Aussi, dès la déclaration de guerre, le 9e régiment de dragons, disparaît-il en tant que tel pour se répartir et donner naissance à trois groupes de reconnaissance :
Le [7], il est renommé régiment de marche de la 2e division blindée, puis régiment de marche du 9e dragons en octobre[5]. Dépourvu de matériel, il débarque à Saïgon le avec la 9e division d'infanterie coloniale. Après avoir opéré à Tây Ninh, il retourne à Saïgon où il est rattaché à la 1re brigade d'Extrême-Orient et reçoit des automitrailleuses Ferret[5]. Il est renommé le (ou le [5]) groupement d'unités d'armes lourdes de la brigade d'Extrême-Orient (GUAL/BEO)[8],[9]. Il est dissous à Saïgon le [5].
Étendard
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[10] :
L'insigne de 1945 est constitué d'un écu à la croix de Lorraine chargé d'un écusson aux armes de la maison de Bauffremont. Il porte en pointe la devise de la famille, « Dieu aide le premier chrétien ».
Devise
« Dieu aide le premier chrétien » (devise des Bauffremont)
Personnages célèbres ayant servi au 9e régiment de dragons
Guy de Larigaudie, routierscout de France, écrivain, explorateur, conférencier et journaliste français né à Paris le 18 janvier 1908 et mort pour la France le 11 mai 1940 à Musson en Belgique.
↑ a et bAuguste Édouard Hirschauer, « Annexe 2 : Notice Historique », dans Rapport fait au nom de la Commission de l'armée, chargée d'examiner le projet de loi adopté par la chambre des députés, relatif à la constitution des cadres et effectifs de l'armée, Impressions du Sénat (no 263), (lire en ligne), p. 212-213
↑ ab et cJacques Sicard, « Les divisions de cavalerie et leurs insignes, 1939-1940 », Armes Militaria Magazine, no 87, , p. 62-67
↑« Les divisions, groupements et brigades de cavalerie », Revue de cavalerie, (lire en ligne)
↑ abcd et eJacques Sicard, « Cavaliers et blindés en Indochine, 1919-1947 », Armes Militaria Magazine, no 77, , p. 47-50
↑Stephane Weiss, "Le jour d'après" : organisations et projets militaires dans la France libérée : août 1944 - mars 1946, Université Lumière-Lyon-II, (HALtel-01419407), Annexes, « Formation et parcours de la 2e Division coloniale d'Extrême-Orient », p. 590-594
M. Martinet, Historique du 9e régiment de dragons (gallica).
Ministère de la Guerre, Historiques des corps de troupe de l'armée française (1569-1900), Paris, Berger-Levrault, (lire en ligne), p. 498-499.
lieutenant-colonel Alcide Picaud, Historique du 9e régiment de dragons : depuis son entrée en campagne, le 1er août 1914, jusqu'au 11 novembre 1918, date de la signature de l'armistice, Paris, H. Charles-Lavauzelle, , 56 p., lire en ligne sur Gallica.