Les élections communales et provinciales belges de 2012 ont eu lieu le dimanche en Belgique.
En Flandre, le résultat le plus marquant est la nouvelle percée de la NVA, qui emporte notamment la ville d'Anvers et étend son implantation sur tout le territoire de la Région[1], tandis que le parti d'extrême-droite le Vlaams Belang chute lourdement. Le CD&V se maintient globalement, mais le sp.a et l'Open VLD perdent du terrain. Groen est le deuxième gagnant [2].
Au sein de la région de Bruxelles-Capitale, il y a plus de changements, avec par exemple des modifications de majorité, comme à Bruxelles-Ville, où le PS met fin à l'alliance avec le cdH mené par Joëlle Milquet, remplacé par le MR[4]. Certaines listes arrivées en tête se voient reléguées dans l'opposition par une coalition d'autres partis, à Watermael-Boitsfort, Woluwe-Saint-Pierre, mais le changement le plus commenté est celui de la nouvelle majorité constituée à Molenbeek-Saint-Jean entre MR, cdH et Ecolo, qui exclut le PS et met fin à la carrière de bourgmestre de Philippe Moureaux[5]. À Anderlecht, le PS devient le premier parti, devançant désormais le MR.
Dans l'ensemble du pays, on remarque la chute de l'extrême-droite et une percée du Parti du travail de Belgique (PTB)[6]. Le Parti pirate, pour sa première participation aux élections communales, rate de 14 voix son premier poste de conseiller communal dans la ville d'Ottignies-Louvain-la-Neuve où il obtient 5,16 % des voix[7].
Il y a eu différentes anomalies constatées au niveau des élections communales :
Assesse : Des anomalies ont été constatées dans l'un des bureaux de vote. Après recomptage, la province avait décidé d'établir une nouvelle élection. Cependant, Ecolo a introduit un recours auprès du Conseil d'État qui lui a donné raison. L'élection est validée[9].
Brugelette : Une erreur a été commise sur les bulletins de vote concernant une liste d'une candidate indépendante. La nouvelle élection a eu lieu le dimanche [10].