sutras) (読誦多聞堅固 Cn: sòngduōwén jiāngù; Jp: dokuju tamon kengo)
L'âge de la construction des temples et des stupas (多造塔寺堅固 Cn: duōzào tǎsì jiāngù; Jp: tazō tōji kengo) Ces deux périodes constituent la deuxième époque dite « du semblant de dharma » (像法 Cn: xiàngfǎ; Jp: zōhō)
L'âge des conflits (闘諍堅固 Cn: zhēng jiāngù; Jp: tōjō kengo), caractérisée par des troubles, des famines et des catastrophes naturelles. Cette période correspond au commencement de l'ère de la Fin du Dharma (末法 Cn: mòfǎ; Jp: mappō) pendant laquelle l'enseignement du Bouddha perd tout pouvoir salvateur et finit par disparaître totalement (白法隠没 Cn: báifǎméi; Jp: byakuhō onmotsu).
Les trois époques et les cinq périodes sont décrites dans le Sûtra de la Grande Assemblée (大集經 Cn: dàjíjīng; Jp: Daishutu-kyō, Daijuku-kyō, Daijikkyō, ou Daishukkyō).
五個五百歳
Cn: 五個五百歳 wǔ ge wǔ bǎi suì
Jp: 五箇の五百歳 go no gohyaku sai
Vi: ??
cinq préceptes, cinq lois morales à suivre, comme ne pas tuer.
cosmologie, diverse et variée selon les traditions, la cosmologie bouddhiste regroupe pour la plupart trois plans d'existence, le mont Meru et quatre continents.
doan Dans le Zen, la personne qui frappe la cloche signalant le début et la fin de zazen
Japonais: doan
dokusan Entretien entre un étudiant Zen et son maître. C'est un élément important de la pratique, procurant une opportunité d'aborder les difficultés ou de démontrer sa compréhension.
gasshō Geste utilisé pour montrer la reconnaissance, les paumes jointes ; utilisé dans le Zen mais partagé par beaucoup de cultures orientales. Le geste exprime également la requête, le respect, la prière. Dans le Shingon, il s'agit d'un mudra ou inkei. Voir Gassho.
geshe Diplôme universitaire obtenu après des études longues, durant neuf ans voire plus.
Tibétain
格西
gongan, lit. "affaire publique", technique de méditation développée dans le Chan/Seon/Zen, consistant en un problème défiant les solutions rationnelles ; voir kōan.
Ino, lit. "celui qui apporte la joie dans l'assemblée", dans le Zen, l'un des leaders d'une sesshin ; dans les temples Zen, la personne chargée de la maintenance du zendo (hall de méditation)
Japonais
Indriya, les facultés d'un humain; une liste de vingt-deux a été établie.
Mādhyamaka, la voie du milieu, école bouddhique fondée par Nagarjuna. Un Madhyamika est un partisan de cette doctrine.
Sanskrit: mādhyamaka
Tib: དབུ་མ་པ་ dbu ma pa
中觀宗
Cn: Zhōngguānzōng
Vi: Trung quán tông
Madhyamapratipad, la voie du milieu, donnée en enseignement par Gautama Bouddha, entre les mortifications et l'hédonisme, signifiant plus généralement que la vérité se trouve entre les extrêmes.
Sanskrit: mādhyamapratipad
Pali: majjhimapatipada
Tib: dbu ma'i lam
Cn: zhongdao
Jp: chudo
Mahakashyapa, un important disciple de Gautama Bouddha.
Sanskrit: Mahākāśyapa
Pali: Mahakassapa
Tib: Od srung chen po
Cn: Mohejiashe
Jp: Makakasho
Mahaprajapati Gautami, la tante et mère adoptive de Gautama Bouddha, le bouddha historique.
Sanskrit: Mahaprajapati
Pali: Mahapajapati
Tib: Skye dgu'i bdag mo chen mo
Cn: Mohebosheboti
Jp: Makahajahadai
mahāsiddha Dans le bouddhisme tantrique, yogi excentrique associé aux plus hautes réalisations spirituelles, un siddha étant un détenteur de pouvoir surnaturels, siddhi.
Sanskrit: mahāsiddha
大成就
Cn: dàchéngjiù
Vi: đại thành tựu
Mahayana, lit. "grand véhicule", une branche majeure du bouddhisme ; pratiqué en Chine, au Tibet, Japon, Corée, Viêt Nam…
Mandala, diagramme circulaire employé à diverses fin dont la méditation.
Sanskrit: mandala
Tib: dkyil 'khor
Cn: mantuluo
Jp: mandara
Mantra: formule mystique ou incantation magique, à réciter.
Sanskrit: mantra
Tib: sngags
Cn: zhenyan
Jp: shingon
mappo L'ère de la fin du dharma. Une période supposée commencer 2000 ans après la mort du Bouddha historique et durant 10000 ans. Il est considéré que durant cette ère dégénérée le chaos rendra l'éveil impossible. Voir Trois périodes.
Japonais: 末法 mappō
末法
Cn: mòfǎ
Māra, l'esprit tentateur pour le bouddha historique.
Sanskrit: buddhatā ou buddha-svabhāva ou tathāgatagarbha
佛性, 仏性
Cn: fóxìng
Jp: busshō
Vi: Phật tính
Namo, expression montrant la révérence, dévotion. Souvent placé sur le front d'un objet de vénération, comme le front d'un Bouddha ou un sûtra (Nam(u) Myōhō Renge Kyō). Défini dans le bouddhisme sino-japonais comme 帰命 kimyō: baser sa vie sur, se dévouer
Derivés:
Namo Amitabha
Pāli: namo
Sanskrit: namaḥ ou namas
Dérivés:
Sanskrit: namas amitābha
南無、禮敬
Cn: nammu
Jp: namu ou nam
Vi: nam-mô
Dérivés:
南無阿弥陀佛
Cn: Nàmó Āmítuó fó
Jp: Namu Amida butsu
Vi: Nam-mô A-di-đà Phật
Navayāna, courant bouddhiste fondé en Inde, appelé aussi Mouvement bouddhiste dalit.
Pensée juste (Pāli: sammā-saṅkappa; Sanskrit: samyak-saṃkalpa; 正思唯 Cn: zhèngsīwéi; Vi: chính tư duy) Ces deux constituent la voie de la Sagesse (Pāli: paññā; Sanskrit: prajñā)
Parole juste (Pāli: sammā-vācā; Sanskrit: samyag-vāk; 正語 Cn: zhèngyǔ; Vi: chính ngữ)
Moyen d'existence juste (Pāli: sammā-ājīva; Sanskrit: samyag-ājīva; 正命 Cn: zhèngmìng; Vi: chính mệnh) Ces 3 constituent la voie de la Discipline (Pāli: sīla; Sanskrit: śīla)
Concentration juste (Pāli: sammā-samādhi; Sanskrit: samyak-samādhi; 正定 Cn: zhèngdìng; Vi: chính định) Ces 3 constituent la voie de la Concentration (Pāli, Sanskrit: samādhi)
oryoki, jeu de bols utilisés dans la cérémonie zen du repas
Japonais: 応量器 ōryōki
應量器
Cn: yìngliàngqì
osho Terme employé pour s'adresser aux moines Zen. Originairement restreint aux moines supérieurs, le terme est approprié pour n'importe quel membre masculin du clergé zen
paramartha Ultime, par opposition à conventionnel ; concerne la réalité ou la vérité ; voir aussi samvrti
Sanskrit: paramārtha
paramita, lit. "allé au-delà" ou "atteint l'autre rive", généralement traduit par "perfection". -Au-delà du samsara, la pratique mahayana visant le nirvana. Une paramita est la pratique d'une vertu.
piliers d'Ashoka, une vingtaine subsistent en Inde; démontrant le pouvoir et la foi du roi Ashoka.
Sanskrit:
Tib:
Cn:
pranidhana, une paramita, ou perfection à atteindre: l'aspiration solennelle, le vœu à atteindre tel ou tel but religieux.
Pāli: panidhana
Sanskrit: pranidhana
Tib: smon lam
Cn: yuan
Jp: gan
prajna, la sagesse; une paramita ou perfection à atteindre.
Pāli: paññā
Sanskrit: prajñā
般若
Cn: bānrùo
Jp: hannya
Vi: bát-nhã
pratītya-samutpāda "Coproduction conditionnelle", la présentation du caractère conditionné et conditionnant de chaque phénomène. Parfois traduit "origines interdépendantes", "Genèse conditionnée".. Une célèbre formulation de la coproduction conditionnelle sont les douze chaînons (sanskrit: dvādaśāṅgapratītyasamutpāda; 十二因縁 Cn: shíèryīnyúan ; Jp: jūni innen; Vi: thập nhị nhân duyên), lesquels sont :
Les formations conditionnent la conscience (pāli: viññāṇa; sanskrit: vijñāna; 識 Cn: shì ; Jp: shiki; Vi: thức)
La conscience conditionne le nom et la forme (pāli, sanskrit: nāmarūpa; 名色 Cn: míngsè ; Jp: myōshiki; Vi: danh sắc)
Le nom et la forme conditionnent les portes sensorielles (pāli: saḷāyatana; sanskrit: ṣaḍāyatana; 六入 ou 六処 Cn: lìurù ou lìuchù ; Jp: rokunyū ou rokusho; Vi: lục căn)
Les portes sensorielles conditionnent le contact (pāli: phassa; sanskrit: sparśa; 觸 or 触 Cn: chù ; Jp: soku; Vi: xúc)
Le contact conditionne la sensation (pāli, sanskrit: vedanā; 受 Cn: shòu ; Jp: ju; Vi: thụ)
La sensation conditionne la soif (pāli: taṇhā; sanskrit: tṛṣṇā; 愛 Cn: aì ; Jp: ai; Vi: ái)
Rinpoché, lit. "précieux", la renaissance d'un maître tibétain; voir aussi tulku
Tibétain
仁波切、上師
Cn: rénpōqìe
Rinzai école Zen enseignant l'illumination subite et l'étude des kōan ; voir aussi Linji
Japonais: 臨済宗 Rinzai-shū
臨済宗
Cn: Línjì-zōng
Vi: Lâm Tế tông
Rohatsu Jour traditionnellement honoré comme le jour du premier sermon du Bouddha. Le bouddha atteint l'illumination sous l'arbre de la bodhi ; célébré le ou le 8 du 12e mois du calendrier lunaire.
Japonais: 臘八 Rōhatsu
臘八節
Cn: làbājíe
Rōshi, lit. "enseignant", titre honorifique donné aux maîtres bouddhistes japonais
Japonais 老師 rōshi
老師
Cn: lǎo shī (lit., vieux maître)
Vi: lão sư
route de la soie, route qui a servi à faire connaître le bouddhisme, lors des premiers siècles de notre ère.
samadhi a deux significations distinctes : (1) concentration, et (2) établissement dans l'éveil. En tant que méditation, il s'agit d'une perfection à atteindre ou paramita.
samādhi, en pāli et en sanskrit
三昧
Cn: sānmèi
samatha Tranquillité ; technique de méditation visant la concentration. Distincte de la méditation Vipassana.
Pāli: samatha
Sanskrit: śamatha
止
Cn: zhǐ ; utilisé en combinaison avec 觀 guān (vipassana)
Tib: Shiné (zhi gnas)
Saṃsāra Le cycle des renaissances, ou roue de la vie
Cn: fǎshī, "maître du dharma" (enseignement), terme général ; autres termes : chánshī 禪師, "maître de dhyana" (méditation) ; lǜshī 律師, maître de vinaya (discipline monastique) ;
sesshin Retraite de méditation Zen dans laquelle les pratiquants méditent, mangent et travaillent ensemble pendant plusieurs jours
Japonais: 接心, 摂心
接心
Cn: jīexīn
Vi: tiếp tâm
shikantaza "Juste s'asseoir" est la principale méthode de méditation dans l'école Soto du Zen japonais
tanto Dans le Zen, l'un des principaux meneurs d'une sesshin. Dans un monastère zen, le Tanto est la personne enseignant, aux moines et pratiquants laïcs, comment s'asseoir, marcher, se prosterner, et chanter
Japonais 担当
tantra, pratiques religieuses ésotériques, dont le yoga, les mantras…
Sanskrit: tantra
怛特羅、密宗
Cn: dátèlúo
Vi: đát-đặc-la
Tathagata L'"Ainsi-Venu" ou "Ainsi-Allé" ; l'un des dix épithètes de Bouddha
teisho Enseignement par un maître Zen durant une sesshin. Plutôt qu'une explication ou que l'exposition d'un concept, l'intention d'un teisho est de démontrer la réalisation.
Japonais: 提唱 teishō
tenzo Dans le Zen, le cuisinier d'une sesshin. Dans les monastères zen, celui qui a la responsabilité des cuisines.
Kamaloka ou Kamadhatu: le monde du désir (Sanskrit, Pāli: kāmaloka, kāmadhātu; Tibetan: འདོད་ཁམས་ `dod khams; 欲 界 Cn: yùjìe, Vi: dục giới)
Rupaloka ou Rupadhatu: le monde de la forme (Sanskrit: rūpaloka, rūpadhātu; Tibetan: གཟུགས་ཁམས་ gzugs khams; 色界 Cn: sèjìe; Vi: sắc giới)
Arupaloka ou Arupadhatu: le monde sans forme (Sanskrit: arūpaloka, arūpadhātu; Tibetan: གཟུགས་མེད་ཁམས་ gzugs med khams; 無色界 Cn: wúsèjìe, Vi: vô sắc giới)
Sanskrit: triloka
Pāli: tisso dhātuyo
Tibetan: khams gsum
三界
Cn: sānjìe
Vi: tam giới
Trois périodes
Trois ères qui suivent la mort du Bouddha historique : l'ère du vrai Dharma (正法 Cn: zhèngfǎ; Jp: shōbō), qui dure mille ans; l'ère du semblant de Dharma (像法 Cn: xiàngfǎ; Jp: zōhō), les 1000 années suivantes ; l'ère de la fin du Dharma (末法 Cn: mòfǎ; Jp: mappō), qui dure 10 000 ans.
Les trois périodes sont enseignées dans le Mahâyâna, en particulier dans le Tiantai (Tendai) et le Nichiren, qui considèrent que les enseignements bouddhiques sont valides dans leur période en raison des capacités à accepter un enseignement (機根 Cn: 'jīgēn; Jp: kikon) des personnes nées dans l'une des trois périodes.
Les trois périodes sont divisées en cinq périodes (五五百歳 Cn: wǔwǔbǎisùi'; Jp: go no gohyaku sai).
Les trois périodes et les cinq périodes sont décrites dans le sûtra de la Grande Assemblée (大集経 Cn: Dàjíjīng; Jp: Daishutu-kyō, Daijuku-kyō, Daijikkyō, or Daishukkyō). Elles apparaissent également dans d'autres sûtras qui ne s'accordent pas sur leur durée.
upaya, moyen utilisé pour enseigner, pouvant ne pas correspondre à la réalité ultime. Le terme est d'abord utilisé comme critique contre d'autres écoles, puis il servit à prévenir contre l'attachement doctrinal. Aussi traduit par méthodes habiles, moyens habiles: upaya est alors le synonyme de upayakaushalya.
Dans le Mahâyâna (voir Sūtra du Lotus), "expédients salvifiques" que les Bouddhas utilisent pour libérer des êtres.
Sanskrit: upāya
方便
Cn: fāngbiàn
En: Skillful Means
Jp: hōben
Tib: thabs [mkhas], pron. thab khé
Vi: phương tiện
upayakaushalya, une perfection à atteindre: une paramita; qui peut se traduire par :moyens habiles, et, qui définit l'esprit pédagogique nécessaire aux bodhisattvas pour mener les fidèles à l'éveil.
Sanskrit: upayakaushalia
Pali: upayakosalla
Tib: thabs mkhas
Cn: fangbian shanqiao
Jp: hobenzengyo
uposatha, jour mensuel spécial, où l'enseignement entre autres redouble.
Vijnana, la conscience, notamment des sens, alors divisée en une palette de six concepts.
Sanskrit: vijnana
Pali: vinnana
Tib: rnam par shes pa
Cn: shi
Jp: shiki
Vinaya Pitaka, lit. "corbeille de la discipline", La première corbeille du canon bouddhique Tipitaka, qui traite des règles de la vie monastique
Pāli, Sanskrit: vinaya-piṭaka
律藏
Cn: lǜzàng
Jp: Ritsuzō
Vi: Luật tạng
vipassana souvent traduit vision intérieure, technique de méditation le plus souvent associée au theravada, mais présente dans les autres branches du bouddhisme. Distincte de la méditation samatha